Focus
Focus

Alumnus et doctor

Aujourd’hui, 23 juin, l’université honore les étudiants qui sont devenus docteurs au cours de l’année 2016. Ils sont 450, dont la moitié sont des étrangers. C’est une apothéose pour les impétrants et une joie pour les enseignants qui les ont accompagnés. Cette année, le parrain de la promotion est Philippe Horvath, un brillant chercheur en biologie moléculaire et cellulaire. Né à Colmar, il a fait tout son cursus à l’Université de Strasbourg, alors Louis-Pasteur. Après l’obtention de son doctorat, en 2000, il entre dans une grande entreprise agro-alimentaire pour y poursuivre ses recherches ; celles-ci sont reconnues dans le monde entier comme déterminantes dans le domaine de la biologie moléculaire ; et l’on en entendra encore parler ! En 2016 il est titulaire d’une chaire de notre Institut d’études avancées (Usias). Pour les docteurs que nous honorons, Philippe Horvath se révèle donc comme un parrain idéal. Il est à la fois alumnus et doctor. Son parcours a été entièrement accompli à Strasbourg, où il a trouvé tout ce qui pouvait révéler ses talents et stimuler son ambition de recherche. Il revient dans l’alma mater pour témoigner de l’excellence d’une recherche strasbourgeoise qui brille dans le talent de ses alumni. Comme Philippe Horvath, les 450 docteurs aujourd’hui fêtés sont alumni et doctores. À leur tour de porter désormais l’excellence de la formation et de la recherche strasbourgeoises partout où ils seront.

Michel Deneken
président de l'Université de Strasbourg

Focus

Le Jardin botanique, musée végétal à ciel ouvert

Support de conservation, de création et de diffusion de la connaissance, espace clôt propice à la flânerie et à la détente : le Jardin botanique de l’Université de Strasbourg est le fruit de ces vocations mêlées. Visite commentée de ce joyau vert en compagnie de l’un de ses gardiens passionné, son directeur François Labolle.

Héritier d’une tradition séculaire
« Avec Padoue et Montpellier, Strasbourg est la première ville d’Europe à être dotée d’un jardin botanique, adossé à son université. On parlait alors du "jardin de l’Académie". Sa présence est attestée dès le 17e siècle, sur un autre emplacement, à la Krutenau. Ses 3,5 hectares foisonnent d’espèces végétales : 6 000 au total. Et c’est sans compter les collections inertes, accessibles au public sur demande, conservées à l’Institut de botanique voisin : la xylothèque (bois), la carpothèque (fruits) et la séminothèque (graines). Nous disposons aussi de notre herbier de 5 000 spécimens. C’est au 7e étage de l’institut que nos jardiniers réalisent leurs semis, repiqués au printemps. »

Jardiniers-botanistes
« Le Jardin botanique n’est pas un "simple" espace vert : pour cette raison, les sept jardiniers qui y travaillent, sous la conduite de Christophe Gass, sont tous formés à la botanique. Ils dispensent eux-mêmes des formations, par exemple aux membres de l’Association des amis du Jardin botanique de l’Université de Strasbourg (AAJBUS). L’équipe est engagée dans une démarche de réduction de l’utilisation des pesticides depuis 2006. Seule la lutte contre certains parasites ou pathogènes comme la pyrale du buis demande encore quelques traitements. »

