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Alumni : le réseau est lancé

Le 2 octobre dernier, le réseau des alumni de l’Université de Strasbourg a été officiellement lancé, au cours d’une cérémonie officielle qui s’est tenue à l’Institut de physique. Quelques jours plus tard, une application informatique était ouverte : elle permet aux alumni de se « déclarer » et de demander leur inscription dans le réseau.

Tous les alumni diplômés de l’Université de Strasbourg sont invités, depuis le 8 octobre, à s’inscrire dans un annuaire dédié, via une application réalisée en collaboration avec la Direction informatique. On y trouvera des informations sur leur parcours et leurs domaines d’expertise. Il permettra à l’université de connaître le devenir des alumni et de les contacter. Cet annuaire est l’outil central qui permettra aussi de constituer matériellement un réseau, potentiellement estimé à 450 000 personnes.
« Bon, je ne pense pas que nous aurons 450 000 noms dans la base de donnée dans un an ou deux. Notre objectif, c’est plutôt 40 000 membres actifs du réseau d’ici à 2017 », précise Agnès Villanueva, responsable du Service de relation aux alumni. La taille d’une petite ville, quand-même !
Créé entre autre pour améliorer le rayonnement de l’Unistra, le réseau des alumni affiche quelques spécificités : il ne se limite pas aux « anciens », mais associe en son sein des diplômés et des personnels de l’université (ces derniers ne peuvent pas encore s’inscrire techniquement dans le réseau, mais ce sera possible dans quelques semaines). Et par ailleurs, il est positionné comme un réseau d’échanges intergénérationnels axé sur l’entraide professionnelle. « Nous sommes clairement dans une démarche de solidarité entre les alumni eux-mêmes », a rappelé Jean-Marc Jeltsch, chargé de mission politique sur cette question. Partage de compétences, échanges de savoirs, soutien à la recherche d’emploi, parrainages d’étudiants par des professionnels sont donc au programme.

Un déploiement tous azimuts

En dehors de l’annuaire, d’autres « services » aux alumni sont ou seront proposés à court terme par l’université : offres d’emplois, tarifs négociés pour la formation continue, invitation à des rencontres, des événements, par exemple. De quoi renforcer l’esprit « maison ».
Le réseau doit se déployer notamment grâce aux composantes impliquées (UFR, facultés, écoles) dont certaines ont d’ailleurs déjà leur propre réseau alumni depuis plus ou moins longtemps. Il s’appuie également sur 37 référents dans toute l’université, sur les associations d’anciens et la Sauas1. Son développement repose également sur le service dédié des alumni. Ce dernier vient de mettre à disposition des alumni un « kit de communication »2.
« Ce réseau n’est pas une fin en soi, a rappelé Alain Beretz, président de l’Unistra, mais il compte beaucoup dans la construction d’un esprit de corps à l’Université de Strasbourg ». Un esprit qui se construit aussi au travers de l’identité des composantes.

Caroline Laplane

1 Sauas : Société des amis des universités de l’Académie de Strasbourg
2 Le kit de communication est disponible sur l'ENT, rubrique Vie de l'université - Services centraux - domaine d'appui aux missions - Service relations alumni.

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Le lancement du réseau Alumni en images

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Savoir(s) en commun 2013 cherche les « frontière(s) »

Après deux années de quasi-pause, la manifestation Savoir(s) en commun, rencontres université-société, est relancée en février prochain, dans le cadre du cluster de l’enseignement supérieur alsacien*. La thématique choisie, « Frontière(s) », y sera explorée et déclinée sous ses aspects les plus paradoxaux.  Un avant-goût avec Carole Ecoffet, responsable opérationnelle de la manifestation (par ailleurs, chargée de recherche au CNRS à Mulhouse) et Bernard Ancori, vice-président Sciences en société de l’Université de Strasbourg.

Alors, c’est la renaissance pour
Savoir(s) en commun (SEC) ? Pourquoi maintenant ?
Bernard Ancori : La manifestation s’est interrompue en 2011 du fait d’un flottement lié à des difficultés de ressources humaines. En 2012, nous avons voulu la relancer de manière exceptionnelle en organisant un débat marqué du prestige des deux prix Nobel du site strasbourgeois. C’était le 18 juin dernier. C’était également l’occasion d’annoncer le changement d’échelle de cette manifestation, qui devrait progressivement prendre davantage d’ampleur, en étant dès cette édition portée par le cluster de l’enseignement supérieur alsacien, et non plus seulement par l’Unistra. Il fallait aussi s’adapter à cette nouvelle donne. Voilà qui est fait !
Carole Ecoffet :
L’édition SEC de 2013 se déroulera donc du 2 au 14 février prochain. Il y aura 10 manifestations réparties entre Mulhouse, Colmar et Strasbourg. Sur la forme, le public pourra participer aux traditionnelles tables-rondes, mais aussi à un café des sciences, à un ciné-débat, à des ateliers artistiques, une expo-rencontre…

Pourquoi cette thématique «Frontière(s) » ?

