Recherche et valorisation
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Tapis rouge pour l’asperge au symposium nutrhi.net

Le 24 mai dernier, les différents groupes de travail du réseau nutrhi.net ont livré le fruit de leurs travaux de recherche menés depuis trois ans. Ce réseau pluridisciplinaire transfrontalier a pour objectif de déterminer les qualités nutritionnelles des fruits et légumes typiques du Rhin supérieur et d’en faire bénéficier consommateurs et producteurs, afin d’impulser de nouvelles habitudes alimentaires.

Les alsaciens mangent trop, trop gras, trop sucré. En lien direct avec ces habitudes alimentaires, l’obésité, le diabète de type 2 et le cancer colorectal sont fortement présents en Alsace. D’après les résultats des membres du réseau nutrhi.net, manger des fruits et légumes du terroir pourrait permettre de moduler l’apparition de ces maladies chroniques !
Pommes, noix, raisins, choux, asperges, etc. ont été passés au crible. Leurs propriétés nutritionnelles et leurs composition en terme de micronutriments bioactifs sont décortiqués, afin d’évaluer les bénéfices apportés à la santé dans le cadre d’une consommation raisonnée. Au cours des trois années écoulées, l’asperge blanche (Asparagus officinalis) a révélé des propriétés insoupçonnées et un potentiel thérapeutique très prometteur.
Connue depuis l’Antiquité, l’asperge est déjà considérée comme l’un des légumes les plus sains compte tenu de ses nombreux constituants bioactifs : vitamines, minéraux, composés phénoliques aux propriétés anti-oxydantes, saponines aux effets anti-inflammatoires, etc. Les travaux de Francis Raul* et ses collaborateurs ont montré les effets anti-cancérogènes des extraits d’asperges, en particulier dans le cas du cancer colorectal. « Au sein de l’équipe nous recherchons les phytoconstituants, composés chimiques naturellement présents dans les végétaux, capables d’inhiber le développement du cancer colorectal. Notre objectif est également de comprendre leurs mécanismes d’action », explique le chercheur. Chez l’Homme, le cancer colorectal se développe sur une période assez longue pouvant aller de 10 à 20 ans. L’évolution lente par étapes des polypes ne conduit pas systématiquement à l’apparition d’un cancer et peut être modulée par l’alimentation, d’où l’intérêt d’identifier des phytoconstituants alimentaires capables d’empêcher ou de ralentir le phénomène cancéreux.

Des asperges contre le cancer du colon

Différents extraits végétaux ont été testés in vitro, sur des lignées cellulaires coliques. « Nous avons observé que l’extrait d’asperges inhibait fortement la prolifération de ces cellules cancéreuses. En effet, cet extrait induit la mort par apoptose (suicide cellulaire programmé) des cellules cancéreuses et métastatiques », souligne Francis Raul. La deuxième étape, d’études in vivo, sur un modèle de rat reproduisant un cancer colorectal en quelques mois a également apporté des résultats encourageants. « Après avoir initié un cancer chez le rat, nous lui avons administré des extraits d’asperges dans son eau de boisson, tous les jours pendant plusieurs semaines, détaille le chercheur, ensuite, nous avons dénombré les lésions cancéreuses et étudié des biomarqueurs du cancer ». Le résultat est enthousiasmant : l’extrait protège la muqueuse du colon, inhibe le développement des lésions cancéreuses et induit le suicide des cellules précancéreuses ! De plus, il inhibe la réaction inflammatoire liée au cancer et active les défenses immunitaires.
L’objectif est maintenant d’identifier de manière précise la molécule bioactive et d’évaluer le potentiel thérapeutique de l’extrait sur des tumeurs plus avancées. « À ce stade, on ne peut pas encore déterminer l’effet d’une consommation normale d’asperges. Nos expériences ont été menées avec des extraits pour lesquels nous n’avons aucune idée de la concentration de la molécule active ». Ces résultats ouvrent néanmoins la voie à de nouveaux médicaments pour la prévention voire le traitement du cancer colorectal ! En attendant d’en savoir plus, tous les membres du réseau s’accordent à dire qu’une alimentation riche et diversifiée en fruits et légumes de la région ne peut qu’être bénéfique.

Anne-Isabelle Bischoff


*Chercheur, responsable du Laboratoire de prévention nutritionnelle du cancer (EA 4438)

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Des hormones contre la sclérose en plaques

Réparation de la substance blanche du cerveau (souris) suite à la renaissance des cellules myélinisantes (en vert) induite par l’hormone thyroïdienne

Le 23 mai dernier s’est déroulée la quatrième journée mondiale de la sclérose en plaques. Comme chaque année, Strasbourg a accueilli un village d’information sur cette maladie où médecins, chercheurs et bénévoles d’associations se sont relayés. L’occasion de faire le point sur l’avancement des recherches et des études menées en Alsace.

