Université en action

 

Service communication : comment le ciel nous est tombé sur la tête…

La tour de chimie n'est pas dans une forme olympique, personne n'en doutait. Mais le Service communication a fait récemment l'expérience concrète de ses fragilités. Le jeudi 5 mars, une partie du faux plafond de plâtre s'est effondré dans un bureau du 14e étage, par chance inoccupé ce jour-là, entrainant dans sa chute un immense plafonnier métallique et 47 ans de poussière accumulée… Une grande partie de cet étage étant doté du même type de plafond, l'Université a décidé d'évacuer les locaux : le Service de communication (17 personnes) et la Cellule projets (4 personnes) ont donc été provisoirement installés au rez-de-chaussée de la tour de chimie, dans la grande salle du conseil de la Faculté de chimie. Pendant ce temps, les plafonds sont en cours de réparation au 14e étage.

Comme vous l'imaginez, cette situation a provoqué pas mal de perturbations dans notre organisation. Nous sommes normalement tous joignables par courriel à nos adresses habituelles. En revanche, les postes téléphoniques n'ont pas tous suivi au rez-de-chaussée. Si vous rencontrez des difficultés à joindre une personne du Service communication, appelez le 41 136. Pour le Service projet, appelez au 41 387.

C.L.

 
 

Service de formation continue : les statuts adoptés par le conseil d'administration de l'Université

Le 10 février dernier, le CA de l'Université de Strasbourg a adopté les statuts de son propre service de formation continue. Un texte qui s'inscrit clairement dans la continuité de la position adoptée par les précédents établissements universitaires.

Les services de formation continue des trois anciennes universités strasbourgeoises ont été physiquement regroupés sur le campus de la Meinau, rue du Maréchal Lefebvre dès l'an dernier. Ses 29 agents fonctionnent ensemble depuis presque un an déjà et travaillent à la mise en œuvre du nouveau projet de formation continue de l'Université de Strasbourg.

Une étape importante a été franchie le 10 février dernier, avec le vote des statuts du SFC (Service de formation continue), par le CA de l'université. « Le texte confirme tout d'abord que toute la formation continue de notre université est gérée par un service unique qui s'appuie sur les composantes, car c'est bien sûr auprès d'elles que se trouvent les compétences en matière de formation, explique Joseph Joly, directeur du SFC. Elles sont d'ailleurs représentées dans notre conseil d'orientation, où elles peuvent peser sur les choix politiques et stratégiques. Jusque là, on est dans la continuité avec ce qui se pratiquait dans les précédents établissements. En revanche, pour la première fois, le principe de l'autofinancement majoritaire de notre activité est affirmé clairement dans les statuts. »

Le SFC, dont le  budget annuel s'élève à 8 millions d'euros, gère environ 600 formations. L'un de ses objectifs aujourd'hui est de développer l'offre de formation dans les domaines portés par les composantes des ex-UMB et ex-URS : droit, lettres... Avant l'été, la charte pédagogique (mode d'emploi de la formation continue dans l'établissement) et le document de cadrage qui fixe son cadre financier (comment on rémunère les enseignants, qui paie quoi, etc.) devraient être adoptés à leur tour par les conseils de l'Université. « Par ailleurs, conclut Joseph Joly, nous nous réjouissons d'avoir obtenu un appui politique fort au sein de l'Université de Strasbourg, puisque Frédérique Granet est vice-présidente chargée de la formation initiale et continue. Nous espérons même que la formation continue bénéficiera de l'investissement d'un chargé de mission, voire d'un vice-président délégué. »

Un logiciel de gestion pour les services de formation continue de toutes les universités

