Université en action

Bonne rentrée à tous !

Après une pause estivale qui, je l'espère, a été propice à un repos bien mérité, je tiens, en cette première rentrée de l'Université de Strasbourg, à exprimer à chacune et chacun d'entre vous ma confiance pour mener à bien les missions, projets et tâches qui rempliront notre quotidien.

Le premier semestre 2009 a été particulièrement dense, mais nous avons su prendre la mesure de la dimension nouvelle de notre université tout en répondant aux exigences d'une actualité forte. Cela n'a été possible que grâce à l'engagement et bien souvent au dévouement des personnels et des enseignants-chercheurs que je me dois de souligner.

Certes il nous reste du chemin à parcourir pour, dans le cadre original que nous nous sommes donné, imaginer des solutions innovantes, valoriser les atouts de l'Université de Strasbourg et lui donner ainsi la place qui lui revient. Mais je ne doute pas que nous saurons ensemble relever ces défis.

C'est une nouvelle année universitaire qui commence et c'est pour chacune et chacun d'entre nous surtout l'occasion de nous consacrer à nouveau à nos études, nos recherches, notre enseignement et toutes nos missions au quotidien. Je vous souhaite beaucoup de succès dans tous vos projets.

Alain Beretz, président de l'Université de Strasbourg

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Contrat quadriennal signé

Le contrat quadriennal de l'Université de Strasbourg pour 2009-2012, voté par le Conseil d'administration le 7 juillet dernier, a été signé le 23 juillet à Paris par la Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse, et le président de l'université, Alain Beretz.

Découvrez le texte intégral.

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Grippe A/H1N1, où en est-on ?

Réponses de Jean Déroche, secrétaire général de l'université.

L'Université de Strasbourg est prête à répondre aux conséquences d'une pandémie grippale.
Le plan de continuité de ses activités dont elle s'est dotée a été diffusé à l'ensemble des responsables que compte l'établissement, le 17 juillet dernier.
Ce plan, qui sera prochainement soumis à toutes les instances concernées de l'université, tient rigoureusement compte des recommandations énoncées par les pouvoirs publics et répond scrupuleusement aux différentes caractéristiques qu'un tel plan doit comporter. Il détaille l'organisation de l'établissement suivant le degré de risque sanitaire, tel que défini par les autorités compétentes en fonction de l'évolution de la situation.

Nous sommes en phase d'alerte à la pandémie grippale (5a), l'université fonctionne normalement. Quelles sont toutefois les modalités particulières prises par l'Université de Strasbourg ?

  • D'ores et déjà, une cellule de crise a été mise en place. Elle se réunira régulièrement pour faire le point sur la situation. D'autre part, une liste de personnes mobilisables en cas de pandémie a été constituée.
  • Des consignes ont été élaborées et seront tout prochainement transmises aux agents d'entretien pour la collecte des déchets .
  • Les commandes sont en cours pour les masques de protection et les produits hydro-alcooliques. Chaque bâtiment sera prochainement équipé d'un stock de masques dont l'utilisation sera prescrite en fonction de l'évolution de la situation.
  • Un dispositif d'information est prêt notamment via le site de l'université afin de mieux connaître cette grippe et les consignes d'hygiène simple qui s'adressent à tous, étudiants et personnels.  Une adresse dédiée est accessible (uds-info-pandemie@unistra.fr) et permet d'être mis en relation avec les services médicaux de l'établissement et d'obtenir de leur part des réponses à des questions qui ne seraient pas traitées sur le site.

En phase de pandémie déclarée (phase 6), l'établissement sera fermé.
Quel est le plan prévu pour assurer la continuité des cours  et le fonctionnement de l'établissement ?

