Université, composantes et services
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Sciences sociales : pluridisciplinaire par nature

Doyen de la Faculté des sciences sociales depuis bientôt deux ans, Bernard Woehl nous présente sa composante, qui développe les interactions entre les disciplines. 

À votre arrivée, l’UFR Sciences sociales, pratiques sociales et développement est devenue Faculté des sciences sociales. Pourquoi ? Que recouvre votre composante ?
Ce changement d’appellation résulte d’un besoin de simplification et de lisibilité. Les sciences sociales sont par nature un domaine à vocation pluri- et interdisciplinaire. Elles regroupent la sociologie, la démographie, l’ethnologie et s’investissent dans des pratiques telles que l’intervention sociale, le développement nord-sud, l’aménagement du territoire par exemple. 

Justement, comment cela se concrétise-t-il dans l’offre de formation ?
Nous proposons une licence en Sciences sociales dont les quatre premiers semestres sont communs à tous les étudiants avec des enseignements en sociologie, en démographie et en ethnologie. À la rentrée 2013, nous allons ouvrir une licence Sciences sociales renforcée. Il s’agit d’un dérivé de la licence tronc commun, élargi à l’histoire, à la géographie, à l’économie, à la philosophie et au droit. C’est une proposition d’alternative aux classes prépa assurée au sein de l’université tout comme le sera la licence Humanités qui associe les lettres, les langues, les sciences historiques et la philosophie. Nous allons, ensemble, recruter une personne qui sera chargée du suivi de ces deux licences. Une licence professionnelle Chargé de mission ville et développement durable, plus finalisée, va également être ouverte. 

À partir de la troisième année de licence, les disciplines réapparaissent. Pourquoi ?
Les deux derniers semestres de licence donnent effectivement la priorité à l’approfondissement des disciplines à travers le choix de parcours. Et cette spécialisation se développe ensuite en master à travers trois mentions de master propres à la faculté. Après un premier cycle général, la spécialisation en second cycle permet à l’étudiant de mener à bien son projet et de construire son inscription sur le marché du travail. 
Mais nous proposons aussi des masters en association avec d’autres composantes comme Urbanisme, aménagement et développement des territoires avec la Faculté de géographie et d’aménagement ou encore le master Éthique avec le Ceeré*, les facultés de médecine et de théologie catholique. Ces interactions permettent de ne pas s’enfermer dans des logiques disciplinaires exclusives et d’aller au-delà des frontières du savoir.

La recherche est l’un des débouchés classiques. Quelle place a-t-elle dans votre faculté ?
Deux unités de recherche sont associées à la faculté. Le laboratoire Cultures et sociétés en Europe (LCSE) auquel le CNRS a finalement réaccordé son soutien pour 2013. Les chercheurs, la faculté et l’université s’étaient mobilisés. Le laboratoire Sociétés, acteurs, gouvernement en Europe (Sage) est né, le 1er janvier 2013, de la réunion de quatre unités : le Groupe de sociologie politique européenne, le Centre de recherche et d’étude en sciences sociales, le Centre du droit de l’environnement de Strasbourg et le Laboratoire d’épistémologie des sciences de la vie et de la santé.

Avez-vous encore d’autres projets ?
En termes de formation, nous souhaitons mettre en place à moyen terme, un master européen en collaboration avec des universités européennes. Ce type de diplôme serait un élément majeur du positionnement international de nos labos et de notre faculté.
Mais il y a un autre sujet auquel nous sommes particulièrement sensibles, c’est le cas des étudiants en échec. Les sciences sociales, domaine suffisamment large, attirent un éventail important de personnes. Il en résulte un taux d’échec brut de 75% en L1. Mais si ce taux est calculé par rapport au nombre de personnes, non pas inscrites, mais qui assistent véritablement à la formation, nous parvenons à un taux de réussite de 80%. Le rapprochement de ces deux chiffres montre la nécessité absolue de prendre en charge cette population d’étudiants qui s’évapore dès les premières semaines. Dans le cadre de l’ancien Plan réussite licence (PRL), nous avions mis en place des dispositifs pour un suivi rapproché des étudiants mais ce n’était pas suffisant. La suppression du PRL, même si ce n’était pas la panacée, n’est pas de bon augure. Il faut vraiment mettre des moyens pour accompagner ces étudiants. 

Propos recueillis par Floriane Andrey

*Centre européen d'enseignement et de recherche en éthique

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Palmarès « L'Usine nouvelle » : l’ECPM se distingue

Comme chaque année en mars, le magazine d’information L’Usine nouvelle publie son palmarès des écoles d’ingénieurs. L’École de chimie, polymères et matériaux (ECPM) de Strasbourg y figure, cette année encore, en bonne place, puisqu’elle se classe 33e parmi les 126 meilleures écoles ayant répondu à l’enquête du magazine, prenant ainsi la tête des écoles d’ingénieurs alsaciennes.

