application sa formation à l’IUT, dans la continuité
de ses engagements personnels.
Eduk&Action a pour objectif d’améliorer les conditions de vie d’orphelins béninois. Pour son stage de fin d’études en Techniques de commercialisation à l’IUT Robert-Schuman (Illkirch-Graffenstaden), Victor Staedelin a choisi de partir travailler au sein de cette ONG. Il nous raconte son quotidien.
Pour son stage, Victor a une idée en tête : partir à l’étranger travailler pour une ONG. C’est sur Facebook, après de nombreuses heures de recherche, qu’il finit par trouver une petite annonce. Une ONG béninoise, Eduk&Action, est à la recherche de stagiaires pour une mission de gestion de projets. Après s’être renseigné sur l’association et avoir exposé son projet de stage à ses enseignants, Victor s’envole en mai pour le Bénin, à Cotonou, où il va rester deux mois.
Un travail intense et enrichissant
« Mon quotidien pendant ce stage est très enrichissant car ça me permet de toucher à tout. » Victor s’occupe de coordonner la distribution de nourriture et de fournitures scolaires entre les trois orphelinats partenaires de l’association. « Une partie du travail d’Eduk&Action est également d’organiser des actions de préventions auprès des jeunes filles, notamment sur les risques de grossesses précoces, ainsi que du travail de soutien scolaire dans les écoles. »
Concrètement, les missions de Victor sur le terrain se résument principalement à la gestion de la communication de l’association et la recherche de subventions et de sponsors. « Je ne compte pas mes heures, mais ici, je me sens utile. » C’est une manière pour lui de mettre en application sa formation à l’IUT, dans la continuité de ses engagements personnels.
De la Bolivie au Bénin
Ce n’est donc pas une première pour Victor. « En 2017, j’étais déjà parti faire un voyage humanitaire, en Amérique latine. » Grâce à un dossier de sponsoring, il avait déjà pu se rendre en Bolivie, en faisant financer son projet par une entreprise. Il avait alors travaillé dans un orphelinat pour jeunes filles, dispensant des cours d’espagnol et mettant en place un projet de permaculture.
« Les conditions de vie étaient très dures. On est face à des trajectoires de vies fracassées, mais on fait au mieux. »