BA :  Cette thématique reprend un des mots-clés qui définit la stratégie de notre université. Le slogan de l’Idex, c’est « Par-delà les frontières, l’Université de Strasbourg ». En réalité, il s’agit d’une thématique vraiment très riche pour des scientifiques.
CE :
Ce qui nous intéresse, c’est que la frontière est une zone de partage, dans les deux sens du terme : partager, c’est scinder en plusieurs parties et distribuer à plusieurs personnes… Et cette notion se décline de multiples manières, qui font appel aux domaines de compétences de tous les universitaires. Si on réfléchit à la frontière géographique, par exemple, on voit qu’elle sépare les pays, puis, on constate que cette séparation influe sur la manière de vivre des populations, car il existe des interactions entre la politique et le mode de vie. C’est d’autant plus intéressant dans une région frontalière comme l’Alsace, qui a une histoire particulière.

Que pouvez-vous dire du programme, à ce stade ?

BA : Il devrait y avoir un temps fort à l’ouverture de cette 10e édition, le 2 février, une table-ronde autour de la notion de « transgenre » qui est une manifestation commune SEC-Forum de bioéthique. Ainsi, Israël Nisand clôturera le forum à ce moment-là, et Alain Beretz ouvrira Savoir(s) en commun en même temps !
CE :
 À part cela, nous nous efforçons de proposer une variation complète sur la thématique retenue : frontière et politique, frontières de l’humain, frontière du chez soi (ou dedans-dehors), frontière vers l’inconnu (exploration spatiale), frontière des univers parallèles, les mots comme frontières, les frontières européennes, frontière entre savants et profanes, etc.
BA :
 À ce propos, j’invite tous les enseignants-chercheurs alsaciens spécialistes d’une thématique en lien avec l’une des manifestations à se faire connaître. Ceux qui seraient partants pour jouer le rôle du "candide" seront aussi les bienvenus. Rendez-vous en février !

Propos recueillis par Caroline Laplane

*Le cluster de l’enseignement supérieur d’Alsace est une structure qui regroupe l’ensemble des acteurs de l’enseignement supérieur en Alsace : établissements et collectivités locales.

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Congrès du 12 octobre et Assises de l’enseignement supérieur et de la recherche

À l’invitation du président, le congrès s’est réuni le 12 octobre dernier pour contribuer à la réflexion ouverte dans le cadre des Assises de l’enseignement supérieur et de la recherche. Il était en effet important que l’Université de Strasbourg s’implique en tant que telle dans la réflexion, et qu’elle prenne position sur un certain nombre de sujets pour suggérer des évolutions. Deux motions ont été examinées dès le début de la séance. La première, présentée par l'UNEF et Agir ensemble, appelle l’attention de la ministre sur l’insuffisance de moyens que constatent la plupart des universités, dont la nôtre, et la nécessité d’y remédier afin que l’université puisse remplir ses missions fondamentales. Après quelques modifications de son libellé, la motion a été adoptée à l’unanimité. Il en fut de même pour la seconde motion présentée par l’Union nationale des étudiants de France (Unef) visant à promouvoir l’égal accès à l’université, quelle que soit la situation matérielle et financière des étudiants et par voie de conséquence  l’instauration d’une allocation d’études conçue à partir d’une remise à plat complète du système d’aide aux études.
Alain Beretz a ensuite soumis au débat, sur chacune des thématiques, des propositions qui ressortaient de la participation de quelques membres de la communauté universitaire aux travaux des différents ateliers qui ont été mis en place en amont des Assises par Michel Granet, rapporteur territorial. Ont également été sélectionnées les sujets qui sont particulièrement prégnants pour l’Université de Strasbourg.
Ces propositions ont donné lieu à un examen attentif. On retiendra, à titre d’exemple, les contributions suivantes :

  • Agir pour la réussite de l’étudiant

Une des vocations de l’université est de permettre à tout étudiant d’atteindre ses objectifs personnels. Cette politique doit être maintenue et les financements doivent permettre d’y pourvoir décemment.
L’objectif de réussite des étudiants et de leur insertion professionnelle ne peut être atteint sans la nécessaire reconnaissance de l’investissement dans ces domaines des enseignants-chercheurs dans leur carrière.