Dans l'hypothèse extrême d'une fermeture de l'université rendue nécessaire en raison d'un risque sanitaire paroxystique, le plan de continuité prévoit le fonctionnement de la cellule de crise qui aura pour rôle de veiller à ce que la continuité des missions essentielles imparties à l'établissement soit assurée.
La liste des personnels mobilisables permettra de garantir que, soit ponctuellement dans la grande majorité des cas, soit plus durablement dans de très rares situations, les agents correspondants puissent être sollicités pour intervenir et faire de sorte que :

  • l'accès aux ressources pédagogiques et documentaires soit préservé,
  • les infrastructures de communication (réseau, téléphonie) soient opérationnelles en continu,
  • le maintien en condition des équipements scientifiques et le bien-être des animaux de laboratoire soient assurés,
  • la paie des personnels de l'université soit versée en fin de chaque mois.

Il faut savoir que d'ores et déjà l'environnement numérique de travail (ENT) des étudiants permet l'accès à des nombreuses ressources pédagogiques. L'université vient tout récemment d'obtenir des crédits afin d'étendre la création de podcasts permettant de se doter de cours en ligne supplémentaires dans les prochaines semaines. L'université travaille également à l'accroissement du nombre de connexions simultanées sur ses serveurs afin de rendre le service plus performant.
L'atteinte d'un tel degré dans les mesures à prendre apparaît pour l'heure purement théorique mais il importe de savoir que l'université s'est organisée pour faire face aux scénarios de crise les plus extrêmes et qu'elle est, pour ce faire, en relations constantes avec, naturellement, ses partenaires habituels que sont le Rectorat, le CROUS, le CNRS ou l'Inserm, mais encore avec la Préfecture de Région ou la DRASS.

Quel est le message spécial que vous souhaitez adresser aux étudiants et aux personnels  ?
J'invite tous les personnels et les étudiants à rester vigilants et à consulter régulièrement leur messagerie, le site dédié et l'Actu pour connaître l'évolution de la situation.
Ceci dit, toutes les mesures dictées par une éventuelle détérioration de la situation sanitaire ont été envisagées pour assurer la sécurité de tous.
C'est donc confiant dans l'état de notre préparation à l'égard de ce risque que je souhaite à tous une excellente rentrée universitaire 2009.

Propos recueillis par Agnès Villanueva

Pour en savoir plus

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Bernard Ancori, vice-président Sciences en société

Travailler à tisser des liens entre le monde universitaire et la société est la mission que s'est vu confier Bernard Ancori, vice-président Sciences en société de l'Université de Strasbourg.

Sciences en société, c'est un concept encore mal cerné par la plupart d'entre nous. Pouvez-vous l'expliciter ?

L'idée principale qui sous-tend la démarche de Sciences en société, c'est que l'université doit s'insérer plus profondément que par le passé dans la cité et réciproquement. On a longtemps considéré que l'université devait diffuser unilatéralement vers la cité les connaissances qu'elle produisait. Il y avait ainsi d'un côté les savants, et de l'autre des profanes. Sans abandonner une telle perspective, on est désormais également tourné vers une démarche de co-construction entre acteurs académiques et non académiques. Ce type d'expérience existe déjà, ici ou là, sous forme de partenariats entre des laboratoires de recherche en médecine et des associations de malades sur des sujets de recherche. Le regard, le vécu, les besoins des malades enrichissent et orientent la démarche des chercheurs. Il faudrait étendre ce type d'expérience à d'autres domaines.

Y a-t-il des freins à la mise en place de ce nouveau concept ?

Evidemment ! Du côté des universitaires, je croise beaucoup de collègues acquis au concept, mais qui renoncent faute de temps et d'énergie à investir dans ce type de projet, qui n'était pas valorisé jusqu'à présent dans une carrière d'enseignant-chercheur - cela vient de changer avec le décret reconnaissant la multiplicité des tâches assignées aux enseignants-chercheurs. Du côté de nos partenaires institutionnels, il y a pour l'instant une frilosité politique, liée à mon avis au fait que personne ne voit encore très bien où est le bénéfice à tirer de ce genre d'expérience, ni la prise de risque associée. Or, à mon avis le risque politique est nul et le bénéfice assuré. C'est pourquoi je crois que l'émergence d'expériences de ce type est inéluctable et bénéfique pour tous. D'abord pour l'université, qui a acquis un début d'autonomie avec la LRU, ce qui l'oblige à faire face à un certain désengagement de l'Etat, son unique interlocuteur jusqu'à maintenant. Il est donc absolument vital qu'elle s'ancre mieux dans son territoire, qu'elle travaille plus étroitement avec l'ensemble de ses partenaires locaux, et non seulement avec les entreprises dans la perspective traditionnelle de valorisation de la recherche. Ce n'est pas seulement une idée généreuse de partage du savoir, c'est une mutation identitaire absolument nécessaire pour l'institution. Ensuite, ce partage ne peut qu'être bénéfique pour les acteurs non académiques, qui ont tout à gagner, dans nos sociétés de la connaissance, à des collaborations nouvelles et plus étendues avec le monde universitaire.