Une expertise reconnue
« À mon arrivée à la direction du jardin, il y a trois ans, j’ai commencé à développer une nouvelle activité d’expertise. Le monde de la botanique est petit et le réseau bien constitué : c’est donc plutôt aisé de créer des synergies. Il peut s’agir d’expertiser les espèces d’une forêt domaniale, de participer à la mise au point des protocoles d’évaluation dans l’attribution des subventions agricoles ou de fournir des rapports au tribunal. Deux exemples : la Faculté des sciences de la vie travaille en partenariat avec le Museum national d’histoire naturelle et l’Office national des forêts (ONF). J’accompagne les équipes du jardin dans l’acquisition de ces nouvelles compétences. »

jardin botaniqueNouveau langage visuel
« La parcelle des plantes utilisées par l’Homme, située à l’entrée, vient de connaître un lifting de sa signalétique. Nous avons travaillé avec l’équipe en charge du langage visuel pour offrir une information plus claire au public. Appellations, aires de répartition et usages (alimentation, médecine, parfumerie, teinturerie...) sont indiqués à l'aide de pictogrammes et d’illustrations. Ceci n’est qu'une première étape dans la refonte des informations sur les plantes du jardin : une nouvelle présentation de la classification des végétaux est ainsi prévue pour 2019, et menée en collaboration avec le jardin botanique de Nancy. »

Régime sec pour l’étang
« L’étang du jardin a subi un curage au début du printemps. Cette opération est nécessaire tous les quinze ans, au risque sinon d’un comblement. L’opération de 33 000 €, qui devait durer dix jours, a finalement pris un mois, car la méthode de l’assèchement n’a pas fonctionné. Celui-ci est en effet alimenté par la nappe phréatique. C’est finalement une pelle amphibie qui a été utilisée pour évacuer la vase, dont nous sommes enfin débarrassés de l’odeur ! »

Pour tous les âges
« S’il sert de support aux étudiants et chercheurs de la Faculté des sciences de la vie, le Jardin botanique reçoit aussi la visite de scolaires, le matin. Ils ont été 106 groupes cette année à suivre un atelier pédagogique ou une visite guidée, élaborés par notre service d’action pédagogique, sous la responsabilité de Laura Asther. Une parcelle pédagogique offrant une expérience sensorielle a également été pensée pour eux. Tous les après-midis, le jardin est ouvert à tous. À la différence d’un jardin public, on ne peut pas y introduire de nourriture ou y rouler à vélo. Cela passe par un travail de pédagogie des gardiens, formés à l’accueil du public. Pour financer ce service, nous sommes aidés par l’Eurométropole. Les 350 membres de l’AAJBUS organisent plusieurs événements au fil de l’année, notamment la fête des plantes, fin septembre. »

Les serres, gardiennes des espèces
« En plus de la serre froide et de la serre équatoriale, la serre des milieux arides a rouvert voici un an. Les espèces y sont classées par adaptation. Les plantes-cailloux y ont leur petit succès !
L’appel à dons pour réhabiliter la serre de Bary sera relancé le 27 juin*. 1,3 million d’euros sont nécessaires pour sauver ce patrimoine exceptionnel du jardin : une élégante verrière sous laquelle un bassin central est dédié à la culture du nénuphar géant, entouré de bassins de plantes aquatiques de la zone intertropicale ! »

Le Jardin botanique est ouvert tout l’été, tous les jours, de 14 h à 19 h. Entrée libre.

Elsa Collobert

* En partenariat avec la Fondation de l’université et du patrimoine, la Région, l’Eurométropole et les Dernières nouvelles d'Alsace (DNA)

Focus

En images : Le Jardin botanique, musée végétal à ciel ouvert

Focus

Les docteurs 2016 à l'honneur

Ce vendredi 23 juin 2017, les 449 docteurs de l’Université de Strasbourg de la promotion 2016 sont à l’honneur. 21 d’entre eux reçoivent le matin un prix de thèse récompensant des travaux jugés remarquables. Philippe Horvath, alumni de l’université, préside l'après-midi la cérémonie de remise des diplômes.

