Université, composantes et services
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Vous avez dit "chantier" ?

Vu du ciel − ou plutôt du dernier étage de la tour de chimie – on comprend bien pourquoi le campus central nous semble un peu boueux et vaguement encombré, ces temps-ci... Le chantier du parc urbain bat son plein, avec son cortège d'engins de chantiers, de circulation un peu compliquée, de montagnes de terre. Patience : un jour on pourra pique-niquer ou faire la sieste sur les pelouses...

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Parc central : les desseins des paysagistes

Les paysagistes Agnès Daval et Bruno Steiner ont conçu le parc central du campus Esplanade dans le cadre de l’Opération campus. Pour les cofondateurs de Digitale Paysage, ce projet, mené avec de nombreux acteurs de l’Université de Strasbourg, a une saveur toute particulière. 

« C’est un grand honneur d’avoir été retenus début 2011 pour l’aménagement du parc central sur le campus Esplanade », confie d’abord Agnès Daval. Pour elle et son associé, Bruno Steiner, ce projet avait un double intérêt : « Avec ses 10 hectares, c’est le plus grand parc de la ville de Strasbourg, ce projet représente donc un véritable enjeu d’aménagement urbain. En outre, il s’agit de l’université soit des usagers, des codes et des fonctionnements particuliers », explique la paysagiste-conceptrice.
Un plan guide et un cahier des charges établi par la Mission campus, et notamment Edouard Manini, ont servi de base à la réflexion des paysagistes sur les tranches 2 et 3 du projet ; la première qui consistait à mettre en place un nouveau sens de circulation des véhicules sur ce campus et à créer de nouveaux parkings arborés était, à l’époque, en cours de réalisation (L’Actu n°39 du 11 mars 2011).
Point de départ, le campus Esplanade. Héritage d’une certaine modernité, il est construit autour d’un équilibre harmonieux et assez complexe entre des objets architecturaux qui dialoguent et se complètent. Mais avec la densification du campus, de nouvelles pièces sont venues s’ajouter et ont eu du mal à s’intégrer. 

Un travail collaboratif 

« Il nous a donc semblé important de trouver une règle du jeu pour ordonner tout cela et surtout trouver une vraie stratégie des espaces verts, jusque-là inexistante », explique Bruno Steiner. Pour les deux professionnels de Digitale Paysage, il était essentiel de travailler en collaboration avec le personnel de l’université. « L’esquisse résulte d’un dialogue entre la Mission campus et les membres de l’équipe de maîtrise d’œuvre lors d’ateliers de travail, nourris de réunions avec différents services (DPI, Dali, etc.), acteurs mais aussi partenaires de l’université (CUS et gestionnaires des réseaux d’eau et de télécommunications) », souligne Agnès Daval. Cette collaboration s’est notamment renforcée pour la phase d’avant-projet sommaire pour vérifier la faisabilité de l’esquisse et son adéquation avec le fonctionnement du campus et ses contraintes techniques, et ainsi aboutir à la phase d’avant-projet détaillé.
Le concept proposé a finalement plusieurs fondements. Au niveau architectural et urbain, l’objectif est de créer les conditions d’une plus juste cohabitation entre le patrimoine des Trente glorieuses et les nouvelles donnes liées aux développements passé et futur de l’université. « Il s’agit d’insuffler un peu de jeu dans la composition formelle d’origine pour créer un vrai ciment végétal et paysager fédérateur. » 

Permettre de multiples appropriations 

Cette approche architecturale urbaine de l’espace public doit être conciliée avec une approche environnementale et écologique de celui-ci. « Nous n’avons pas souhaité arrêter des formes finies mais plutôt accompagner un processus d’évolution et de transformation lente via l’absence de bordures de délimitation des espaces verts et leur juxtaposition avec le stabilisé des allées susceptible de se végétaliser selon la fréquentation. » Des critères touchant à l’écologie et aux modes culturales des plantes ont aussi été pris en compte dans la sélection des gammes végétales pour assurer une plantation durable dans le temps et nécessitant un entretien minimum. Le parc a, enfin, un fondement social : il devra être un espace d’appropriation par ses habitants. « De nombreux usages sont prévus par le projet mais pas de façon fonctionnaliste : le parc ira à la rencontre des pratiques en démultipliant au maximum les possibles. »
Depuis le premier coup de pelle donné à l’automne 2013, Digitale paysage conduit les travaux du parc central à travers Amandine Balandier et Serue Ingénierie. Ensemble, ils coordonnent les entreprises qui travaillent simultanément sur le chantier, s’assurent que les travaux sont en conformité avec les préconisations et procèdent aux ajustements nécessaires. « Quand le parc verra le jour, une image radicalement différente de l’université en jaillira », se félicite Agnès Daval. 