Concrètement, y a-t'il des projets dans les tuyaux ?

Il y a deux grands types de projets qui devraient, je l'espère, aboutir à moyen terme.

Le premier concerne ces fameux partenariats de recherche entre laboratoires et associations. Un dispositif existe déjà en Ile-de-France, piloté par la Région, qui lance régulièrement des appels à projets sur un thème de recherche précis, avec un budget sur une ou plusieurs années, les Picri*. Laboratoires et associations doivent y répondre conjointement et y travailler ensemble sur la durée du contrat. Les thèmes sont très variés, cela peut-être « former l'ingénieur aux thématiques citoyennes », « accès aux soins et aux droits des personnes sans habitat », etc.

L'autre projet consiste à mettre en place des cellules d'expertise socio-techniques dans l'université, liées à certaines conséquences fâcheuses du développement des sciences et technologie sur la vie des citoyens. Ces cellules, composées d'experts universitaires et non universitaires, pourraient être saisies pour partager leurs connaissances, afin d'éclairer le débat sur un conflit d'intérêt, et de chercher, avec l'ensemble des protagonistes, des solutions propres à satisfaire tout le monde. A l'Université de Strasbourg, on pense se concentrer au départ sur les champs liés de l'environnement, de la santé et de la nutrition. A plus court terme, nous projetons d'organiser, encore avant la fin de cette année, un débat citoyen autour des antennes-relais, et autres bornes wifi, et de leurs éventuels effets néfastes sur notre santé.

Propos recueillis par Caroline Laplane

* En savoir plus sur les Picrihttp://www.iledefrance.fr/recherche-innovation/dialogue-science-societe/partenariats-institutions-citoyens-picri/

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Eucor fête ses 20 ans

Consultez le programme des 20 ans d'Eucor sous forme pdf.
La version imprimée sera disponible mi-septembre.

Contact :
EUCOR > Confédération Européenne des Universités du Rhin Supérieur
8 rue des Ecrivains - 67000 Strasbourg - France
Tél. 03 88 14 00 94
http://eucor-uni.orghttps://mce_host/maito:sabine.garrels@eucor-uni.org

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Le Tour des services : Service des affaires juridiques

Regroupé dès novembre 2008 en préparation de la fusion, le Service des affaires juridiques, dirigé depuis début janvier par Jean-Luc Romain, est formé d'une petite équipe qui doit faire face à une activité exponentielle.

Comment s'est passée la fusion ?
La fusion s'est faite assez naturellement. A l'Université Marc Bloch et à Robert Schuman, d'où je viens, le service juridique se résumait à une personne, et nous avions l'habitude de travailler ensemble sur certains dossiers. A l'Université Louis Pasteur, le service avait des effectifs plus étoffés - trois personnes- mais deux d'entre-elles ont quitté l'établissement à l'automne dernier. Notre équipe s'est donc naturellement constituée avec les 3 personnes qui restaient - au final, une de chaque ex-établissement-, et une quatrième recrutée à l'extérieur. Nous sommes une petite équipe de juristes généralistes, mais avec des parcours différents qui nous ont amenés à développer des compétences complémentaires.

