Espace d'expression des listes d'élus du conseil d'administation

Expression des listes d'élus du conseil d'administration

Les différentes listes d'élus au conseil d'administration disposent désormais d'une possibilité d'expression libre dans chaque numéro de L'Actu. Les contenus de cette rubrique de L'Actu sont sous la responsabilité directe des auteurs de chaque tribune, conformément aux règles sur lesquelles les listes se sont accordées.

La tribune des élu-e-s étudiant-e-s de l’AFGES

L’année se termine pour la plupart des étudiant-e-s, mais il est déjà temps d’anticiper les années à venir. En effet, les conseils centraux de l’Université traitent actuellement de nombreux dossiers, que ce soit l’examen des Modalités d'Évaluations et de Contrôle de Connaissances (MECC), les votes des maquettes pour l’offre de formation 2018-2022 ou d’autres sujets d’actualités. C’est ainsi que les élu-e-s étudiant-e-s de l’AFGES, ont signalé diverses problématiques ou incohérences concernant à la fois les MECC et les maquettes de formation, que ce soit lors des conseils ou des commissions dédiées à ces discussions. Les élu-e-s de l’AFGES resteront attentif-ve-s durant l’ensemble de la procédure afin de veiller au respect strict des droits de l’ensemble des étudiant-e-s de l’Université de Strasbourg.

Lors du dernier Conseil d’Administration (CA) de l’Université, une motion (adoptée à l’unanimité) a été déposée par les élu-e-s de l’AFGES ; afin que l’Université prenne position en faveur la fermeture de l’établissement “Arcadia”. Ce dernier met en péril la sécurité, les valeurs, mais également les étudiant-e-s et membres du personnel de l’Université.

En effet depuis décembre dernier, le quartier étudiant de l’Esplanade accueille les locaux du Bastion Social, connu sous le nom d’“Arcadia”, à quelques mètres seulement du campus universitaire. Suite à l’agression de certain-e-s étudiant-e-s le 28 mars, les élu-e-s de l’AFGES ont souhaité que le CA de l’Université de Strasbourg condamne fermement ces violences et les dérives discriminatoires, en demandant de manière unanime la fermeture d"Arcadia”, ainsi que la dissolution du mouvement “Bastion Social”.

Afin d’accompagner au mieux les étudiant-e-s et lycéen-ne-s dans la connaissance et la mise en application de leurs droits, l’AFGES lance une nouvelle fois une campagne d’information sur sa “hotline”. C’est une adresse mail destinée à orienter et accompagner de manière individuelle tout-e étudiant-e ou lycéen-ne rencontrant un problème, aussi bien concernant leur cursus académique (examens, inscription, régimes spéciaux…) que vis à vis de leur quotidien (Bourses, logement,…). En effet, au vu des changements que connaît actuellement l’Enseignement Supérieur, et afin d’accompagner au mieux les futur-e-s ou actuel-le-s étudiant-e-s de l’Université de Strasbourg, la hotline@afges.org traitera également les cas liés à la réforme actuelle (Parcoursup, réorientation, ... ).

Les Élu-e-s étudiant-e-s de l’AFGES.

Date de première parution : vendredi 8 juin 2018

Les élus Alternative

CONGRES DU 29 JANVIER

Le Congrès (réunion des instances décisionnaires, CA, CFVU, CR et CTE) est l’instance où sont proposées et débattues, deux fois par an, les grandes orientations de l’Université.  

Conformément à la conception de la démocratie universitaire du président Deneken, le Congrès du 29 janvier dernier s’est réduit à un lieu d’information.

Son déroulement a de nouveau mis en évidence des problèmes de fonctionnement : ont été ainsi refusées par la présidence deux demandes de mise à l’ordre du jour de points proposés par des élus, ainsi qu’une demande d’accès au verbatim des précédentes réunions.

Augmentation des frais d’inscription des étudiants étrangers

Le président de l’université a pris la décision d’une position publique individuelle ne remettant pas en cause le principe même des frais d’inscription mais demandant une année supplémentaire pour en négocier les conditions [pour aller plus loin...].

Paiement des vacations

Lors du Congrès du 21 juin 2016, nous nous étions engagés à payer les vacations dans un délais de deux mois, comme nous l’impose une circulaire. Cependant des dysfonctionnements graves continuent d’être relevés, y compris dans la presse. La présidence estime cependant qu’il n’existe aucun problème réel [pour aller plus loin...].

