Université

« Que chacun s’empare du numérique et de ses usages »

Accompagner la transformation numérique de l’université, mais aussi ses publics, confrontés à la « révolution du digital » : c’est la mission du Pôle stratégie et transformation numériques (PSTN). Damien Braun, responsable de cette nouvelle structure dans l’écosystème Unistra, nous en dit plus.

Comment définir le PSTN ?
Tout comme la Direction du numérique (DNum), notre petite équipe est issue de la réorganisation de la fonction numérique qui est intervenue en janvier 2018. Nos principales missions : accompagner les projets et diffuser la culture numérique. En toile de fond, la transformation digitale, qui nous touche tous, à tous les niveaux, que l’on soit personnel administratif, enseignant-chercheur ou étudiant.

Quels projets accompagne votre pôle ?
Nous épaulons plusieurs porteurs de projets. Nous accompagnons par exemple la Faculté de médecine, qui souhaite renouveler une partie des services mis à disposition de ses usagers. Dans un autre registre, nous menons également une étude sur l’opportunité de mutualiser certaines ressources cartographiques de l’établissement. Nous avons à chaque fois à cœur de mener ces projets dans une logique d’ouverture et de concertation avec les équipes concernées. Dans cette même dynamique de dialogue, le PSTN organise le 16 novembre la prochaine édition des Terrasses du numériques autour du thème « Numérique et formation », avec l’objectif de permettre aux acteurs de notre communauté de réfléchir et d’échanger entre eux sur la manière dont ils intègrent les nouvelles technologies dans leur démarche pédagogique et scientifique.

Pouvez-vous nous présenter votre équipe ?
Nous sommes cinq, avec des fonctions complémentaires. Rodrigue Galani, spécialiste des usages, est chargé de l’accompagnement des projets. Audrey Bordonné, chargée de communication, relaye nos actions. François Schnell fait vivre le « lab numérique » et assure de nombreux ateliers destinés au public. Et Imane Ghezal, notre gestionnaire administrative, pourvoit aux besoins de l’équipe.

Votre pôle a aussi vocation à élargir ses activités à des publics non universitaires…
Effectivement, à travers notamment les activités du Centre de culture numérique (CCN). Au rez-de-chaussée de l’Atrium, celui-ci regroupe le spot numérique (grand hall), une salle de formation mutualisée avec l’Institut de développement et d’innovation pédagogiques (Idip), l’Unité régionale de formation à l’information scientifique et technoqie (Urfist) et la DNum (AT1), ainsi que le « lab numérique » (AT0). Ce dernier est intégralement animé par le PSTN : on s’y initie et on se familiarise avec les nouvelles technologies, dans un esprit non pas de transmission du sachant à l’apprenant, mais d’autonomisation de l’usager. La porte est toujours ouverte, qu’il s’agisse de se faire conseiller ou d’utiliser notre matériel. On y trouve une imprimante 3D, des nano-ordinateurs ou un encore un studio vidéo mis à disposition de toute la communauté pour réaliser tutoriels, séquences de cours ou pitches… On peut également y suivre des ateliers pour se former sur de nombreux sujets. Ces formations sont gratuites et ouvertes à tous, y compris aux personnes extérieures à l’université.
Les conférences que nous proposons depuis la rentrée ont aussi cette ambition (lire encadré).

Et à plus long terme ?
Tout est à construire ! Pour l’instant, nous avons fonctionné à l’instinct, et l’accueil plutôt favorable du public tend à nous prouver que nous n’avons pas fait fausse route. À l’avenir, nous souhaitons nous investir dans l’axe 2.1 du Schéma directeur numérique (Accompagnement, formation et communication). Cela passera notamment par une enquête de terrain, afin de mieux cerner les besoins des usagers, notamment de ceux qui sont en situation de décrochage numérique et qui gagneraient à venir se former au CCN ou, pourquoi pas, à consulter des tutoriels vidéo en cas d’empêchement. Pour mener à bien cet état des lieux, nous comptons nous appuyer sur un certain nombre de relais, tels que le support, les correspondants InfoProx, l’Idip ou encore les Responsables administratifs de composantes (Rac).

Bon à savoir

Nouvelles technologies : tous concernés !

Regrouper un public le plus large possible autour de thématiques diverses, portées par des experts « maison » : c’est l’ambition des conférences proposées par le PSTN. La première, mardi 25 septembre, semble avoir trouvé son public, sur la thématique « Histoire et sociologie d’Internet ». À venir : l’impact écologique des nouvelles technologies, le droit européen des données, les enjeux éthiques de l’intelligence artificielle
Événement à ne pas manquer : une après-midi dédiée à la réalité virtuelle, le 21 novembre, avec notamment une expérience immersive (sur inscription)…

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