Quelles difficultés avez-vous rencontrées ?
On a dû faire face, avec un effectif réduit à trois personnes depuis janvier 2009 (pour des raisons conjoncturelles), à une forte charge de travail liée à la fusion (nouveaux statuts, harmonisation des procédures), à la mise en place de la loi LRU, et au redimensionnement de l'établissement. Puis le mouvement de contestation dans les universités a impacté notre activité : chaque fois qu'il y a eu atteinte aux biens de l'université, il a fallu porter plainte...

Par ailleurs, comme tous les services juridiques, nous sommes confrontés à un  problème récurrent : les collègues techniciens ou gestionnaires sont dans leur logique professionnelle. Notre demande de respect de la légalité ou des procédures apparaît comme une trop lourde contrainte. Pourtant, ces procédures (formaliser a minima la contractualisation, par exemple) est le seul moyen de ne pas placer l'administration dans des situations très difficiles si les choses tournent mal. Le respect de l'obligation de motivation des décisions défavorables ou l'indication des délais et voies de recours, par exemples, permettent facilement d'améliorer la sécurité juridique des actes de l'université.

Quelles sont vos missions ?

  • Le soutien juridique aux services et composantes (consultations, transaction),
  • la rédaction ou l'aide à la rédaction de statuts,
  • la lecture préalable des conventions, la gestion des conventions et autorisation d'occupation du domaine de l'université (un travail très volumineux !!!),
  • la représentation de l'administration devant les différentes juridictions. Si ce n'est pas obligatoire, nous évitons d'avoir recours au service des avocats. Les procédures, 10 à 12 nouvelles chaque année, portent généralement sur des problèmes de scolarité, de diplôme, de recrutement, de différents avec des agents contractuels, de litiges avec les fournisseurs.
  • Nous assurons le secrétariat des sections disciplinaires, juridictions administratives spécialisées de premier niveau. Celle compétente pour les usagers statue essentiellement sur des dossiers relatifs à des fraudes ou à des tentatives de fraudes aux examens. Cela représente 30 à 40 dossiers par an.

Quels sont vos projets ?
A la rentrée, nous serons normalement cinq personnes. Nous envisageons donc de développer un certain nombre de projets : diffuser des fiches de procédure à jour (procédure type pour un recrutement, convention de stage à l'étranger type, etc.), proposer une revue de presse juridique. Egalement reprendre une base de données des conventions qu'avait initiée l'ULP, et qui permettrait à tous de consulter et imprimer les conventions signées par l'établissement, et à certaines personnes spécialement habilitées et formées d'alimenter cette base. Le logiciel existe, mais il faut l'affiner et le perfectionner pour développer ces possibilités. Enfin, nous aimerions nous attaquer au difficile et épineux problème de l'assurance à l'Université de Strasbourg. Aujourd'hui, il n'existe pas de stratégie d'assurance -sauf pour le parc automobile-, mais plutôt des initiatives isolées. De mon côté, je pense qu'il faut renforcer la couverture de l'établissement. Bien sûr, c'est un travail de fond, qui mobilisera du temps et de l'énergie de l'ensemble des services et composantes.


Propos recueillis par Caroline Laplane

Les données clés du service juridique

  • 4 personnes, 5 normalement dès la rentrée
  • Implantation : 1er étage de l'Institut Le Bel haut
  • Contact :
    jeanluc.romain@unistra.fr
    03 68 85 11 22

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Point sur les inscriptions

Les inscriptions 2009/2010 à l'Université de Strasbourg : un double challenge.

Dans le processus de réunification des trois universités de Strasbourg - et de l'intégration de l'IUFM -, il restait une dernière étape technique majeure à franchir : la fusion des trois bases de données contenant toute l'offre de formation et toutes les données étudiants pour les trois établissements.

A cette fusion s'ajoutait la mise en place d'une nouvelle version aussi bien du logiciel utilisé par les scolarités (appelé APOGEE) pour alimenter cette base de donnée que des applications permettant les inscriptions ou réinscriptions en ligne. Ces nouvelles versions sont en fait des évolutions majeures qui ont nécessité la mise en place de ressources humaines et informatiques spécifiques par l'Université.