Point 2. Election VP VU - Marine Stoffel (Fac de médecine - IEP)

Marine Stoffel, élue étudiante AFGES, a été élue Vice-présidence Vie Universitaire. Elle s'est engagée à établir une enquête continue des conditions d’étude et à présenter un bilan à la fin de son mandat [pour aller plus loin...].

Point 3. Projet stratégique d’établissement H2030

Le principe et les thématiques d’une grande consultation ont été soumis à l’approbation du Congrès. Il s’agit de définir un projet stratégique pour 2030, notamment en vue des élections universitaires de 2020. Les propositions assurant la pleine prise en compte de cette consultation dans la politique universitaire n’ont pas été retenues [pour aller plus loin...].

Point 4. Université européenne

Le document, envoyé la veille du congrès, ne permet pas de comprendre l’objectif de ce projet, en réponse à un appel à projet qui semble improvisé et s’inscrire dans une politique plus large que la politique universitaire [pour aller plus loin...].

Tous les points ont été approuvés.

Un compte-rendu détaillé peut être trouvé sur notre site : http://alternative2017.eu/index.php/2019/02/06/congres-du-29-01-2019/

Date de première parution : vendredi 8 février 2019

CFDT

66 propositions pour donner à chacun le pouvoir de vivre : l’urgence d’un pacte social et écologique

9 associations, ONG et syndicats ont travaillé ensemble pour faire face à l'urgence sociale et écologique et aboutir à des propositions concrètes réunies dans un Pacte du pouvoir de vivre.

Ce pacte, déclinant une série de 66 propositions visant à allier justice sociale, lutte contre les inégalités et transition écologique à été présenté le 5 mars 2019 lors d'une conférence de presse.

Consulter le pacte

Date de première parution : 8 mars 2019

CGT/Snasub-FSU

L'université, pour réussir

Une réforme à mettre en œuvre, pour la réussite étudiante à l’université

L’université de Strasbourg connaît un printemps agité par des interrogations d’étudiants et d’enseignants. Il est certes tout à fait légitime de s’interroger sur la réforme de la loi ORE. Il nous paraît cependant bien moins légitime d’en arriver au blocage de bâtiments, si tant est que la loi ORE soit bien l’objet du combat.

Pourquoi nous voulons mettre en œuvre la loi ORE ?

Nous pensons collectivement que la loi ORE, actuellement dans sa phase de première application, est une amélioration qui évite le tirage au sort que nous avons refusé d’appliquer dans notre université. Il nous semble positif de consacrer plus de temps à l’orientation et à la réussite étudiante. Nos collègues des lycées se sont mobilisés pour accompagner leurs élèves dans leurs choix et cette dynamique permet de bien meilleures interactions avec l’université.

Mieux orienter ce n’est pas sélectionner. La réelle sélection à l’entrée serait celle qui consisterait à refuser l’accès à certains étudiants, or tout étudiant a accès à l’université selon ses vœux, en pleine connaissance de cause avec un « oui » ou un « oui si ». Quant aux filières en tension, la loi ORE n’en supprime pas la pression ; elle permet d'y admettre les étudiants dans la limite des capacités d’accueil. Ces capacités ont été définies après un débat commencé dans les composantes, poursuivi à la CFVU puis au conseil d’administration.

Nous resterons attentifs à ce que cette réforme apporte à notre université les moyens, qui permettront de construire des dispositifs d'aide à la réussite innovants et efficaces.

Comment exercer notre mandat d’administrateurs/trices ?

Il demeure néanmoins des interrogations, notamment sur les modalités de mise en œuvre de la loi ORE, qui demandent à être surveillées et évaluées. C’est pourquoi notre liste a présenté deux candidats à la commission de suivi de la réforme, proposée par les représentants étudiants du conseil d’administration. Nous pensions qu’un seul de nos candidats serait élu, laissant logiquement l’autre place à un représentant de la liste Alternative. Mais nous avons été seuls à présenter des candidats. Nous assumerons donc cette responsabilité, par les voix de Anne Bandry Scubbi et de Philippe Clermont, au nom de tous les enseignants-chercheurs et enseignants de notre université, avec les autres membres élus de cette commission, représentants étudiants et BIATS.