  • Donner une nouvelle ambition pour la recherche

Alléger les charges (enseignement, administration) des enseignants-chercheurs pour leur permettre de consacrer un temps significatif à la recherche et intégrer le coût de l’infrastructure dans tout financement.

  • Dimension européenne et internationale de l’enseignement supérieur et de la recherche

Simplifications des procédures et réglementations pour que les chercheurs et les étudiants puissent partager leurs formations et compétences sans tenir compte des frontières.

Ces prises de position (et d’autres) ont été adoptées à l’unanimité et constituent la contribution de notre université au débat sur l’enseignement supérieur et la recherche.
À noter que la séance du Congrès a été interrompue par l’arrivée des enseignants-chercheurs, personnels et doctorant de l’UMR « Culture et sociétés en Europe » qui ont tenu à sensibiliser les instances de l’université à leur profonde inquiétude pour l’avenir de leur laboratoire. Le CNRS a en effet remis en cause son soutien à cette équipe qui bénéfice de financements croisés provenant de l’université (source principale) et du CNRS. Après un échange dans le cadre duquel les membres du congrès ont tenté de comprendre l’ensemble du contexte dans lequel cette décision avait été prise, le congrès a accepté de voter à l’unanimité la motion présentée afin que le devenir de l’unité dans son ensemble soit réexaminé. 

Contribution aux Assises territoriales en vue des Assises nationales

Le lundi 15 octobre se sont ouvertes les Assises territoriales de l’enseignement supérieur et de la recherche. Après un mot d’accueil d’Alain Beretz, les allocutions du recteur, du président de Région et du préfet et un rappel de la vocation de ces assises par Michel Granet, les travaux ont débuté. Des tables rondes introduites par une synthèse des travaux des ateliers et de leurs préconisations par les binômes qui ont animé ces ateliers, ont permis un débat ouvert et intense avec la salle, sous le regard et l’écoute attentive du grand témoin, Luc Weber, ancien recteur de l’Université de Genève, président de l’association européenne des universités et membre du conseil d’administration de l’Université de Strasbourg.

C’est désormais à Michel Granet qu’incombe la rédaction du rapport de synthèse de cette étape territoriale de la réflexion. Ce rapport alimentera les Assises nationales de l’enseignement supérieur et de la recherche qui se tiendront les 26 et 27 novembre à Paris.

C.W.

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Élections à l’université : la date approche

Pour mémoire, en novembre, la communauté universitaire est appelée aux urnes pour élire ses représentants dans les trois conseils centraux de l’Université de Strasbourg pour les quatre ans à venir (deux ans pour les étudiants). C'est le moment de vous assurer que vous êtes bien inscrit sur les listes électorales.

Le 20 novembre pour les personnels (enseignants-chercheurs, enseignants et biatss), les 27 et 28 novembre pour les étudiants : la communauté universitaire est appelée aux urnes pour élire ses représentants au conseil d’administration (CA), au conseil des études et de la vie universitaire (Cévu) et au conseil scientifique (CS). Respectivement, 22, 32 et 36 membres à élire.
Dans la foulée, les membres élus du nouveau CA éliront le président de l’université le 18 décembre. Le 8 janvier 2013, les personnalités extérieures du CA seront désignées et enfin, les trois conseils réunis en congrès éliront les vice-présidents de l’Unistra le 22 janvier. Un nouvel exécutif sera alors en place à l’Université de Strasbourg, jusqu’en décembre 2016.

Listes électorales : des cas particuliers

Pour voter, il faut satisfaire à certaines conditions, qui varient selon les « populations d’électeurs ». Pour les étudiants, il suffit de se présenter au bureau de vote avec sa carte d’étudiant en cours (année 2012-2013). Les personnels, quant à eux, sont invités à vérifier qu’ils sont bien inscrits sur la liste électorale à partir du 30 octobre sur l’ENT ou sur les listes affichées dans les composantes et services.
En cas de non-inscription, il suffit d’écrire au service élection qui, après vérification, inscrira sur les listes toutes les personnes ayant droit de vote. Attention, certaines catégories de personnels doivent demander leur inscription qui n’est pas automatique. Cette démarche doit s’effectuer impérativement avant le 14 novembre.
Pour la première fois, l’Université de Strasbourg a adopté une charte de bonne conduite électorale qui encadre certaines pratiques, notamment de communication, autour de la campagne. Celle-ci prévoit notamment la création de listes de diffusion spécifiques auxquelles auront accès les candidats pour faire circuler leurs informations, ainsi que la création d’un espace dédié aux élections sur l’ENT (rubrique Vie de l'Université) et sur le site internet de l’université. Dans cet espace sont regroupés, entre autres, les arrêtés pris par la présidence, les notices explicatives des élections, les listes de candidatures, puis les professions de foi des candidats.