Parallèlement, le SFC s'apprête à finaliser le projet  « Focus ». La gestion de l'activité de la formation continue est quelque chose de complexe. Depuis toujours, les services de formation continue des universités françaises cherchent des solutions informatiques à ces complexités de gestion. La plupart des logiciels actuellement utilisés sont des logiciels « métiers », efficaces, mais incapables de s'intégrer à un système d'information. Il y a quelques années, le service de formation continue de l'ULP s'est lancé, avec le SIIG (service interuniversitaire d'informatique de gestion) de Strasbourg, et en partenariat avec quatre autres universités, dans le développement d'un logiciel complet de gestion de la formation continue, capable de dialoguer avec d'autres applications (logiciel de gestion de l'Université, logiciel de paie, de scolarité,  etc.). La version de test du logiciel Focus tourne actuellement au SFC de l'Université de Strasbourg. Il devrait être mis à disposition de la communauté universitaire l'été prochain, en open source. « Nous avons renoncé à le vendre, car ce n'est pas un produit fini. La partie métier tourne bien, la partie gestion reste à développer, explique Arnaud Westermeyer, qui suit ce dossier au SFC et travaille désormais avec la Direction informatique de l'Université de Strasbourg à son aboutissement. En le mettant à disposition de la communauté, on a de très bons espoirs que des collègues développeront d'autres briques dans l'intérêt de tous. »



C.L.

 
 

L'OTAN à Strasbourg : quelles conséquences pour le fonctionnement de notre université ?

L'activité de notre université se trouve impactée par la tenue à Strasbourg du sommet de l'OTAN, les 3 et 4 avril prochains.

Ce sommet des chefs d'Etat, auquel participera le président américain Barack Obama, va provoquer beaucoup de perturbations dans le quotidien des strasbourgeois : transports publics stoppés, circulation automobile contrainte, accès contrôlé à de nombreux quartiers de la ville, etc.

Les pouvoirs publics craignent également la répétition de troubles, parfois graves, qui ont marqué les précédentes éditions de sommets internationaux analogues. D'autant que les opposants à cette manifestation organisent un contre-sommet dans le sud de l'agglomération strasbourgeoise.

Le risque que ces troubles atteignent le domaine universitaire n'étant pas négligeable, la présidence de l'Université de Strasbourg a défini la ligne de conduite suivante :
  • suspension des enseignements sur la totalité des sites universitaires de l'agglomération à partir du 1er avril au soir au lundi 6 avril au matin
  • suspension des enseignements sur le campus de l'Esplanade et le campus historique à partir du 28 mars au matin et jusqu'au lundi 6 avril au matin
  • report ou suppression des colloques ou congrès scientifiques qui se dérouleraient, même partiellement, les 2, 3 ou 4 avril
  • maintien des activités administratives et de recherche sur la période 28 mars-1er avril au soir, dans des locaux fermés à clés et surveillés
  • maintien uniquement des activités liées aux fonctions vitales de l'établissement (réseaux, téléphone, sécurité, animalerie), assurées par des personnels identifiés et riverains du campus pour la période allant du 2 au 4 avril, dans des bâtiments à nouveau verrouillés et sécurisés. Les personnels dont les compétences ne sont pas directement liées à ces 4 pôles d'activité sont donc, par nécessité, dispensés de présence sur leur lieu de travail. Il ne leur sera pas demandé de poser des jours de congé.
Pour toute question relative à l'organisation particulière de la vie à l'université sur cette période, merci de vous adresser au Secrétariat général : jean.deroche@unistra.fr C.L.
 
 

Les grands chantiers de l'Université

Le dernier semestre de l'année 2008 a été marqué par une intense activité, caractérisée par les réunions de l'Assemblée constitutive provisoire qui ont permis de mettre en place le socle juridique et budgétaire à partir duquel l'établissement a pu s'organiser et par les processus électoraux qui ont rythmé tout le mois de décembre 2008 et ont autorisé l'élection du président de l'Université le 18 décembre dernier et la mise en place des différentes instances centrales de l'établissement.

Ces évènements ne faisaient en fait que concrétiser différents objectifs politiques, actés lors d'une échéance décisive qui s'est tenue le 26 février 2008 et qui a consisté en l'adoption du PEC (Projet d'établissement commun) 2009-2012 de l'Université de Strasbourg, à une très large majorité, acquise à bulletins secrets.

Ce document comporte une notion-clé qui porte sur les relations entre le niveau central et les 37 composantes que comporte l'établissement, passant, le cas échéant, par les collegiums qui constituent un concept majeur pour l'organisation de notre nouvelle Université et reconnu comme tel par la DGES.

Cette notion trouvera son expression dans le dialogue de gestion dont les contours ont été précisés dans le PEC, puis précisés lors des réunions menées par Gilbert Knaub et Josette Soulas avec les directeurs de composante pour en affiner le contenu et la portée.