Un calendrier extrêmement serré et d'autres facteurs de complication.

La fusion des bases concernant toutes les données enregistrées depuis 1998 ne pouvait se faire qu'en été, une fois les derniers résultats de juin saisis par les scolarités et avant toute nouvelle inscription. Le temps pour les services informatiques et l'équipe APOGEE mise en place spécialement depuis plus d'un an par l'Université de procéder aux opérations de fusion puis de validation de données, et de dernière mise en place des applications d'inscription.

Tout l'été, des personnels de ces équipes ont travaillé pour permettre l'inscription du plus grand nombre d'étudiants avec le moins de difficultés possibles. Pour autant, la rentrée et les inscriptions ne furent pas faciles tant pour les étudiants que pour les scolarités.

De nombreux facteurs peuvent l'expliquer. Tout d'abord, l'affluence du nombre de demande d'inscription des étudiants, après un long mois d'attente et d'angoisse, a engorgé en partie les serveurs. D'autre part, un certain manque de stabilité des applications d'inscription en ligne ou du logiciel de paiement par carte bancaire développées pour une agence nationale (l'AMUE) par des sociétés de services informatiques a entrainé un grand nombre de rejets d'inscription les deux premières semaines. Enfin, la mise en place de la délivrance de la nouvelle carte d'étudiant « Mon pass campus Alsace » a encore alourdi le processus d'inscription pour cette rentrée 2009.

Des équipes sur le pied de guerre.

Mais la plupart des difficultés ont été traitées par les services informatiques et la cellule « APOGEE » : mise en place de serveurs de secours, stabilisation des applications d'inscription et du module de paiement par carte bancaire, de procédures alternatives de vérification des autorisations d'inscription en année supérieure, d'une équipe de contractuels pour palier aux engorgements de dossiers dans les scolarités pour accélérer la délivrance des Pass Campus

« S'il est bien normal que les étudiants ayant rencontré des difficultés pour s'inscrire soient mécontents, il faut bien se rendre compte de la quantité de travail accompli pendant l'été qui a permis au final que cette rentrée qui s'annonçait très compliquée ne se passe au final pas si mal que ça », déclare Michaël Gutnic, chef de projet « APOGEE ». Une situation qui semble s'éclaircir de jour en jour et qui devrait tendre à la normale d'ici la fin du mois.

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Audit interne késako

Le Service d'audit interne a été créé au 1er janvier 2009 à l'occasion de la mise en place du nouvel organigramme de l'Université de Strasbourg. C'est le plus petit des services, puisqu'il se compose actuellement d'un unique auditeur, Jean-Emmanuel Rudio.
Le Service d'audit interne est rattaché à la présidence, mais dépend fonctionnellement du Comité d'audit de l'université, dont la création sera prochainement soumise au Conseil d'administration de l'université, de concert avec l'adoption de la charte de l'audit interne de l'établissement. Le comité et la charte d'audit visent à garantir l'indépendance et l'objectivité de l'audit interne au sein de l'établissement et d'en définir les modalités de mise en œuvre.

Qu'est ce que l'audit interne ?
L'IFACI* le définit ainsi : « L'audit interne est une activité indépendante et objective qui donne à une organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations et lui apporte ses conseils pour les améliorer. (…) ».

C'est donc une activité de contrôle « de second niveau » portant sur le contrôle interne mis en place par chaque responsable opérationnel dans son champ de compétences. Son but est de donner l'assurance, tant à la direction de l'établissement qu'aux responsables concernés, que les dispositifs de gestion mis en place répondent à quatre objectifs : respecter les dispositions légales et  réglementaires, préserver le patrimoine de l'université, garantir la fiabilité et l'intégrité des informations  et atteindre les objectifs fixés avec efficacité.
Cette évaluation est réalisée, conformément à la charte d'audit, de façon participative, transparente et contradictoire avec les responsables concernés et aboutit, le cas échéant, à des recommandations d'amélioration qui leur sont adressées. Un rapport d'audit complété d'un plan d'actions vient clôturer chaque mission.
L'audit interne a ainsi un double rôle d'évaluation des dispositifs de gestion et de conseil.