Depuis trois ans, l’ECPM voit son classement progresser dans cette étude très consultée par le milieu industriel. Placée au 74e rang parmi 140 écoles classées en 2010, elle s’est successivement hissée au 49e rang sur 134 en 2011, au 35e rang sur 108 en 2012 avant d’atteindre le 33e rang sur 126 en 2013. Depuis 2012, elle figure dans le trio de tête des écoles françaises d’ingénieurs en chimie.
Le classement de L’Usine nouvelle est fondé sur quatre critères : l’insertion dans le monde du travail (35% de la note), le caractère international de la formation (30%), les liens avec la recherche (25%) et les moyens consacrés à chaque élève (10%). Si l’on examine en détail ce classement, on constate que le nombre important d’étudiants qui effectuent une partie de leur cursus à l’étranger et le nombre de double diplômés valent à l’ECPM le 32e rang dans le critère international.

Un investissement important en équipement de technologies de pointe


Le chiffre d’affaires notable généré par les contrats de recherche de ses laboratoires (6,1 millions d’euros) la place au 27e rang dans la catégorie « recherche ». Le 16e rang sur 126 pour les moyens consacrés par élève s’explique par la part importante du budget de l’école destinée à l’investissement en équipement de technologies de pointe pour les travaux pratiques. Enfin, avec une note de 75/100 pour l’insertion des diplômés, elle figure dans la catégorie des écoles qui permettent à leurs ingénieurs d’être embauchés rapidement (75% en moins de deux mois après l’obtention du diplôme). « Cette amélioration continue de la visibilité de l’ECPM est le fruit des efforts permanents des équipes de formation et de recherche de l’école depuis plusieurs années, déclare Daniel Guillon, directeur de l’ECPM. Que tous en soient très sincèrement remerciés. »

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L'amphi 1 du Patio va faire peau neuve

Les travaux de rénovation de l’amphi 1 du Patio, menés dans le cadre de l’Opération campus, devraient débuter fin avril. Les usagers découvriront, à la rentrée 2013, un lieu totalement réhabilité. 

« Améliorer le confort des usagers tout en conservant l’esthétique et en gardant l’âme des lieux », telle est la consigne donnée par l’Opération campus au maître d’œuvre, l’Atelier Delécrin-Mey, pour la rénovation de l’amphi 1 du Patio. Les travaux (1,6 million d’euros) devraient débuter à la fin du mois d’avril. Et quatre mois seront nécessaires pour mener à bien ce chantier qui permettra un fonctionnement optimisé de ce lieu emblématique de l’université des années 1960. Cette réhabilitation ne se résume pas à un problème de sièges défectueux, d’éclairage insuffisant et de mises aux normes utiles, selon Edouard Manini, directeur du projet campus, mais ces interventions indispensables seront conduites dans le respect du caractère éminemment symbolique et patrimonial du lieu.
L’ensemble du mobilier sera rénové et réutilisé. « Les tablettes en chêne et les quelque 600 sièges ont très bien vieilli ; ils ont résisté à mai 68 donc c’est du solide ! », confie Gérard Weil du département Maintenance et restructuration du bâti à la Direction du patrimoine immobilier (DPI), qui pointe un gros travail de repérage pour tout remettre au bon endroit. Pour les enseignants, une grande chaire sera installée sur l’estrade et un nouveau pupitre réunira sur un seul écran tactile l’ensemble des moyens de présentation et de pilotage de l’amphithéâtre (éclairage, vidéo-projection, sonorisation, etc.). « Nous travaillons avec la Direction des usages du numérique pour la mise en place d’un système audiovisuel performant », explique Gérard Weil. Tous les équipements seront changés sauf le projecteur 35 mm qui sera maintenu. 

Des équipements et une technologie de pointe 

Concernant l’acoustique de la salle, « elle est parfaite ; nous allons donc seulement démonter, décaper, traiter et remonter les panneaux en métal des murs et remplacer ceux en bois ». Jusqu’à maintenant, une centrale de traitement de l’air située sous les gradins assurait son renouvellement, mais ces équipements ne répondaient plus à la législation : « Nous allons les remplacer pour améliorer la qualité de l’air diffusé et surtout optimiser les dépenses en chauffage. » L’université souhaite aussi remplacer le système de désenfumage pour faciliter une éventuelle intervention des pompiers.
L’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite va aussi être entièrement repensée. « Actuellement, seules des places au dernier rang sont réservées. Avec la création d’une rampe d’accès en partie basse derrière l’amphi, l’estrade et six places à l’avant seront également accessibles. »
Enfin, les installations de luminaires suspendus (avec facilité d’accès pour la maintenance), d’une prise électrique pour deux sur les tablettes et d’un tableau craie et feutre devraient satisfaire l’ensemble des usagers.

