Études et vie étudiante
Études et vie étudiante

Jean-Guillaume, en immersion au Capitole

Le Capitole, siège du Congrès américain, que l’on peut voir dans le film Independence Day par exemple, Jean-Guillaume Leneveu, étudiant en 4e année à l’Institut d’études politiques de Strasbourg, a pu le découvrir de l’intérieur lors d’un stage l’année dernière. 

« Je rêvais de faire un stage au Capitole même s’il s’agissait de faire le ménage ou la vaisselle », confie aujourd’hui Jean-Guillaume Leneveu. Alors lorsque, dans le cadre de sa 3e année d’études passée à l’Université de Georgetown à Washington, il a su qu’un cours d’administration publique lui ouvrirait les portes d’une institution américaine, il a saisi l’opportunité.
Jean-Guillaume a donc intégré le staff du député démocrate Steny H. Hoyer, deux jours par semaine pendant six mois. « En théorie, je devais m’occuper de diverses tâches de bureau mais en pratique ce fut très différent car Steny H. Hoyer est le numéro 2 du parti, il était donc hors de question de me confier le téléphone », explique le jeune homme. Distribuer les journaux, le courrier, remplir les seaux de glaçons, organiser les réunions du vendredi matin, « mes missions n’étaient pas toujours très valorisantes, confie Jean-Guillaume, mais rien que pour l’expérience et les anecdotes ça valait la peine. Ce stage a été d’un immense enrichissement à la fois personnel et culturel. »
Et ce qui l’a le plus marqué, c’est la taille démesurée du bâtiment. « J’avais fait une première visite touristique avec mes parents, je n’avais pas été impressionné mais pour le premier jour de mon stage, j’avais peur de me perdre à chaque instant, tellement c’est immense », indique Jean-Guillaume. Pour preuve, « au sous-sol, il y a des navettes, comme on en trouve dans nos aéroports, pour relier les différentes ailes du bâtiment ; c’est une ville dans la ville avec des banques, des postes, une école, des restaurants et des dizaines de milliers de personnes qui y travaillent ! », se surprend encore le jeune homme qui reconnaît avoir mis presque deux semaines à mémoriser le chemin de son bureau à la cafétéria.

Une tentative d’attentat contre le Capitole 

Les anecdotes sont aussi nombreuses. Le jeune étudiant a notamment appris, en lisant les journaux un matin, qu’il avait échappé à une tentative d’attentat à la voiture piégée contre le Capitole. Et Jean-Guillaume retiendra aussi son dernier jour de stage lorsqu’avec les 24 autres stagiaires, il a pu rencontrer le député. « Nous avions trois quarts d’heure pour poser nos questions. Quand mon tour est arrivé, je lui ai demandé ce qu’il avait appris entre ses études à Georgetown et sa vie actuelle de député. Il m’a répondu que le plus important c’était de ne pas se prendre au sérieux et de ne jamais oublier qu’on est un homme comme les autres. Cinq minutes plus tard, ses gardes du corps sont entrés et nous ont tous fouillé pour voir si on n’avait rien volé ou si on n’avait pas de bombe ! C’était très américain ! », s’amuse Jean-Guillaume.
Finalement, il garde un très bon souvenir de son passage au Capitole. « C’était une super expérience de découvrir l’organisation à l’américaine. Une chose notamment m’a marqué : toutes les lettres du député sont tapées à l’ordinateur sauf celles adressées à ses contributeurs financiers, qui elles sont écrites de sa main ! » Et si son accent anglais n’est pas forcément parfait, il confie avoir beaucoup progressé en compréhension orale. Il ajoute même : « Maintenant, quand je regarde un film où il y a une scène au Capitole, je vois si les décors sont bien faits ! » 

Floriane Andrey

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L’Ocet une plateforme étudiante d’échanges d’idées

Nom de code
Organisation du congrès des étudiants turcs de France (Ocet). « C’est l’appellation officielle mais nous parlons simplement de Congrès des étudiants turcs de France du nom de l’événement pour lequel nous avons créé l’organisation en 2007 », explique Hakki Ünal, étudiant en master 2 Relations internationales à l’Institut de hautes études européennes et président de l’Ocet depuis l’origine. L’association a choisi d’intégrer une tulipe, fleur emblématique de la Turquie, sur son logo et a opté pour le bleu, plutôt que le rouge du drapeau turc, « pour nous démarquer du côté communautaire et politique ». 