L’ Alsace est une des régions les plus touchées par cette maladie avec environ 3 000 cas. « L’une des causes est le manque d’ensoleillement et la relative carence en vitamine D que cela entraîne, explique le Pr. Jérôme de Seze, neurologue clinicien(1). Cela n’est pas propre à l’Alsace. Ainsi, en Scandinavie, on compte deux fois plus de malades qu’en France.» D’autres facteurs environnementaux et génétiques sont également incriminés dans l’apparition de la maladie et il est difficile de tous les connaître. Par exemple, une composante hormonale entre très probablement en jeu puisque les malades sont majoritairement des femmes (sur trois patients, deux sont des femmes).
La sclérose en plaques ou SEP est une maladie neurologique chronique du système nerveux central (cerveau, moelle épinière et nerf optique). La gaine protectrice entourant les fibres nerveuse, appelée myéline ou substance blanche, se dégrade progressivement et entraîne des troubles nerveux et moteurs liés à la mort des neurones. De manière totalement anormale, suite à un événement déclencheur comme une infection, le système immunitaire du malade s’emballe et des anticorps de l’organisme attaquent la myéline.
À l’heure actuelle, il n’existe aucun traitement de guérison. Tous les traitements disponibles se concentrent sur l’inflammation et permettent de soigner les symptômes et de ralentir l’évolution de la maladie. À titre d’illustration, le neurologue souligne qu’au sein du Centre d’investigation clinique(2) qu’il dirige, une quinzaine d’essais cliniques sont en cours pour le traitement de l’inflammation de la SEP. En 2013 seulement, les premières molécules aux vertus neuroprotectrices devraient être testées chez l’Homme.

Régénérer la myéline pour guérir

Depuis plusieurs années, Saïd Ghandour et son équipe(3) cherchent à régénérer la myéline détruite et à stimuler les oligodendrocytes, cellules nerveuses responsables de la myélinisation des fibres nerveuses. L’équipe composée à la fois de chercheurs et de médecins (dont le Pr. De Seze) développe une recherche translationnelle où les observations cliniques des patients permettent sans cesse de faire évoluer les pistes de travail en laboratoire. « Fin 2008, nous avons montré que le traitement de souris avec l’hormone thyroïdienne permettait de bloquer la maladie voire de l’enrayer, s’enthousiasme le chercheur. Ce traitement stimule les précurseurs d’oligodendrocytes, induit leur prolifération et la remyélinisation des fibres nerveuses » (J. Neurosci, 24, 14189, 2008). Néanmoins, l’hormone thyroïdienne entraîne des effets secondaires majeurs notamment cardiaques limitant l’utilisation potentielle de ce nouveau traitement chez l’Homme. Partant du constat que les femmes étaient plus touchées par la SEP que les hommes, et que lors de leur grossesse, les femmes atteintes de SEP se portent bien, Saïd Ghandour et son équipe, étudient également depuis quatre ans le rôle des hormones sexuelles stéroïdiennes dans le développement de stratégies thérapeutiques des maladies de la myéline(4). Ainsi, l’administration des hormones stéroïdes favoriserait la réparation de la myéline. « Nous sommes en passe de publier les résultats prometteurs de nos travaux sur ce sujet, conclut le chercheur. Ces travaux ouvrent la perspective d’un nouveau traitement pouvant amener la guérison et surtout basé sur l’utilisation d’hormones déjà produites naturellement par l’organisme et potentiellement moins nocives que d’autres molécules actuellement utilisées dans le traitement de l’inflammation. »

Anne-Isabelle Bischoff


(1) Professeur de l’Université de Strasbourg (Unistra), praticien hospitalier des Hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS), chercheur au sein du Laboratoire d'imagerie et de neurosciences cognitives (Linc).
(2) Unité d'aide à la recherche clinique mixte (Inserm/HUS/Faculté de médecine - Unistra) créée en 2001.
(3) Équipe "Biopathologie et imagerie de la myéline" du Linc.
(4) En collaboration avec le laboratoire Inserm U788 dirigé par Michael Schumacher.

 

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Un détecteur d’explosifs hors-norme qui s’inspire des antennes d’un papillon

Vue d'ensemble du micro-levier nanostructuré par des nanotubes alignés de dioxyde de titane - © Fabien Schnell/NS3E

Imiter les antennes d’un papillon de nuit, le Bombyx du Murier, pour concevoir un système de détection d’explosifs aux performances inégalées, telle est la prouesse réalisée par une équipe de l’unité « Nanomatériaux pour systèmes sous sollicitations extrêmes » (CNRS / Institut franco-allemand de recherches de Saint-Louis), en collaboration avec le Laboratoire des matériaux, surfaces et procédés pour la catalyse (CNRS / Université de Strasbourg). Constitué d’un micro-levier en silicium portant près de 500 000 nanotubes alignés en dioxyde de titane, ce dispositif est capable de détecter des concentrations de trinitrotoluène (TNT) de l’ordre de 800 ppq (soit 800 molécules d’explosif parmi 1015 molécules d’air), améliorant ainsi d’un facteur mille le seuil de détection atteint jusqu’à présent. Ce concept innovant pourrait aussi servir à détecter des drogues, des agents toxiques ou des traces de polluants organiques.