Comme chaque année, l’Université de Strasbourg organise une cérémonie de remise des diplômes de doctorat au Palais universitaire. Le président de l'université et la vice-présidente Recherche et formation doctorale remettront aux docteurs 2016 leur diplôme, en présence des directeurs des écoles doctorales et du parrain de la promotion, Philippe Horvath.
Aujourd’hui cadre scientifique chez DuPont, Philippe Horvath a lui-même réalisé un doctorat à l’Université Louis-Pasteur, obtenu en 2000. Au sein du laboratoire de Microbiologie et de génétique à l’Institut de botanique de Strasbourg, il étudie la dynamique, l’évolution et l’expression de génomes de bactéries lactiques et en particulier le métabolisme des pyrimidines chez Lactobacillus plantarum CCM 1904. Après son doctorat, il est recruté par l’entreprise française Rhodia Food, division agro-alimentaire de Rhodia (ex-Rhône Poulenc) où il intègre l’équipe de recherche et développement. Le parrain de cette promotion est également et surtout co-découvreur du système de défense immunitaire bactérien Crispr-Cas9 appelé communément le « ciseau moléculaire  ». Un système d’importance dans la fabrication des yaourts et autres produits laitiers, qui ne peuvent être produits sans ferments lactiques, autrement dit sans bactéries en bonne santé, protégées des virus bactériens, les bactériophages. À 46 ans, Philippe Horvath s'est vu décerner, en mars 2016, un premier prix international de la Fondation Gairdner (Canada), une prestigieuse distinction dans le domaine de la recherche médicale.

Focus

Deux rénovations emblématiques pour l’Opération campus

Du côté de l’Esplanade, un arc de cercle aux stores rouges et bleus ; de l’autre, avenue de la Forêt-Noire, un cube de briques orangées. La Faculté de droit, de sciences politiques et de gestion et le Pôle européen de gestion et d’économie sont, chacun à leur manière, dotés d’une identité architecturale forte. Le point sur les travaux de restructuration qui les concernent.

Le premier bâtiment fonctionnel du campus de l’Esplanade, bien que symbolique du modernisme architectural des années 1960, n’offrait plus à ses usagers des conditions de travail satisfaisantes. « En hiver, la chaleur est mal répartie dans le bâtiment, qui devient étouffant dès les premiers soleils du printemps, », avance le chef d’opération Daniel d’Auria, de la Direction du patrimoine immobilier. L’objectif est donc de revoir de fond en comble son isolation : le remplacement des 750 fenêtres a commencé, des stores extérieurs seront rajoutés sur la façade est (côté place d’Athènes). Le tout dans le respect de la conception originelle remarquable du bâtiment, en concertation avec la Direction régionale des affaires culturelles (Drac). « Le système de fenêtres à pivot central, encadrement inox et encastrement bois, sera remplacé à l’identique, complète Julien Voillemin, directeur de la mission Campus. Les panneaux bleus situés sous les fenêtres seront isolés par l’intérieur, sans toucher à l’extérieur, l’idée étant d’améliorer l’étanchéité et l’isolation du bâtiment. Le chauffage au sol, révolutionnaire pour l’époque, sera doublé d’un système réversible permettant un rafraîchissement, adapté aux variations de température. La mise en place d’une ventilation mécanique permettra aussi de faire mieux circuler l’air dans le bâtiment, en particulier dans les salles de cours. »
« Le confort de travail qu’offriront ces travaux est attendu avec impatience par les usagers de la faculté », confirme Bruno Trescher, son vice-doyen. La rénovation se double en outre d’une réduction affichée de 50 % des consommations d’énergie, notamment grâce à un éclairage et un système de chauffage plus performant.
Comme dans tout projet de ce type à l’université, l’objectif est de réduire au maximum les nuisances pour les usagers. L’essentiel des travaux sera donc réalisé durant l’été : « Salles de cours des 3e et 4e étages de l’aile nord (côté Tour de chimie) cette année ; celles de l’aile sud et les amphithéâtres*, l’été prochain », poursuit Daniel d'Auria. Une cage d’escalier extérieure, réservée pour le chantier, a été installée. Des examens ont toutefois dû être déplacés cette année, afin de respecter le calendrier de début des travaux, en mai.
La livraison des travaux est estimée au milieu d’année 2019. Leur montant de 4,9 millions d’euros est assumé par l’État à travers l’Opération campus (4,4 M€) et l’Université de Strasbourg (490 000 €).