Floriane Andrey

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Bourses d’études : la campagne 2014-2015 est lancée

Depuis 2010, l’Université de Strasbourg propose des bourses financées par des dons à la Fondation Université de Strasbourg et à la Fondation pour la recherche en chimie. Pour la campagne 2014-2015, lancée lors des Journées des universités les 6 et 7 février derniers, elles comptent sur le soutien des composantes pour promouvoir ce dispositif. 

« J’habite en cité U et la bourse du Crous ne suffit pas pour payer ma chambre. Si je n’avais pas eu cette bourse Université de Strasbourg, j’aurais dû travailler ou faire un prêt étudiant pour subvenir à mes besoins », confie Cédric Dosch, étudiant en 1re année de licence Musique et musicologie à la Faculté des arts. Depuis la rentrée 2013, le jeune homme de 17 ans bénéficie d’une bourse financée par des dons à la Fondation Université de Strasbourg. Comme lui, quelques 80 étudiants de l’université profitent de ce dispositif actuellement. Il existe huit types de bourses dont sept attachées à un domaine spécifique d’études, la dernière pouvant être attribuée à tous les étudiants qui s’inscrivent à l’Université de Strasbourg quel que soit leur projet. Sur les quatre dernières années, 1,3 million d’euros a été collecté pour permettre aux étudiants en difficultés financières d’être aidés pendant toute la durée de leur cursus.
La campagne 2014-2015 a été lancée lors des Journées des universités les 6 et 7 février derniers. Les personnes intéressées par le dispositif peuvent se rendre sur le site dédié, bourses.unistra.fr. Créé cette année, ce portail unique donne des informations sur toutes les bourses et permet aux lycéens de voir, en quelques clics, s’ils y ont droit. 

Un public lycéen difficile à capter

« Chaque année, c’est un vrai challenge de promouvoir ces bourses », explique Frédéric Lichtenberger, chargé de communication et de marketing à la Fondation Université de Strasbourg. « Nous ciblons les lycéens mais malheureusement, au moment du lancement des campagnes, ce public, en pleine préparation du bac, a autre chose à penser », ajoute Stéphanie Loison, responsable du pôle « distribution » des fondations. Les deux fondations déploient tout un arsenal d’outils de communication pour promouvoir les bourses d’études : partenariats avec le Crous, le rectorat et l’Onisep, campagnes Facebook, présence sur le portail web de l’Unistra, etc. « Depuis l’année dernière, nous avons aussi mis l’accent sur les Journées des universités et la Journée portes ouvertes en distribuant des tracts », confie Stéphanie Loison. Les fondations comptent aussi sur le soutien de toutes les composantes de l’université pour promouvoir le dispositif et met à leur disposition un kit de communication sur simple demande.
Chaque année, depuis 2010, le nombre de bourses évolue pour arriver aujourd’hui à une soixantaine. « Je suis encore mineur et j’ai beaucoup de dépenses en perspective avec notamment le matériel pour mes études, le permis de conduire et la voiture ; cette bourse est une garantie pour mon avenir ! », assure Cédric Dosch. 

Floriane Andrey

  • La Fondation Université de Strasbourg et la Fondation pour la recherche en chimie mettent à disposition des composantes des outils pour promouvoir les bourses d’études. Pour en disposer, les composantes peuvent se rapprocher de Frédéric Lichtenberger (par courriel ou au 03 68 85 51 56).

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Du nouveau à l'Espé

Philippe Clermont a été nommé directeur de l'École supérieure du professorat et de l'éducation (Espé) de l’académie de Strasbourg par un arrêté du 24 janvier dernier. David Cascaro, a lui été élu président du conseil de l’école le 19 décembre 2013.

