L’élection présidentielle des 10 et 24 avril et les élections législatives des 12 et 19 juin 2022 sont un rendez-vous majeur dans la vie démocratique de notre pays. En vue de cette échéance, France-Universités (nouveau nom de la CPU) formule, à l’attention de l’ensemble des candidates et candidats, des propositions fortes en matière de recherche et d’innovation, de formation, de vie étudiante pour l’université et au service de la Nation.
La préparation d’un nouveau quinquennat présidentiel et d’une nouvelle législature, dans un contexte particulier de bouleversements liés à la pandémie que nous continuons d’affronter, constitue pour tous les citoyens un moment privilégié pour faire entendre la voix de nos universités. C’est l’objet des orientations et propositions formulées par France Universités à l’attention des candidats et des organisations politiques. France Universités entend être actrice de la transformation du paysage de la recherche, de la formation et de la vie étudiante. Elle formule dix grandes propositions, qu’elle entend détailler, instruire et accompagner, sur les ambitions que les universités sont en mesure de réaliser, et sur les moyens d’y parvenir. Elles sont téléchargeables sur le site de France-Universités.
Ces propositions portent sur la politique de jeunesse et la vie étudiante, sur l’enjeu majeur que représente la réussite, la diplomation et la professionnalisation, avec de meilleures conditions d’études. Elles portent sur la recherche, avec l’objectif de redevenir une grande nation scientifique. Elles ont aussi pour but d’anticiper et de réussir, grâce à l’université, les transitions qui nous attendent : transformation numérique, transition énergétique et environnementale, évolution de la recherche et de la formation en santé, renforcement des liens entre science et société. Pour y parvenir, France Universités propose l’instauration d’une nouvelle relation de confiance entre l’Etat et son université, avec un réel investissement dans l’Enseignement supérieur et la recherche. Pour le moment les questions d’enseignement supérieur et de recherche ne semblent pas être en tête des préoccupations des candidats déclarés ou virtuels. Il nous faut convaincre ceux qui sollicitent nos suffrages de la nécessité absolue de renforcer l’enseignement et la recherche en France par davantage de moyens récurrents. Convaincre surtout, électeurs et candidats, que l’enseignement supérieur n’est pas une dépense mais un investissement.
Michel Deneken
Président de l'Université de Strasbourg