Contact : isabelle.kittel@unistra.fr

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Un double événement pour commémorer les rafles de 1943

Le 25 novembre sera l'occasion pour la communauté universitaire de commémorer les rafles de 1943 intervenues à l'Université de Strasbourg alors repliée à Clermont-Ferrand. Cette cérémonie coïncidera avec l'inauguration de l'aula du Palais universitaire qui sera renommée « Aula Marc-Bloch ».

« Cette année, le 25 novembre marquera un double événement », confie Jérôme Castle, chargé du suivi de ce projet au sein du Service communication de l'Unistra.
Dès 11h, la cérémonie débutera avec l'inauguration de l'aula Marc-Bloch. L'Université de Strasbourg souhaitait depuis longtemps s'associer à ce professeur d'histoire, figure de la Résistance, qui avait une vision de l'université. À cette occasion, une plaque sera dévoilée à l'intérieur du Palais universitaire.
La cérémonie d'hommage à la mémoire des universitaires et des étudiants victimes des rafles de 1943 débutera ensuite, dès 11h30. Cette année, la Faculté de chimie a décidé d'accompagner cette commémoration autour de Mathilde Brini, ancienne professeur de chimie à Strasbourg. Des étudiants de la composante préparent actuellement un témoignage sur la vie de cette femme, chef de travaux en chimie auprès du professeur Kirrman à Clermont-Ferrand lors de la rafle du 25 novembre 1943.  
Enfin, comme l'année dernière, le film L'Université résistante sera projeté en amont de la commémoration. Quatre projections sont prévues : deux le mardi 20 novembre, à 12h et à 13h, à l'IUT Robert-Schuman à Illkirch et deux le jeudi 22 novembre, à 12h30 et à 18h, à l'amphithéâtre Fischer de la Faculté de chimie.

  • Plus d'informations sur ces événements (la rubrique Aujourd'hui sera mise à jour avec les éléments de la cérémonie 2012 d'ici fin octobre)

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Paps/PCPI : le sous-sol regorge de vestiges

Des fouilles archéologiques préventives se déroulent actuellement dans le cadre de la construction du Paps/PCPI* au nord de l’Hôpital civil de Strasbourg. Des éléments de différentes époques ont été mis au jour.

« En archéologie, il y a toujours des surprises », confie Axelle Murer de la société Antea Archéologie qui réalise les fouilles préventives sur le site du futur Paps/PCPI. Grâce à un travail de collecte de plans aux archives de la ville de Strasbourg avant le début du chantier, les archéologues s’attendaient à tomber sur des vestiges de l’époque moderne et contemporaine sur les quelque 4 000 mètres carrés de fouilles. Et les plans n’ont pas menti. Mais des niveaux médiévaux et romains sont également apparus.
« La majorité des ensembles bâtis, la voirie et les zones de jardin, dégagés depuis le début de l’opération, correspondent à des plans du 18e et 19e siècles », explique Axelle Murer. Une cave du 19e siècle a aussi été découverte sous l’ancien bâtiment Pasteur ainsi qu’une glacière, construite en 1846 et qui a cessé d’être utilisée en 1910, et son puits perdu. Des éléments de la période médiévale ont également été mis au jour. « Au milieu du site, se dresse une voie, existant probablement dès l’époque médiévale, entièrement pavée de galets ; il s’agit du prolongement de l’actuelle impasse du Bouc ; cette rue est encore visible sur les plans du 18e siècle et encore en fonction au 19e siècle », révèle la responsable d’opération. Une autre glacière, celle-ci non référencée sur les plans, a été dévoilée sous le bâtiment Pasteur. Sa datation reste à approfondir mais les experts la situent entre le 14e et le 15e siècle.