Voir le Communiqué de presse

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Premiers investissements de maturation pour la Satt Conectus Alsace

Suite à son récent conseil d'administration, la Satt Conectus Alsace® annonce ses premiers investissements dans la maturation de projets innovants.

L’un des principaux objectifs assigné aux Satt est l’investissement dans la maturation, la preuve de concept, des technologies issues des laboratoires publics de recherche. Ces investissements visent à valider la viabilité technique et économique de ces innovations, et permettent ainsi de « dé-risquer » ces technologies pour faciliter leur adoption par les entreprises, les dotant ainsi d’outils concurrentiels décisifs.
La SATT Conectus Alsace® a, dès sa création, déployé ses capacités opérationnelles pour engager son programme d’investissement et son Conseil d’administration vient de valider ses deux premiers projets d’investissements. « Les équipes de la Satt ont travaillé d’arrache-pied pour construire et mettre en œuvre rapidement un processus rigoureux permettant de bâtir et d’évaluer les nombreux projets qui nous ont été soumis. Nous avons maintenant un dispositif opérationnel qui va nous permettre de monter en puissance et d’augmenter le flux d’investissement dans les mois à venir, grâce à une recherche académique alsacienne de niveau international, qui ne cesse de produire de nouvelles connaissances, porteuses d’innovations et de compétitivité pour nos entreprises » souligne Nicolas Carboni, président de la Satt Conectus Alsace®.

2 lauréats dans le domaine de la santé

AIR-CPG ou comment détecter par simple prise de sang une pathologie asthmatique

Montant alloué : 193 000 € sur une période de 18 mois

Ce projet présenté par Nelly Frossard, Directrice de Recherche Inserm au Laboratoire d’Innovation Thérapeutique à Illkirch (UMR 7200 Université de Strasbourg / CNRS) porte sur la validation d’un biomarqueur sanguin découvert par le laboratoire, permettant de diagnostiquer, et de différencier, les pathologies de type BPCO (broncho-pneumopathie chronique obstructive) et asthme.

Synaggreg ou comment détecter de nouvelles molécules pour lutter contre les maladies du système nerveux

Montant alloué : 101 000 € sur une période de 18 mois

Ce projet présenté par Yvon Trottier, Directeur de recherche à l’IGBMC à Illkirch (UMR 7104 CNRS / Unistra / Inserm) et son collaborateur Fabrice Klein porte sur la mise en place d’un outil de recherche qui vise à identifier des molécules potentiellement actives sur différentes maladies caractérisées par le dépôt d’agrégats protéiques amyloïdes (Huntington, Alzheimer, diabète de type II, etc.).

Voir le communiqué de presse

Pour plus d'informations, téléchargez le descriptif de l'Appel à projets Fonds d'investissement de la SATT

Contact: Fabienne Mathon, responsable du Pôle Projets et Investissements

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Déposer sa thèse en ligne : un nouveau service pour les doctorants

Afin de renforcer la visibilité des travaux de recherche des doctorants, l’Université de Strasbourg a opté, au 1er janvier 2012, pour le dépôt légal électronique des thèses de doctorat.

Après leur soutenance, les doctorants doivent donc déposer auprès du département formation doctorale (Direction de la recherche) une version électronique de leur travail. Le fichier de la thèse est ensuite archivé et mis en ligne sur la plateforme Thèses-Unistra par le département et le service des thèses du Service commun de la documentation.

Pour faciliter le dépôt, un guichet en ligne vient d’être ouvert : bilingue français-anglais et accessible sept jours sur sept et 24 heures sur 24, il permet au doctorant de déposer les fichiers de sa thèse et tous les documents administratifs nécessaires. Il lui suffit de se connecter au guichet grâce à ses identifiants ENT. Le guichet est également ouvert aux étudiants qui doivent déposer leur mémoire sous forme électronique.

  • Pour accéder à ce nouveau service, rendez-vous dans l’ENT, onglet « mon dossier ».

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Lancement du Labex G-Eau-Thermie profonde

Le 14 juin, l'École et observatoire des sciences de la Terre (EOST) organise la journée de lancement du LabEx G-Eau-Thermie profonde, en présence de l'ensemble des partenaires et collaborateurs du projet et de nombreuses personnalités (Alain Beretz, président de l'Université de Strasbourg, Michel Diament, directeur adjoint scientifique du CNRS-Insu). La matinée sera consacrée à la présentation générale du LabEx et des partenaires. Après le déjeuner, les différents groupes de travail se réuniront pour des présentations plus techniques. L'événement se terminera à 18h.