*Amphithéâtres Aubry et Rau, Eisenmann, Carré de Malberg, Bischoff

Pôle européen de gestion et d’économie (Pege) : la première tranche de travaux livréepege travaux

Le bâtiment commun à la Faculté des sciences économiques et de gestion (FSEG), à l’École de management (EM) Strasbourg et au Service commun de la documentation (SCD) est entré voici plus d’un an dans une phase intense de travaux. La première des deux tranches prévues touche à sa fin. La construction de l’extension de 3 200 m2, sur l’emplacement de l’ancien parking, sera achevée en octobre prochain. Avant cela, le chantier entre pour l’été dans une phase délicate : la démolition et la reconstruction des entrées principales de la rue intérieure du bâtiment.
« Une fois l’extension livrée, il restera à aménager la bibliothèque et la cafétéria qui y prendront place », poursuit le directeur de la mission Campus. « L’étude de ces aménagements conduit une nouvelle fois l’EM et la FSEG, mais aussi le SCD, à travailler ensemble », complète Thierry Potier, responsable administratif de l’EM. Si la bibliothèque doit être opérationnelle à la fin de l’année 2017, la cafétéria ouvrira ses portes plus tard, au cours du premier semestre 2018, compte tenu des contraintes sanitaires.
Menée avec la Région Grand Est et le Crous, la construction de son cahier des charges a associé les usagers des trois composantes. Laurent Bach, vice-doyen de la FSEG, reconnaît que « la concrétisation du projet global participe de son acceptation », d'inévitables désagréments l'ayant accompagné (examens déplacés, par exemple). Dernière étape : la livraison, en septembre 2018, de la deuxième tranche des travaux. Celle-ci consiste à transformer les espaces libérés dans les anciennes bibliothèque et cafétéria en espaces d’enseignement, de travail et de vie associative.

Les étages de la Tour de chimie condamnés

Classée comme Immeuble de grande hauteur (IGH), la Tour de chimie est soumise à de strictes règles de sécurité, concernant notamment les incendies. Un PC sécurité assure sa surveillance continue. « Le déclassement de la tour est toutefois à l’étude », indique Cédric Fullhardt, du Service prévention, sécurité, environnement (SPSE). Première étape : « Les étages à partir du 5e Tour de chimiesont condamnés depuis le 17 juin, ce qui implique fermetures de portes et consignations de réseaux électriques ». Mais aussi enlèvement des éléments patrimoniaux du bâtiment, comme la tapisserie Cosmos, au 15e étage. Plusieurs d’entre eux n’étaient déjà plus occupés, et les conduites d’eau coupées. « L’escalier et l’ascenseur resteront toutefois accessibles jusqu’au 4e étage, afin d’assurer l’accessibilité aux étages du bâtiment bas de la Faculté de chimie. Quant aux baies de la Direction informatique et l’antenne radio du 15e étage, elles resteront en activité. » Prochaine étape dans le projet global de transfert des activités de la tour vers l’Institut Le Bel : la séparation physique complète entre la tour et le bâtiment bas de la Faculté de chimie est programmée d’ici début 2019. Ces travaux sont financés à part égale par l’université et l’Opération campus.

Focus

En images : Deux rénovations emblématiques pour l’Opération campus

Focus

Tête casquée ou tête bandée, choisir c’est se protéger

Crédit : Okyl.

La chaleur est accablante, les couches de vêtements tombent et plus que jamais vous hésitez à mettre votre casque avant d’enfourcher votre vélo, s’il n’a pas déjà disparu sous la poussière au fond d’un placard… Réjouissez-vous, des chercheurs du laboratoire ICube vous proposent une alternative plus commode : un bandeau.