Philippe Clermont est maître de conférences à l’Université de Strasbourg depuis 2001. De 2000 à 2005, il était directeur adjoint de l’IUFM d’Alsace. Auparavant, il était professeur de lettres et avait une mission de consultant interne de l’académie de Strasbourg pour le fonctionnement des établissements du second degré. Philippe Clermont est à la fois membre de l’équipe de recherche « Configurations littéraires » (EA 1337) et membre associé au Centre d’études et de recherches sur les littératures de l’imaginaire.
David Cascaro, directeur de la Haute école des arts du Rhin depuis 2011, a été élu président du conseil de l’Espé de l’académie de Strasbourg. Il est aussi vice-président de l’association nationale des écoles d’art, membre du conseil d’administration du Centre rhénan d’art contemporain (Crac) d’Altkirch, et, depuis 2012, membre du conseil d’administration du Centre européen d’actions artistiques contemporaines (Ceaac) de Strasbourg.

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Numérique : les bons comportements à adopter

L'Université de Strasbourg est quotidiennement la cible de tentatives de compromission sur ses postes de travail. Dans une grande majorité des cas, l'utilisateur du poste a involontairement effectué une action préjudiciable comme, par exemple, répondre à un "phishing" (hameçonnage) ou installer un virus via une pièce jointe dans la messagerie électronique. La multiplication de ces incidents a incité la Direction informatique à améliorer la sensibilisation des personnels de l'université. Pour ce faire, le Cert Osiris a édité un dépliant rappelant les bons comportements à adopter, autant sur votre lieu de travail que sur votre poste personnel à la maison. 

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Jean-Paul Jacqué remplace Jean Weber à la tête du PEAP

La cérémonie de passation de pouvoir à la tête du Pôle européen d’administration publique (PEAP) s'est déroulée mardi 4 février au Parlement européen dans le cadre des 9es Rendez-vous européens de Strasbourg. Jean Weber a laissé sa place à Jean-Paul Jacqué, professeur émérite de l'Université de Strasbourg.

Le Pôle européen d’administration publique (PEAP) a été créé le 16 novembre 2004. Il réunit l'État et les collectivités locales alsaciennes ainsi que des partenaires pédagogiques strasbourgeois dont l'Université de Strasbourg et son Institut d'études politiques, l'École nationale d'administration, l'Institut national des études territoriales, etc. La création de ce pôle correspond au constat des atouts dont dispose Strasbourg en matière d’enseignement et de recherche dans le domaine de l’administration publique.
Jean-Paul Jacqué, le président entrant, a fait ses études supérieures à la Faculté de droit de Strasbourg où il a été nommé professeur en 1973. Il a été successivement directeur de l’Institut des hautes études européennes (1974-1977), doyen de la Faculté de droit (1977-1981), président de l’Université Robert-Schuman (1983-1990) et secrétaire général de l’Institut international des droits de l’homme (1990-1992). En 1993, il est devenu directeur au service juridique du Conseil de l’Union européenne où il a servi jusqu’en 2008. Il est aujourd’hui professeur émérite à l’Université de Strasbourg. Ses principaux travaux portent sur le droit constitutionnel, le droit européen et les droits de l’homme.

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Le fitness et le bien-être font leur marathon

La huitième édition du marathon fitness et bien-être* se déroulera lundi 17 février à partir de 17 h 30 entre la Halle des sports et le Centre sportif universitaire. 

Événement très attendu chaque année par tous les pratiquants des cours de fitness du Suaps, cette édition s'ouvre à nouveau aux pratiques "bien-être" avec deux lieux, deux ambiances. Le programme fitness se déroulera à partir de 17 h 30 à la Halle des sports avec 45 minutes de cardio-boxe, 45 minutes de zumba, 45 minutes de Global training, une heure de LIA (Low Impact Aerobic) et 30 minutes de Cool Down. Au Centre sportif universitaire, médiation, relaxation et massages sont au programme bien-être.

*sur présentation de la carte étudiant ou personnel avec le sticker sport obligatoire

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Réunions institutionnelles : calendrier 2013-2014

03/201404/201405/2014
<strong>Conseil d'administration - CA</strong>
14 h - Mardi
&nbsp;25&nbsp;15&nbsp;20
<strong>Commission de la formation et de la vie universitaire - ex-Cévu</strong>
14 h - Mardi
&nbsp;11&nbsp;1&nbsp;6
<strong>Commission de la recherche - ex-CS</strong>
14 h 30 - Mercredi
&nbsp;26&nbsp;/&nbsp;7
<strong>Conférence des directeurs de composantes</strong>
14 h 30 - Mardi
&nbsp;18&nbsp;8&nbsp;13

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Liens vers les lettres électroniques utiles