La géothermie profonde a été identifiée par le "Grenelle de l'Environnement" comme un axe important pour le développement des énergies renouvelables en France. Le laboratoire d'excellence G-Eau-Thermie profonde contribuera au développement de l’utilisation de cette source d’énergie grâce à une meilleure connaissance des réservoirs géothermiques profonds et au développement de nouvelles technologies permettant de les exploiter.

Rapprocher des compétences académiques

Il vise à développer les connaissances dans le domaine de la géothermie profonde, en rapprochant des compétences académiques (EOST et IMFS) et industrielles (Groupe Électricité de Strasbourg et GEIE "Exploitation minière de la chaleur" de Soultz-sous-Forêts) pour étudier la structure et le fonctionnement des réservoirs géothermiques profonds du Fossé rhénan supérieur.
L'EOST y voit une opportunité d'accroître sa visibilité et son rayonnement national et international, tant du point de vue de la recherche que du point de vue de la formation (proposition d'une nouvelle option géothermie profonde pour l'école d'ingénieurs, nouvelle spécialité du master STUE à moyen terme). Le projet va constituer un potentiel attractif et va attirer bon nombre de collaborations européennes et internationales.
Ce projet est porté par Jean Schmittbuhl, de l'Institut de physique du globe de Strasbourg (UMR 7516, Université de Strasbourg/EOST et CNRS). Il associe le Laboratoire d'hydrologie et de géochimie de Strasbourg (UMR 7517, Université de Strasbourg/EOST et CNRS) et l’Institut de mécanique des fluides et des solides, en partenariat avec Électricité de Strasbourg et la Centrale géothermique de Soultz-sous-Forêts (GEIE Soultz-sous-Forêts).

Contacts :

Retrouvez le programme détaillé de la journée et toutes les informations pratiques sur le site web de l'EOST.

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Conseil européen de la recherche : appels à propositions 2013

Les derniers appels à propositions du septième programme cadre de recherche et développement (PCRD) seront diffusés prochainement. La structure et le calendrier de ces appels gérés par le Conseil européen de la recherche (ERC) vont être modifiés. Dans ce contexte, la cellule Europe de l'Université de Strasbourg, le CNRS et le Point de contact National ERC organisent une session d'information vendredi 15 juin afin d'aider ceux qui le souhaitent à préparer leurs projets.

  • Programme

- Le programme de travail ERC 2013
- Les appels à propositions Starting Grants, Consolidator Grants, Advanced Grants et Synergy Grants
- Les témoignages de lauréats ERC

  • Intervenants

- Philippe Roussignol, CNRS
- Nicolas Giuseppone, Institut Charles-Sadron

  • Rendez-vous le 15 juin à 14 heures, salle Guy-Ourisson de l'Institut Le Bel, 4 rue Blaise-Pascal, à Strasbourg.
  • Date limite d'inscription : le 13 juin 2012.
  • Télécharger le programme et le bulletin d'inscription.

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Appels d'offres : Fondation pour la recherche médicale

La Fondation pour la recherche médicale vient de publier deux appels d'offres, dont l'un pour le prix Mariane-Josso. Il s'adresse aux étudiants titulaires d'un master 2 de recherche qui souhaitent réaliser une thèse de sciences d'une durée de trois années consacrée à la recherche en pneumologie. Le second vise à soutenir des projets de recherche sur tous les aspects moléculaires, cellulaires et intégrés de la physiopathologie rétinienne.

Prix Marine-Josso

Physiopathologie rétienne

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Cercle Gutenberg : prix Guy-Ourisson et chaires 2012

Le prix Guy-Ourisson : pour les jeunes chercheurs

Pour la cinquième année, le Cercle Gutenberg, dont l'une des missions est de stimuler la recherche scientifique en Alsace, propose de remettre le prix Guy-Ourisson à un chercheur « de moins de quarante ans menant des recherches très prometteuses » dans la région. Ce prix est doté de 20 000 euros et s'adresse à tous les champs disciplinaires. En parallèle, cette année encore, la Fondation Université de Strasbourg financera un prix de 10 000 euros destiné à un jeune chercheur sélectionné par le Cercle sur les mêmes critères.

Les chaires Gutenberg : pour des chercheurs de niveau international

Les chaires Gutenberg visent à faciliter l'accueil de chercheurs de niveau international invités par des établissements d'enseignement supérieur et de recherche alsaciens durant un an. Tous les champs disciplinaires sont éligibles. Les titulaires d'une chaire bénéficient du prix Gutenberg, de 10 000 euros (attribué personnellement), et d'une dotation financière spécifique de 50 000 euros (attribuée à l'unité d'accueil et affectée au projet de recherche).