Qu'est-ce qui est audité par le Service d'audit interne ?
L'audit interne n'est pas une inspection ! Ce sont les procédures et l'organisation qui sont auditées et évaluées, pas les personnes. L'audit interne est potentiellement amené à intervenir dans tous les domaines de l'activité de l'université, dès lors que coexistent des objectifs à atteindre et des risques pouvant en empêcher l'atteinte.
Cette notion de risque est fondamentale ici, puisque c'est sur la base d'une identification et d'une évaluation des risques (on parle de « cartographie des risques ») que sont déterminés les domaines ou processus les plus critiques pour l'université (gravité des conséquences et probabilité d'occurrence du risque élevés). Ce sont ces domaines ou processus qui devront être audités prioritairement.
Les missions d'audit s'inscrivent dans une planification pluriannuelle, basée sur l'analyse des risques, qui est arrêtée par le comité d'audit. Une première cartographie des risques est en cours de réalisation.
Chaque responsable opérationnel (chef de service, directeur de composante ou d'unité…) peut bien entendu demander au comité d'audit de prévoir une mission d'audit ponctuelle dans son champ de compétences, s'il en éprouve le besoin et l'utilité. Le comité d'audit déterminera si la mission peut être programmée et dans quels délais il en confie la réalisation au service d'audit interne.

L'Université de Strasbourg, première université de France…
Si l'audit interne est largement répandu dans les grandes entreprises du secteur privé, il tend à se mettre en place progressivement dans le secteur public. Signalons ici que l'Université de Strasbourg, par une délibération du Conseil d'administration du 14 avril 2009, est la première université française à adhérer à l'IFACI et à s'être ainsi dotée d'un Service d'audit interne.

A noter : pour développer cette fonction nouvelle et l'inscrire dans un réseau de coopération, le Service d'audit interne de l'Université de Strasbourg organise les 17 et 18 septembre les premières « rencontres de l'audit interne de l'enseignement supérieur et de la recherche » qui réunira des auditeurs internes de quelques établissements ayant déjà mis en place ou s'engageant dans la démarche d'audit interne : Université de Genève (CH), Université de Louvain (BE), CNRS, Universités de Nancy, UPMC (Paris 6)…

Contact : J.E. Rudio - 03 68 85 07 32

* IFACI : Institut français de l'audit et du contrôle internes. L'IFACI est, en France, l'association professionnelle chargée de représenter la profession d'audit interne, de promouvoir son développement et de servir les auditeurs internes.

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L'Université de Strasbourg ressent avec douleur la disparition d'Adrien Zeller

Adrien Zeller lors de l'inauguration de la plateforme de biologie

L'Université a appris avec tristesse le décès d'Adrien Zeller. Au nom de l'ensemble de la communauté universitaire, la présidence a pris les dispositions suivantes :

  • Dans un communiqué de presse du lundi 24 août 2009, Alain Beretz a exprimé l'émotion qu'a suscitée au sein de la communauté universitaire de Strasbourg, la disparition brutale d'Adrien Zeller, président du Conseil régional d'Alsace.
  • Dans un courrier au premier vice-président de la Région, il a adressé ses condoléances aux élus du Conseil régional et à l'ensemble des personnels de la Région Alsace.
  • Il a représenté l'université lors de la cérémonie célébrée le jeudi 27 août en la cathédrale de Strasbourg.
  • Une annonce au nom du président, des enseignant-chercheurs, des personnels administratifs et techniques et des étudiants de l'Université de Strasbourg est parue dans la presse locale du 27 août 2009.

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Des travaux au CFMI et sur les grilles du Palais U

  • L'aménagement du Centre de formation des musiciens intervenants (CFMI) à Sélestat.