Floriane Andrey

  • Une exposition de photos de l’amphi 1 sera organisée à la rentrée 2013 par le Service universitaire d’action culturelle.

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La bibliothèque de pharmacie ferme pour travaux

À compter du 10 avril 2013, la bibliothèque de pharmacie, sur le campus d’Illkirch, ferme pour travaux.

Pendant toute la durée du chantier, les documents les plus utilisés restent accessibles en deux endroits. Les livres de niveau licence seront consultables et empruntables à la bibliothèque de l’IUT Robert-Schuman du lundi au vendredi de 8 h 30 à 18 h. Les livres de niveau master et doctorat, les thèses depuis 2002 ainsi que les revues récentes seront accessibles à la bibliothèque du Pôle API du lundi au vendredi de 9 h à 17 h. L’équipe de la bibliothèque de pharmacie met tout en œuvre pour garantir une continuité de service pendant les travaux. D’une durée d’un an, ils visent à construire un étage supplémentaire afin d’y accueillir la bibliothèque de l’IUT Robert-Schuman. La réouverture de la bibliothèque au public est prévue pour septembre 2014. La nouvelle structure offrira aux usagers de nouveaux espaces, de nouvelles ressources et de nouveaux services. 

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L'université a décerné trois titres de Docteur honoris causa

Quelque 100 personnes ont assisté à la cérémonie de remise des titres de Docteur honoris causa lundi 25 mars au Palais universitaire.

À cette occasion, trois personnalités étrangères au parcours exceptionnel ont été distinguées : Vaira Vike-Freiberga, présidente de la République de Lettonie de 1999 à 2007, Carlo Ginzburg, historien et historien de l'art italien contemporain, et Jafar Panahi, cinéaste de la "nouvelle vague" iranienne, représenté par sa fille Solmaz. Ils ont tous les trois reçu l'insigne, la médaille et le diplôme de docteur de l'Université de Strasbourg (Unistra) après un intermède musical d'Anja Linder et sa harpe.
Vaira Vike-Freiberga a joué un rôle primordial dans l'accession de la Lettonie à l'Union européenne et à l'Otan. Elle a aussi activement contribué à la démocratisation et à la visibilité de son pays dans le monde. Carlo Ginzburg, éminent représentant de la micro-histoire, se distingue, lui, par le caractère européen de ses origines et de sa carrière, son caractère d'intellectuel engagé et sa valeur mondialement reconnue. Enfin, Jafar Panahi est la figure emblématique d'un cinéma iranien en proie à toutes sortes de difficultés et soumis aux directives imposées par un régime théocratique et autoritaire. Dans son discours, lu par sa fille, il a confié : « L'imagination est la plus grande fortune qu'un artiste puisse posséder. On peut empêcher la création et la diffusion d'une œuvre, mais nul ne peut jamais enchaîner l'imagination d'un artiste. » Avant de dédier son titre « à tous les professeurs expulsés des universités iraniennes ».

Crédits photos : Jean-François Badias

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Docteur honoris causa : retour en images sur la cérémonie

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IUT Louis-Pasteur : qualité certifiée

L'IUT Louis-Pasteur de Schiltigheim a obtenu, début mars, sa certification ISO 9001-2008, gage de son organisation et de son fonctionnement performants.

L'IUT Louis-Pasteur s'est engagé dans une démarche qualité depuis 2009 avec les IUT de Haguenau et d'Illkirch. Il vient d'être certifié ISO 9001-2008 pour ses activités "Concevoir, organiser, réaliser et évaluer des formations universitaires et technologiques diplômantes" et "Informer, accueillir et accompagner le candidat, l'étudiant, le diplômé".

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Réunions institutionnelles : calendrier 2012-2013

04/201305/201306/2013
<strong>Conseil d'administration - CA</strong>
14h30 - Mardi
&nbsp;30&nbsp;21&nbsp;25
<strong>Conseil des études et de la vie universitaire - Cévu</strong>
14h - Lundi
&nbsp;8 - 29&nbsp;/&nbsp;17
<strong>Conseil scientifique - CS</strong>
14h30 - Mercredi
&nbsp;10&nbsp;15&nbsp;26
<strong>Conférence des directeurs de composantes</strong>
14h30 - Mardi
&nbsp;/&nbsp;14&nbsp;18

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Liens vers les lettres électroniques utiles