« J’aime être passionnée », déclare Manon Edo, 23 ans, étudiante en master 2 Plantes, environnement et génie écologique (PEnGE)*. Cette passion, elle la transmet quand elle parle de botanique, raconte ses études en biologie ou explique son sujet de mémoire, consacré à la microflore présente sur les raisins.
Actuellement en alternance dans le Dienstleistungszentrum Ländlicher Raum Rheinpfalz, à Neustadt an der Weinstrasse, cette étudiante franco-allemande retrace d’une voix enthousiaste mais posée son parcours scolaire. Après un bac scientifique options arts plastiques et anglais européen, elle entame une licence de biologie. Elle réalise sa troisième année en Allemagne, se décide pour le master PEnGE, et repart en deuxième année de master pour un apprentissage au sein d’une équipe de recherche de microbiologie et d’œnologie.
Une pluralité d’enseignements
Le point fort de son master PEnGE ? « La pluralité des enseignements. C’est aux étudiants de créer le lien » entre les différents savoirs prodigués. C’est une formation très dense, d’autant plus qu’en M1, Manon a réalisé en parallèle un Diplôme universitaire (DU) Pollution, nuisance et résilience. Avec des cours tous les soirs en semaine et le samedi matin, dont elle a beaucoup apprécié le contenu et la variété : sociologie, urbanisme, chimie de l’eau, de l’air, droit…
L’alternance, source d’apprentissages
Son alternance dans un laboratoire lui apporte beaucoup : « Ce n’est que du positif ». En plus des nouvelles connaissances, c’est également une capacité d’adaptation augmentée, et « la possibilité de vraiment suivre la création et l’évolution des projets ». Sur dix étudiants de sa promotion, six sont en alternance cette année. Proportion assez élevée par rapport aux années précédentes, pourtant cette possibilité reste « méconnue », pour Manon. C’est une véritable « aide pour le futur », tout comme les stages, que l'étudiante encourage : ils permettent de se faire une idée de la réalité du terrain.