Focus

Parrainer un·e étudiant·e pour entrer dans le monde d'après

Un appel national vient d’être lancé face aux situations de détresse, tant matérielle que psychologique, de nombreux étudiantes et étudiants. Cet appel est parti de Strasbourg et un collectif local d’une vingtaine de citoyens s’est mis en place pour y répondre et proposer des aides diverses aux étudiants. Pourquoi pas vous ?

La crise sanitaire et sa gestion ont eu des effets désastreux sur les jeunes, et surtout sur les plus précaires, ceux qui n’ont pas obtenu les boulots qui leur permettraient de financer leurs études et tout simplement de survivre. Mais c’est aussi le lien social qui manque, notamment quand on est loin de sa famille, et qui peut provoquer la dépression. Des aides publiques existent mais sont très insuffisantes ou tardent à venir. D’où cet engagement solidaire et cet appel aux citoyennes et citoyens de Strasbourg et environs, pour permettre aux étudiants de retrouver des relations sociales riches et le goût à la vie.

Que peut-on faire pour aider ?

Les propositions ont fusé dans le collectif qui grandit chaque jour et dont font partie des enseignants et des étudiants de l’Unistra, aux côtés d’autres citoyens solidaires. Et à côté des actions, les prénoms de celles et ceux qui s’engagent à les réaliser : offrir ponctuellement ou régulièrement un repas à domicile ; accueillir un étudiant chez soi, dans sa famille, pour une durée déterminée ; inviter un étudiant à une balade familiale dans les Vosges pour redécouvrir la nature, ou dans un groupe de parole, ou encore dans un atelier de poésie ou de chant ; aider à la préparation des examens ou d’un concours, à la recherche d’emploi… Les idées ne manquent pas et seront proposées aux étudiantes et aux étudiants qui le souhaitent.

Pour fédérer les énergies, permettre les rencontres et rendre visible cette solidarité, une première agora se tiendra samedi 13 mars, à 15 h, place Kléber. Cette agora a pour objectif de mettre en contact celles et ceux qui proposent une aide afin de s’organiser et aussi respecter un contrat moral d'intégrité et de bienveillance entre les différentes personnes. Et la première chose à respecter sont les règles sanitaires bien sûr.

Michel Koebel, pour le collectif strasbourgeois

 

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