Des traces d’une occupation romaine


« Aucune opération préventive n’avait encore été menée sur une telle superficie dans ce secteur de la ville donc nous ignorons tout de la nature de l’occupation romaine qui s’y développait », explique Axelle Murer. La présence romaine est attestée à Strasbourg -alors nommée Argentorate- dès le début de notre ère. La VIIIe légion Auguste s’est même implantée sur l’île formant l’actuel centre de la ville dans un camp. À l’époque, les nombreux civils qui accompagnaient la garnison s’installaient à proximité immédiate du camp ou dans de petites agglomérations plus éloignées. Ainsi, l’actuel Koenigshoffen était un quartier d’habitation de civils mais aussi un lieu de production potière. Sous le bâtiment Pasteur, « des niveaux romains ont été conservés sur deux mètres de haut soit trois à quatre occupations successives », selon Axelle Murer. Quelques vestiges d’habitat -brûle-parfum, lampes à huile, broche, épingles, flacons- datés entre la fin du 1er siècle et le début du 3e siècle ainsi qu’un four de potier ont été mis au jour. Un puits au cuvelage carré taillé dans du grès a aussi été dégagé au pied de l’escalier de la cave du Pasteur. « C’est la première fois qu’on trouve un tel puits dans la région », affirme la responsable.
Cependant, il reste encore à fouiller tous les niveaux situés sous les fondations des bâtiments médiévaux et modernes visibles actuellement en bordure de route et liés à l’extension de la pharmacie pour connaître le type d’occupation à cette époque. Les fouilles devraient se poursuivre jusqu’à Noël.

Floriane Andrey

*Paps/PCPI : Pôle d’administration publique de Strasbourg et Pôle de compétence en propriété intellectuelle

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Le deuxième numéro de ActUtv

Utv, la web télévision des campus de l'université, propose une nouvelle émission mensuelle intitulée actUtv. Elle fait le point une fois par mois sur l'actualité culturelle, évènementielle et institutionnelle de l'université, destinée à la communauté universitaire. Au programme de ce deuxième numéro : rencontre avec Mathieu Schneider, directeur du Service universitaire d'action culturelle, pour les 20 ans de la Carte culture, focus sur l'Amicale des sciences, chronique de Paule sur les restos U, interview de Anne-Mathilde Thierry et Charlène Lemaître, les deux lauréates alsaciennes de la bourse L'Oréal etc.

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Leru : l'Unistra accueille la réunion du SON

Le 10 octobre, l'Université de Strasbourg (Unistra) a  accueilli dans ses locaux la réunion du Senior Officer Network (SON) de la League of european research universities (Leru) qui regroupe vingt-deux universités européennes reconnues pour la qualité de leur recherche.

Le SON, composé des chargés de mission Leru de ces universités, se réunit deux fois par an pour préparer la réunion bi-annuelle des recteurs/présidents. Comme le veut la tradition, la réunion a commencé par une présentation des derniers développements au sein de l'Unistra. Son président, Alain Beretz, a parlé notamment de l'impact de l'Idex sur le fonctionnement de l'université. Le reste du temps était consacré à un bilan des activités de la Leru, notamment aux derniers documents produits : sur les femmes et l'excellence dans la recherche, l'importance des sciences sociales et humaines dans le futur programme-cadre européen, « Horizon 2020 », ainsi qu'aux projets en cours ou à venir (programmes internationaux et mobilité des étudiants, classements internationaux, études doctorales, alumni).
  Àl'Unistra, Michèle Debay succède comme chargée de mission Leru à Monique Flasaquier, qui part prochainement à la retraite.

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Lancement d'une enquête publique pour une ligne de bus à haut niveau de service au nord-ouest de Strasbourg

Le projet de Bus à haut niveau de service (BHNS) a pour vocation de relier l'Espace européen de l'entreprise (Schiltigheim) à la Gare centrale de Strasbourg en un quart d'heure, en passant par Cronenbourg. Depuis le 24 septembre, et ce jusqu'au 3 novembre, la Communauté urbaine de Strasbourg a lancé une enquête publique à laquelle tout un chacun est invité à participer.

Le projet concerne la mise en place d'une ligne de bus avec un niveau de service équivalent à celui du tram soit un site propre sur 80% du trajet, une grande capacité (environ 120 places), l'accessibilité pour les personnes à mobilité réduite grâce à des stations à niveau, une fréquence élevée aux heures de pointe. Le tracé du parcours a été présenté lors de la phase de concertation publique du 11 janvier au 11 février 2011 et a été amélioré selon les observations recueillies alors et les études d'avant-projet.
L'enquête publique a pour but de présenter le projet enrichi, ses impacts, ses attendus et ses implications sur les documents d'urbanisme. Pendant cette période, chacun pourra exprimer ses observations et (re-)découvrir le projet lors d'expositions de présentation, de réunions publiques, de permanences ou via les registres sur tous les lieux d'expositions et courrier postal ou électronique.
À l'issue de l'enquête publique, la Commission d'enquête sera en charge d'évaluer le bon déroulement de l'enquête et le caractère d'intérêt général du projet et de présenter les modalités de mise en compatibilité du Plan d'occupation des sols de Bischheim.
La communauté universitaire est concernée au travers de ses implantations à Cronenbourg et à Schiltigheim.

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