Le dialogue de gestion sera donc au cœur du projet de l'Université. Il doit être outillé et faire l'objet d'une description de la procédure à laquelle il obéira, tenant compte de la spécificité de chacune des composantes de l'établissement.

L'organigramme des services centraux de l'Université a été conçu pour intégrer cette dimension. Avec un Service d'aide au pilotage, s'appuyant sur des relais dans les différentes directions de gestion, et un Service prospective et développement qui apportera son éclairage à ce dialogue de gestion, les services centraux sont organisés pour répondre à cet enjeu.

L'enquête-fonction BIATOSS, dont le principe a été initié fin 2008, s'insère dans cet objectif d'outiller le dialogue de gestion. Viendra prochainement en complément le calcul du coût de l'offre de formation figurant au contrat 2009-2012, dont la DES est maître d'ouvrage et qui se traduira par des RV avec les directeurs de composante.

A ces premières échéances succèderont les éléments relatifs à la campagne "emplois 2010" qui seront complétés par les résultats issus de la réflexion sur la critérisation des dotations aux composantes dans la perspective de l'élaboration du budget 2010.

Voici donc ainsi résumées les caractéristiques de l'un des chantiers majeurs que l'Université de Strasbourg va prochainement concrétiser et pour lequel l'apport des composantes, par leur compétence et leur expertise, sera précieux, puisque beaucoup reste à concevoir en termes de procédures.

 

Jean Déroche

Secrétaire général de l'Université de Strasbourg

 
 

Atelier central de mécanique de l'Université de Strasbourg

Présentation
Le service est situé dans les locaux de l'Institut de physique, 3 rue de l'Université à Strasbourg.
Annexe au Pôle API à Illkirch boulevard Sébastien Brandt
Fabien Hopfner (hopfner@fresnel.u-strasbg.fr) assure la direction et la gestion du service.
Vincent Ernwein assure l'étude, la réalisation et la production des ensembles ou des pièces commandés, sur le site du centre ville.
Didier Conche assure l'étude, la réalisation et la production des ensembles ou des pièces commandés, sur le site du Pôle API à Illkirch.

Mission
Le Service central de mécanique a pour mission d'étudier, réaliser et reproduire des pièces et ensembles métalliques ou non métalliques qui font appel aux techniques de fraisage, tournage, ajustage et/ou soudage. Il peut réaliser des travaux ou pièces pour la réparation et l'entretien des matériels de laboratoires ou du mobilier (mécanismes pour sièges d'amphis, fixations murales, étagères, etc.) pour toutes les entités de l'Université de Strasbourg qui n'ont pas  de ressources en mécanique. Un service assurant la maintenance des pompes à vide est accessible sur le site central.

Les moyens
Le Service central de mécanique est le fruit d'une mutualisation des moyens (postes, machines, locaux) entre les composantes de physique, de chimie, de l'IBMC, de la physique biologique et de l'ENSPS.
Les équipements résultant de cette mutualisation sont équitablement réparties sur les sites Esplanade et Illkirch.

Gestion
Le service fonctionne par autofinancement de ses dépenses de fonctionnement et de ses petits investissements depuis sa création en 2005.

Prix
Le tarif forfaitaire 2009 voté par le CA de l'Université de Strasbourg est de 10 € pour une heure d'équivalent machine. Les travaux sont exécutés après acceptation du devis et remise d'un bon d'engagement des dépenses. Le coût des matières premières est facturé en sus.

Commandes, contact
Téléphone : 03 90 24 06 30
Fax : 03 90 24 07 26
Courriel: hopfner@fresnel.u-strasbg.fr

 
 

Service de cryogénie de l'Université de Strasbourg

Présentation
Le service est situé dans les locaux de l'Institut de physique, 3 rue de l'Université à Strasbourg.

Fabien Hopfner (hopfner@fresnel.u-strasbg.fr) assure la direction et la gestion du service et si nécessaire, le pilotage de la production, la maintenance des équipements, le conditionnement et les transports des produits.

Eric Kartner assure le pilotage et la maintenance des installations du service et si nécessaire, le conditionnement et les transports de ces produits.

Mario Bilher assure le conditionnement et les transports des productions du service.