Raison d’être
Le but de l’organisation est de créer un espace de rencontres et d’échanges entre des personnalités issues des sphères universitaires, médiatiques, politiques, diplomatiques ou du monde des affaires d’une part, et des étudiants de toute la France, d’autre part. « Avec l’organisation de ce congrès annuel, nous souhaitons inciter les étudiants à débattre, s’exprimer, car nous pensons que cela manque à la société », explique Hakki Ünal. 

Lieu de rassemblement
Si l’Ocet a pour l’instant un siège sur la place Kléber, il n’en sera peut-être bientôt plus rien faute de moyens. L’association est donc à la recherche d’un nouveau local, « si possible sur le campus universitaire pour que nous puissions facilement mettre en place des permanences », confie le jeune président.

Membres
Un comité de sept personnes dirige l’organisation. Tous sont étudiants à l’Université de Strasbourg et une grande majorité d’entre eux sont franco-turcs. « Mais nous ne sommes pas une association communautaire, nous accueillons donc volontiers des étudiants non-strasbourgeois et d’autres origines », précise Kaan Canli, étudiant en LLCE anglais et membre du comité de direction. L’organisation compte aussi une vingtaine de sympathisants qui aident à l’organisation du congrès. « Diverses opinions et visions idéologiques se côtoient au sein de l’Ocet, c’est essentiel pour maintenir le débat. »

Actions
À l’origine, l’association a été créée pour organiser, chaque année, un congrès, véritable plateforme étudiante de débats sur les questions de société (printemps arabe, pays émergents, double-culture, etc.). Le premier s’est déroulé en 2008. En six ans, il a rassemblé plus de 100 intervenants et 1500 étudiants. Pour l’édition 2013, qui se tient actuellement à l’Iseg, les étudiants de l’Ocet ont organisé un cycle de conférences sur les relations entre l’Union européenne et la Turquie.
En dehors de cet événement principal, l’association participe, depuis trois ans, à la Quinzaine du cinéma organisée par l’Odyssée. « Cette année, nous avions choisi le film Almanya, film allemand de Yasemin Samdereli, et nous avions organisé un débat », explique Hakki Ünal.
Et bien évidemment, même si ce n’est pas leur objectif premier, les étudiants de l’Ocet viennent volontiers en aide aux étudiants étrangers qui arrivent à Strasbourg pour les accompagner dans leurs démarches.

Mot du président
« Le Congrès a toujours porté la volonté d’être un espace de réflexion où le débat a une place centrale. Créer, favoriser et maintenir le dialogue entre les idées de tout horizon pour permettre l’éveil et l’épanouissement intellectuel. Je trouve qu’en six années d’existence nous avons parcouru un bon bout de chemin et j’espère que l’action de cette association sera pérennisée dans les années à venir. » 

Contacts
Organisation du congrès des étudiants turcs de France
9 place Kléber – Strasbourg
Site internetCourrielPage Facebook

F.A.

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À huis clos - Le groupe Ace

Le programme « À huis clos » vous propose l'enregistrement en live d'un morceau d'un groupe lié à l'université. Cet opus offre un morceau du groupe Ace.
C'est en 2010 que quatre lycéens et amis d’enfance de la région de Sélestat - aujourd'hui étudiants à l'Université de Strasbourg - décident de former un groupe pour reprendre des titres qui ont fait vibrer leurs parents 30 ans auparavant. Mais le groupe ne veut pas se cantonner aux reprises, et se lance dans la composition. Le premier CD 9 titres du groupe, intitulé Born To Rock et enregistré fin 2011, est disponible depuis avril 2012. Al (chant), Kévin (guitariste rythmique), Loïc (guitariste solo), Lucas (basse) et Quentin (batterie) ont défendu leur album avec plus d'une quarantaine de concerts en moins de deux ans. Les influences rock et hard-rock, associées à des riffs entraînants, des solos endiablés et une voix puissante, caractérisent les titres d’Ace qui sont un parfait compromis entre tradition et modernité.