Date de première parution : vendredi 20 avril 2018

SNPTES

Au sein de notre ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (MESRI), ce sont les résultats des élections aux comités techniques qui servent de référence. Lors des élections professionnelles de 2018, le SNPTES a progressé en nombre de voix et en nombre de sièges. Les électeurs ont ainsi décidé de faire du SNPTES la première organisation syndicale du MESRI et nous les remercions de leur confiance. 
Ce vote en faveur du SNPTES valide avant tout une démarche qui se veut constructive, proche du terrain et de l'ensemble des personnels. Comme l’ensemble des syndicats dits réformistes, le SNPTES favorise la voie de la négociation à celle de l’opposition. La résolution générale du SNPTES précise : «  Le SNPTES est un syndicat qui favorise le dialogue social productif, plutôt que la contestation systématique.

Le SNPTES n’est pas et ne sera jamais un adepte de la politique de la chaise vide. Il met tout en œuvre pour que les instances de dialogue social puissent fonctionner de manière optimale et que leurs prérogatives soient respectées. 
Pour le SNPTES, ce dialogue social ne peut se concevoir qu’avec des partenaires sociaux compétents et réellement ouverts à la discussion. Les projets présentés pour avis aux représentants des personnels doivent être élaborés dans l'esprit de propositions amendables permettant ainsi d'atteindre l'objectif d'une réelle adhésion des personnels de notre université.

CAP2030
Le SNPTES salue la démarche inclusive et participative de l'ensemble des acteurs de notre université à ce projet par le biais d'une plateforme participative (cap2030.unistra.fr)  Même si une projection sur 10 ans, avec les dépendances de nos universités de plus en plus criantes avec le monde socio-économique et avec de fortes contraintes budgétaires, reste un exercice des plus délicat. Pour le SNPTES, pour qu'une consultation objective et sans tabou puisse se tenir, il est indispensable que les personnels de l'université puissent se soustraire de ses facteurs exogènes.
Le SNPTES invite l'ensemble des acteurs de l'université à alimenter les échanges en se projetant dans une vision de notre université comme vous aimeriez la vivre.

Projet Alliance Universités européennes
Le SNPTES partage la volonté de l'Université de Strasbourg et de ses partenaires pour leur engagement dans le cadre de cet appel au programme Erasmus+.
Le SNPTES souligne particulièrement son intérêt pour le développement des modèles de bonnes pratiques au bénéfice de tous les personnels et étudiants de tous les établissements associés. La réussite de l'objectif visé ne peut en effet être garantie que si la prise en compte des attentes des étudiants et des personnels composant ces établissements est assurée.

C’est également pour nous l’occasion de souligner que nous partageons pleinement le témoignage des responsables Ressources Humaines de l'université de Bâle disponible sur le site de l’EUCOR et qui dit: "Spécifiquement dans les ressources humaines et le développement humain et organisationnel, il est particulièrement utile d’échanger avec des collègues d’autres universités sur des sujets liés aux ressources humaines et sur les meilleures pratiques en matière de gestion du personnel et de développement."

Le SNPTES souhaite d'ores et déjà développer ses relations avec les représentants des personnels des établissements concernés par ce projet afin de pouvoir partager réciproquement nos expériences et établir les liens nécessaires pour demeurer ensemble les acteurs de cette construction à l'échelle européenne.

Nous avons conscience des différences, que ce soit du point de vue culturel, de la langue, des pratiques du dialogue social ou encore de nos manières de faire, mais c'est par l'échange que nous ferons tomber ces barrières. Le SNPTES a la volonté de s'impliquer pleinement dans cet objectif afin de conserver la maîtrise de ces changements et rester ainsi l'acteur social de référence des personnels de notre université.

Pour mémoire : Les universités d'EUCOR, le Campus européen se sont alliés avec 4 autres universités européennes sur la base de coopérations existantes et en adéquation avec les axes stratégiques d’Eucor. La Suisse n’étant pas éligible, l’Alliance est formée par l’Université de Strasbourg, l’Université de Freiburg, le Karlsruhe Institute of Technology, l’Université de Haute-Alsace, l’Université d’Amsterdam, l’Université de Poznan, l’Université de Thessalonique et l’Université Bodenkultur de Vienne.

Date de première parution : 8 mars 2019

Unsa Education