Mission

Le Service de cryogénie à pour mission de produire, de conditionner et de livrer, l'azote liquide et l'hélium liquide aux services et laboratoires utilisateurs.

Les fluides cryogéniques sont fournis prioritairement aux services de l'Université de Strasbourg, aux organismes de recherche, et, en second lieu, aux services, laboratoires ou entreprises hors université.

Les moyens

Azote :

Le service possède 2 liquéfacteurs (Stirling 4) en fonctionnement permanent et un (Stirling 4) en réserve.

Pour le stockage, il dispose d'un bidon de 10 000 litres et des bidons de 1 200 et 1 000 litres.

Les livraisons sont assurées avec des bidons du service laissés à disposition des clients. Le service possède 3 bidons de 400 litres, 38 de 210 litres, 10 de 180 litres, 30 de 130 litres, 1 de 35 litres.


Hélium :

Le service possède 2 liquéfacteurs Hélial 7/15 Air Liquide, un prototype acheté en 1990 (sert de pièces détachées) et un autre, acheté à l'Université de Rennes en 1999, assure la production.

Le service dispose de 3 bidons de 1 000, 450 et 250 litres pour le stockage du liquide.

Les livraisons sont assurées avec 19 bidons de 25, 50 et 100 litres mis à disposition des clients.

La récupération et le stockage de l'hélium gazeux s'effectue à partir d'un gazomètre souple de 10 m3 et de 2 compresseurs d'un débit de 40 et 25 m3/h. Le gaz comprimé à 200 bars est stocké dans 33 torpilles d'une capacité totale de 1400 m3.

Transports

Le service possède 2 véhicules spéciaux (type Master, essieux Rassol) pour assurer ses transports et livraisons.

Gestion

Le service fonctionne par autofinancement depuis 1986. Le capital accumulé en matériels opérationnels s'élève à 2 251 000 € en 2008.

Production

La production 2008 constitue un record pour le service avec 410 000 litres d'azote et 20 150 litres d'hélium.

Prix

Les prix votés par le CA de l'Université de Strasbourg pour l'année 2009 :

Azote liquide :

  • Bidon de moins de 100 litres, Université de Strasbourg et organismes de recherches : 0,60 € le litre.
  • Bidon de plus de 100 litres, Université de Strasbourg et organismes de recherches : 0,45 € le litre.
  • Bidon de moins de 100 litres et zone 2, hors Université de Strasbourg et organismes de recherches : 1,30 € le litre.
  • Bidon de plus de 100 litres, hors Université de Strasbourg et organismes de recherches : 1,10 € le litre.
Hélium :
  • Université de Strasbourg et organismes de recherches : 3 € le litre et 6,20 € le m3 de gaz non récupéré.
  • Hors Université de Strasbourg et organismes de recherches : 9,50 € le litre consommé.

Contact - commande :
Téléphone : 03 90 24 07 22

Fax : 03 90 24 07 26

Courriel : commande.hen2@fresnel.u-strasbg.fr

 
 

Prospective et développement : un service devrait être mis en place au printemps

La création d'un Service prospective et développement est l'une des innovations proposées dans la nouvelle organisation de l'Université de Strasbourg. Première étape : l'équipe de la présidence a chargé Anne Goudot, précédemment chef de projet opérationnel de la fusion, d'étudier et de préparer la mise en place de ce service, qui aura pour mission d'aider à détecter les pistes de développement de l'établissement (en matière de nouvelles formations, nouveaux services, nouvelles missions…), à partir des tendances présentes, puis d'accompagner la mise en place des mécanismes d'adaptation permettant d'acter les changements voulus par la gouvernance.

C'est dans ce cadre que le site intranet de Demain, l'Université de Strasbourg a été restructuré pour devenir un espace numérique dédié aux activités de prospective et développement, tout en conservant sa mission d'information et de mémoire des projets liés à la fusion.

Le projet final du Service prospective et développement est attendu pour la fin du mois d'avril, en vue d'une mise en place opérationnelle à partir du mois de mai.

Contact : anne.goudot@unistra.fr


Des détails sur : http://intranet.unistra.fr/actualites.html



C.L.

 

ENTRETIEN

Joannie Crinon

Je voudrais une université où l'étudiant est mieux représenté.

CHIFFRES EN TÊTE

Étudiants

41 060
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20,5 %
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