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Cours de français langue étrangère à l’Université de Strasbourg

Comme chaque année en été et depuis bientôt 100 ans, l’Institut international d’études françaises (IIEF) poursuit la tradition d’organiser au mois de juillet des cours de français pour étrangers, étudiants et/ou professeurs. 

Les matinées sont consacrées aux cours de langue, dans des salles équipées de tableaux blancs interactifs, et les après-midis, des conférences et des ateliers dont les thèmes tournent autour de la culture et de la société françaises sont prévus.
L’IIEF dispose en outre d’un espace multimédia et d’un centre de ressources qui permettent aux apprenants de pratiquer l’auto-apprentissage sous la direction d’un professeur. Après un test de positionnement, les candidats sont répartis dans des groupes de niveau et suivent, avec deux professeurs spécialistes du français langue étrangère (FLE), une formation adaptée à leur niveau, qui leur permet d’approfondir les compétences linguistiques dont ils ont besoin selon leur objectif.
Par ailleurs de nombreuses activités culturelles et/ou sportives sont prévues l’après-midi et pendant le week-end.

  • Si vous souhaitez vous inscrire contactez la scolarité de l’IIEF : 03 68 85 60 50/51 - courriel - site web.

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Cherche vacataires pour les bibliothèques

Le Service commun de la documentation (SCD) de l'Université de Strasbourg recherche 30 étudiant(e)s pour un service d'appui aux personnels des bibliothèques.

Missions :
1) Accueil du public
2) Aide à la recherche documentaire
3) Rangement des collections

Dates et horaires :
- Année universitaire 2013-2014 : de septembre à décembre 2013, avec possibilité de renouvellement de janvier à juin 2014
- Horaires variables selon l'amplitude d'ouverture des bibliothèques

Rémunération : Smic horaire en vigueur sur relévé d'heures effectuées

Profil recherché :
- Minimum niveau L3 ou équivalent requis
- Bonne connaissance des bibliothèques et de leurs fonds documentaires
- Bonne pratique de la recherche documentaire
- Disponibilité
- Qualités relationnelles et aptitude au travail en équipe
- Ponctualité, rigueur, maîtrise de soi

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Regard d'expert - L'entretien de recrutement

Un CV sur une seule page ? Un titre à son CV ? À quoi sert une lettre de motivation ? Qu'est-ce qu'un réseau et comment l'initier ? Voilà quelques exemples de questions fréquemment posées par les étudiants. Des spécialistes des ressources humaines tentent d'y répondre, à travers leurs expériences de terrain et leur approche du recrutement, en donnant de bons conseils sur les aspects pratiques de la recherche de stage ou d'emploi.

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Veille sur le pluralisme des cultures et des religions : avis aux étudiants

L'Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, lance un appel à candidature pour recruter des observateurs junior bénévoles.

Depuis 2012, l’Observatoire Pharos produit, au service des décideurs publics ou privés dans le monde entier, une analyse géopolitique des identités intégrant pour la première fois l’ensemble des facteurs juridiques, historiques, politiques, économiques, sociaux, mais aussi culturels et religieux.
La mission d'observateur junior consiste à contribuer pendant une année à la veille internet de l’information sur le pluralisme des cultures et des religions dans les pays que vous suivez, à alerter sur les atteintes faites au pluralisme et sur ses évolutions. Bénévole, vous bénéficiez d’une formation aux techniques de veille et une initiation aux enjeux géopolitiques du pluralisme des cultures et religions.