Université, composantes et services
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Service social des personnels : écoute, info, aide

Avant la fusion des universités strasbourgeoises et l’autonomie, les personnels émargeaient à l’action sociale par le biais de l’Académie où travaillait déjà Angèle Peter. Aujourd'hui, l'assistante sociale et responsable du Service social des personnels nous présente son service, ses activités et ses partenaires.

Vous êtes la responsable du Service social des personnels constitué d'une seule personne, vous, pour l'ensemble des agents de l'université. Comment faites-vous ?

Le poste d'assistante sociale est vraiment implanté à l'université en 2010. Créer un service et rendre visible ses missions sont un vrai défi. Pour l’instant, je suis l’unique responsable de service à être à la fois employée et assistante. Parfois un autre regard me manque. Certes, je m'appuie sur un réseau où je peux m'informer et questionner des collègues.
Par contre, faire partie d'un service et être associée aux réunions de directeurs de services me permet de mieux comprendre le fonctionnement de l’université. J’ai besoin de bien connaître l’établissement où je travaille pour mieux répondre aux demandes. Je ne prétends pas avoir tout compris, je me donne jusqu’à la retraite pour cela ! Mais ça va mieux qu'il y a deux ans.

En quoi consiste votre travail ?

Mon travail est d’écouter des agents en activité à l'université, de les informer et de leur faciliter les démarches sur les droits sociaux. J’essaye de les aider dans leurs questions liées au travail mais aussi dans leurs soucis personnels. L’idée est de trouver une solution ensemble. Ainsi, je peux remplir un dossier pour une personne qui n’est pas en mesure de le faire, mais c’est elle qui va le poster !  J'aide aussi les agents à se poser certaines questions, tout en les informant pour qu’ils puissent prendre leur décision en connaissance de cause. Ainsi, on m'a déjà dit : « Vous m’avez ouvert des perspectives ! »
Je fais également 30 à 40 visites par an à domicile ou à l’hôpital, lorsque les gens ne peuvent pas se déplacer.
Les situations en elles-mêmes ne sont pas pires que les années précédentes mais les solutions sont plus restreintes ou compliquées à trouver car partout les moyens sont en baisse.

Quels types de demandes traitez-vous?

Je gère un service social spécialisé au travail. Contrairement à ce l'on pourrait penser, il n’y a pas que des demandes concernant l’aspect financier. 22 % de mon temps est consacré aux problèmes économiques que j'essaye de solutionner en lien avec le Spacs. La santé, 30%, et le travail, 23%, sont deux domaines très liés. Les questions relatives à la situation personnelle, l'environnement social, représentent 25% des demandes. Celles-ci peuvent être multiples : une personne avec des problèmes de santé plus ou moins importants aura des conséquences sur le plan professionnel et le plan personnel. L'objectif est de permettre à l'agent d’être bien à son travail. En 2012-2013, 67% des demandes sont nouvelles.

Avec quels services travaillez-vous ?

Sans partenaires, je n'existe pas vraiment ! En externe, je travaille avec des services sociaux, en particulier ceux des hôpitaux, des associations. Mais mon travail est impossible à mener sans les partenaires à l’interne comme la Direction des ressources humaines (DRH), le Service de santé au travail (SST) et le Spacs, en lien aussi avec la DGS et l'Agence comptable. Avec la DRH et le SST, nous nous réunissons toutes les six semaines pour échanger sur les situations des personnes en difficulté, pour trouver des solutions en interne avec trois regards différents : ressources humaines, social et santé. Nous abordons aussi des aspects davantage collectifs, d’information, de mise en place d’outil partant de cas concrets. Je travaille beaucoup avec les deux médecins de prévention, la Cellule handicap. Je suis également membre du Comité de pilotage de la Cellule bien-être au travail. J’instruis les dossiers de prestations d’aides sociales pour le Spacs.
Le partenariat est important car je ne suis pas décisionnaire, mais je fais des propositions à partir de la réalité vécue au quotidien. Pour l’instant, mes avis ont toujours été suivis. J'ai proposé de créer une Commission d'action sociale qui réfléchit et propose une politique sociale en faveur des agents avec des représentants des personnels, DGS, DRH, Direction des finances, Agence comptable… car le social a besoin de budget. Mon expertise permet de progresser dans ce domaine.