Jugé encombrant, inconfortable voire même ridicule, beaucoup d’usagers du biclou choisissent tout bonnement de faire l’impasse sur un équipement pourtant considéré comme indispensable : le casque. « 80% des cyclistes n’en portent pas », regrette Rémy Willinger. Biomécanicien au laboratoire ICube, il connaît mieux que quiconque les dangers de cette négligence banale. Avec son équipe, le chercheur a développé un modèle numérique de la tête humaine capable de prédire les blessures pour un choc donné. Les résultats sont édifiants. « Dès un choc à 10 km/h, les traumatismes peuvent être très importants, insiste Rémy Willinger. Nos modèles numériques montrent très bien que la tête est une structure particulièrement fragile. » 10 km/h, c’est la vitesse à laquelle une tête heurte le sol si on se laisse choir droit comme un « i » sans opposer de résistance. 10 km/h, c’est aussi à peine plus que l’allure d’un footing…

Quand légèreté rime avec protection

L’équation est donc la suivante : comment convaincre les irréductibles réfractaires au casque de protéger leur crâne ? Avec le soutien de la fondation Maif, Rémy Willinger  et son équipe ont mis au point un bandeau de protection qui se veut le compromis idéal entre confort et sécurité. Pesant moins de 100 g et épais de 13 mm, l’objet est suffisamment souple pour se plier et tenir dans une poche, mais « assure tout de même une protection optimale de la tête en cas de chocs allant jusqu’à 16 km/h », fait valoir le chercheur. Fruit d’un travail de recherche de deux ans au cours duquel beaucoup de matériaux ont été testés, le bandeau est constitué d’une multicouche de polyuréthane viscoélastique. Mou au toucher, il se durcit en cas de choc.
Mais pourquoi un bandeau ? « La forme découle d’un constat simple, indique Rémy Willinger. Les études d’accidentologie montrent que dans 93 % des cas de traumatismes crâniens de cyclistes, c’est le côté du crâne qui est touché et très rarement le sommet. »

Le casque a fait ses preuves

Pour le chercheur, il ne faut pas pour autant jeter le casque aux orties, bien au contraire. Ceux pour qui la sécurité passe avant l’esthétique et le confort auront tout intérêt à privilégier le casque qui, plus épais, « protège des chocs allant jusqu’à 20 km/h et reste donc la meilleure protection. »
Pour les réfractaires du couvre-chef, le bandeau, en protégeant les parties les plus vulnérables de la tête, constitue néanmoins un bon compromis pour se protéger à vélo, mais aussi lors d’activités telles que le skateboard, le ski ou même la randonnée. Cerise sur le gâteau, ce bandeau commercialisé par la marque Okyl est personnalisable. Encore une bonne raison de l’adopter.

Ronan Rousseau

Challenge Au boulot à vélo : chaque kilomètre compte !

au boulot à vélo bannièreQue vous portiez casque ou bandeau, ou préfériez rouler les cheveux au vent, rejoignez le mouvement du défi Au boulot à vélo. L'université y participe pour la deuxième fois, et pour la première année aux côtés du CNRS. Chaque kilomètre parcouru entre le 19 juin et le 2 juillet compte, et l'inscription est encore possible !

Focus

Terrasses du numérique 2017 : l'université en métamorphose

L’Université de Strasbourg et l’Université de Haute-Alsace invitent tous les personnels universitaires à participer à la 4e édition des Terrasses du numérique, qui se déroule vendredi 7 juillet, au Centre de culture numérique (CCN) de l’Université de Strasbourg.

Lors de cette journée seront proposés des conférences, des ateliers, des stands de démonstration et des retours d'expériences s'articulant autour de la thématique principale de « La donnée à l'université ».
Une occasion offerte pour découvrir, échanger et partager collectivement sur la question du numérique et de ses enjeux à l’université.
Cet événement est gratuit et se déroulera à l'Atrium, sur le campus de l’Esplanade. L'événement pourra également être suivi sur CanalC2.

Focus