Le Centre de formation de musiciens intervenants est installé dans les locaux de l'Institut universitaire de formation des maîtres(IUFM), site de Sélestat, depuis 1987. Malgré la diversité des fonctionnalités des espaces attribués au CFMI et leur nécessaire modularité, ceux-ci présentent aujourd'hui des problèmes d'exiguïté et de compatibilité avec les activités de l'IUFM. Outre ces problèmes d'inadéquation, le projet de développement du CFMI en termes de perspective pédagogique et de production artistique exige des espaces plus importants et mieux adaptés.

Le principal objectif de l'opération est d'accompagner le projet pédagogique du CFMI, dont l'exigence générale est celle d'un ensemble cohérent par l'aménagement de l'aile Est du bâtiment de l'IUFM du site de Sélestat (1 200 m² utiles).
Le projet comprend la réalisation d'un ascenseur sur 5 niveaux, la réalisation d'un élévateur pour personnes handicapées, la création de sanitaires conformes à tous les étages, la rénovation complète de quatre étages et l'aménagement d'une ancienne chapelle.
Budget opération : 2 402 000 € (ministère de la Culture, Conseil général 67, ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche)
Maîtrise d'œuvre : Baussan Palanche - Architectes, Strasbourg
Planning travaux : septembre 2009 - juillet 2010

  • La rénovation des grilles du Palais U.

L'ensemble du campus universitaire y compris le Jardin botanique est clôturé par des grilles en ferronnerie posées sur un mur bahut en grès. De part et d'autre du Palais yniversitaire les clôtures sont richement décorées à l'image des décors intérieurs et extérieurs de ce dernier.
Autour du reste du campus, les clôtures sont plus simples. Elles ont été réalisées rapidement après la construction du Palais .Les plans d'origine des clôtures, retrouvés aux archives municipales, sont datés de 1884.
Les clôtures ont été peu modifiées depuis leur construction. Toutefois, les piliers en grès des larges portails avec portillons latéraux ont été remplacés par de simples poteaux en métal.
Les clôtures sont actuellement dans un état de dégradation très avancée. Leurs aspect n'est pas en rapport avec le prestige du bâtiment qu'elles abritent.
En dehors des désordres visuels, les aspects sécuritaires sont également en jeu. En effet certains piliers menacent de s'effondrer. L'objectif est de redonner à cet ensemble une bonne stabilité et son aspect d'origine.

Budget opération : 450 000 euros
Maîtrise d'œuvre :
Direction du patrimoine immobilier - Jean-Chrsitophe Brua, architecte
Planning travaux :
septembre 2009 - fin été 2010

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La station Universités perd son "s"

Le 21 septembre prochain, Alain Béretz, président de l'Université de Strasbourg, et Roland Ries, maire de Strasbourg et président de la CTS, vont retirer un "s" sur le panneau "Universités" de la station de tram du même nom, sur le boulevard de la Victoire. Celui-ci sera donc mis en conformité avec l'histoire... c'est-à-dire avec l'université unique, sans s ! Cet acte éminemment symbolique sera suivi d'une visite de l'Agora par l'ensemble des officiels.

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Nouveau logo de l'IUT Robert Schuman

Dans sa volonté de s'adapter au nouveau contexte universitaire et de se donner un nouvel élan en cette rentrée 2009, le logo de l'IUT Robert Schuman a évolué pour se rapprocher de celui de l'Université de Strasbourg.

Du rouge carmin, il est passé au bleu « Université de Strasbourg » et il intègre en base-line « Université de Strasbourg » comme un socle sur lequel il repose.
Ce logo constitue le premier pas dans le renouvellement identitaire de l'IUT qui proposera très prochainement un nouveau site internet grand public, toujours dans la mouvance de la charte graphique de l'Université de Strasbourg, et de nouveaux documents de communication.

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ENTRETIEN

Bernard Ancori

« Il est désormais vital pour l'université de tisser un lien plus étroit avec la société »

CHIFFRES EN TÊTE

 

Suivi des bacheliers 2003 dans l'enseignement supérieur alsacien

  • 8 665 bacheliers suivis
  • 38% des inscrits en licence atteignent un niveau bac+3 en 3 ans
  • 14% des inscrits en licence atteignent un niveau bac+5 en 5 ans.

Tous les chiffres

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