Propos recueillis par Fanny Del

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La musique au programme du numéro 8 d'ActUtv

La Kfet des sciences a accueilli UTV, mercredi 12 juin, pour une émission toute en musique avec des groupes en live, des interviews et un agenda des prochains événements musicaux. En invités plateau : Miss Yella, Akab et My name is not Liz.

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Acteurs de la formation : mieux travailler ensemble

Michel Deneken, premier vice-président et vice-président Formation initiale et continue, a réuni, mercredi 5 juin dernier, les vice-présidents délégués et les représentants des services en lien avec la formation. L’objectif : développer les relations entre politique et administratif. 

Mercredi 5 juin, 14 h, au Nouveau Patio, 21 personnes autour d’une table. De prime abord, cela ressemble à n’importe quelle réunion. Mais celle-ci était quelque peu différente puisqu’elle rassemblait tous les acteurs du secteur formation de l’Université de Strasbourg, politiques et administratifs, à l’initiative de Michel Deneken. « Une université telle que la nôtre ne peut fonctionner sans cette articulation entre l’équipe de présidence et la direction générale des services. Les services doivent se sentir partie prenante des choix politiques », explique-t-il.
L’après-midi a débuté par un tour de table où chacun a pu se présenter, résumer les projets en cours dans son service, exprimer ses attentes et poser ses questions. « Cela permet de mieux se connaître, d’une part, et de se rendre compte, d’autre part, de la diversité des acteurs sur le terrain de la formation, une des grandes missions de l’université », explique Nathalie Hillenweck, vice-présidente déléguée en charge de l’insertion professionnelle. Et selon Danielle Haug, directrice du Service de validation des acquis de l’expérience (VAE), « ce nouveau format de travail permet de mieux connaître les préoccupations actuelles des autres services et améliore la communication entre chacun ».  
La réunion s’est ensuite poursuivie selon un ordre du jour avec les grands chantiers du secteur (Alisée, réorganisation des scolarités, politique documentaire, etc.). « Ce type d’initiative va dans le sens d’un décloisonnement entre les services eux-mêmes, et entre les politiques et les opérationnels », pense Danielle Haug. Nathalie Hillenweck la rejoint sur ce point et indique que la vraie nouveauté est « l’apport de la transversalité dans cette relation politique/services ».

Une initiative à reconduire

En effet, une certaine articulation entre le politique et l’opérationnel existait avant ce nouveau mode de travail, elle est aujourd’hui amplifiée. « Au service commun de la documentation (SCD), notre vice-président de référence a toujours été le premier VP, Michel Deneken. Aujourd’hui, nous avons de nouveaux interlocuteurs politiques, notamment Paul-Antoine Hervieux, François Gauer et Édouard Mehl* », confie Martine Gemmerlé. La directrice-adjointe du SCD ajoute : « C’est l’occasion d’intensifier des relations existantes, d’ouvrir plus de portes car, dans l’opérationnel, nous avons besoin de décisions politiques ; ce genre de réunion permet aux VP de mieux appréhender les activités et projets des différents services pour prendre les décisions. »
En tout cas, ces participantes s’accordent toutes à dire que l’initiative doit être reconduite. « Il y a une demande pour une organisation régulière de ce genre de réunion car il y a une attente de pouvoir travailler et échanger ensemble », confie Danielle Haug. Interrogé sur la question, Michel Deneken a indiqué qu’il souhaitait organiser ce genre de réunion au minimum quatre fois par an car cette « collaboration entre le politique et les services est un vrai travail de cohésion dans l’action ».
Et si Martine Gemmerlé du SCD se demande comment ce nouveau mode de travail va évoluer, elle avance une possible évolution « vers des thématiques particulières, des zooms sur une actualité, un événement ». Nathalie Hillenweck souhaiterait, elle, « poursuivre le tour de table informatif et stimulant » mais aussi « approfondir le travail en l’axant sur une thématique particulière et mettre des énergies ensemble au service d’une problématique ». 

Floriane Andrey 

*Respectivement, VP délégué en charge des partenariats avec les EPST et les collectivités ainsi que du numérique, VP délégué Pratiques pédagogiques et VP Sciences en société.

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