UdS en action

 

L'équipe de direction élue par le congrès

Photo agrandie
L'équipe de direction de l'Université de Strasbourg est désormais constituée. En effet, les trois conseils (conseil d'administration, conseil des études et de la vie universitaire et conseil scientifique) se sont rassemblés en congrès mardi 20 janvier 2009 pour élire les vice-présidents proposés par le président Alain Beretz. Sur 103 membres en exercice, 88 ont voté et on dénombre 86 suffrages exprimés. Pour être élu, un candidat devait bénéficier de la majorité absolue des membres en exercice, soit 52 voix. Tous les candidats proposés ont été élus. Le bureau au complet a déjà pu se réunir le mardi 27 janvier.

La liste des élus :

  • Michel Deneken, professeur, Faculté de théologie catholique, Premier vice-président : 68 voix
  • Frédérique Granet, professeur, Faculté de droit, Vice-présidence Formations initiale et continue : 64 voix
  • Éric Westhof, professeur, Faculté des sciences de la vie, Vice-présidence Recherche et formation doctorale : 56 voix
  • Joannie Crinon, étudiante, UFR des langues et sciences humaines appliquées, Vice-présidence Vie universitaire : 65 voix
  • Bernard Ancori, professeur, Faculté des sciences économiques et de gestion, Vice-présidence Sciences en société : 60 voix
  • Hugues Dreyssé, professeur, UFR de physique et d'ingénierie, Vice-présidence Ressources humaines et politique sociale : 72 voix
  • Jean-Marc Jeltsch, professeur, École supérieure de biotechnologie de Strasbourg (ESBS), Vice-présidence Partenariat avec les entreprises : 81 voix
  • Anne Klebes-Pélissier, maître de conférences, Faculté de droit, Vice-présidence Relations internationales : 76 voix
  • Yves Larmet, maître de conférences, Faculté des sciences de la vie, Vice-présidence Patrimoine : 77 voix
  • Catherine Mongenet, professeur, UFR de mathématiques et informatique, Vice-présidence Politique numérique et système d'information : 81 voix.

M.A.

 
 

Hotline « basculement » : préoccupations liées aux coordonnées des services et aux changements de messagerie

Conçue comme un « SOS UdS », une hotline a été mise en place tout début janvier pour répondre aux questions et problèmes de la communauté universitaire liés au basculement des trois universités vers l'Université de Strasbourg. Un mois plus tard, un premier bilan fait apparaître des préoccupations qui tournent très majoritairement autour des coordonnées des services et des changements d'adresse de messagerie.

« L'idée, c'était de ne laisser personne tourner en rond avec ses questions, sans plus bien savoir à qui les poser dans la nouvelle organisation », explique Florent Baulieu, chef de projet adjoint de la cellule de coordination Demain, l'Université de Strasbourg, qui a assuré physiquement l'accueil et le traitement des questions ou problèmes posés via la hotline. Cette procédure « SOS », accessible par mail et par téléphone a été ouverte le  5 janvier. Un petit mois plus tard, un premier bilan a pu être établi.
A ce jour, plus de 80 contacts environ ont été pris, dont une grande majorité dans les deux premières semaines d'existence de la procédure. La grande majorité des questions posées tournent autour des nouvelles coordonnées des services ou des personnels (50%), puis des nouvelles adresses mails (15%). Bon nombre d'entre elles concernant des problèmes de logistique : à qui s'adresser pour faire établir un ordre de mission ? Qui s'occupe désormais du financement de la recherche ? Comment obtenir le logo de l'Université de Strasbourg ?

Pas de rush, néanmoins

« 80 questions ou problèmes résolus en quelques heures ou quelques jours, ça valait déjà la peine, estime Florent Baulieu. On peut se dire par ailleurs que s'il n'y a pas eu de rush sur la hotline, c'est peut-être aussi parce que la mise en place de l'organigramme a permis à chacun d'identifier plus facilement les bonnes personnes. »
Les membres de la cellule de coordination qui ont reçu et traité les demandes ont donné eux-mêmes la réponse chaque fois que c'était possible. Quand ça ne l'était pas, elles ont cherché les bons interlocuteurs et ont redirigé les demandes vers le service ou la personne compétente pour répondre. Des réponses ont pu être apportées à toutes ces questions, dans un délai de moins de 24h pour 80% d'entre elles.

Bien que les demandes soient devenues sporadiques, il n'est pas question pour l'instant de fermer la hotline : 03 90 24 12 26/11 ou hotline@demain.unistra.fr

C.L.
 
 

Campagne promotionnelle : l'Université de Strasbourg s'affiche !

Janvier 2009 : une seule université à Strasbourg proclament les nombreuses affiches qui fleurissent dans toute la ville et même au-delà en ce début d'année 2009. Une campagne promotionnelle d'envergure pour faire savoir urbi et orbi que la nouvelle université est cette fois une réalité !

Ces jours-ci, dans Strasbourg, on ne peut pas passer à côté : l'affiche de l'Université de Strasbourg, créée par l'agence de communication Grafiti.  Elle est unique, s'étale sur tous les murs de la ville. L'objectif premier de cette campagne promotionnelle est bien sûr de « faire savoir » : c'est que la création de notre université est un événement exceptionnel et précurseur au niveau national. Quatre établissements qui fusionnent en un seul, pour former une grande université, la plus grande de France à ce jour en nombre d'étudiants. C'est aussi un événement dans l'air du temps depuis plusieurs années à Strasbourg, dont il s'agissait de marquer l'aboutissement.

L'ampleur de cette campagne doit beaucoup à l'aide active de la Communauté urbaine et de la Ville de Strasbourg, qui ont prêté pour un mois un vaste réseau d'affichage à l'université : 200 faces d'affichage réparties dans toute la ville, 40 mats drapeaux pour kakémonos (sur les quais, notamment).

Des rames de tramways aux couleurs de l'Université

Pour rayonner également en dehors des murs de Strasbourg, l'université a investi les réseaux d'affichage des principales gares du Bas Rhin, dans lesquelles elle s'affichera fin janvier-début février, et même quelques faces- très remarquées- à la gare de l'Est à Paris (voir photo). Enfin, cerise sur le gâteau : 10 rames de tramways prêtées par la CTS, circuleront à partir du début du mois de février sur les différentes lignes du réseau de la CUS, habillées aux couleurs de l'Université de Strasbourg, et ce pour 6 mois environ.

De manière corollaire, l'inauguration officielle de l'Université de Strasbourg et une série de festivités qui entoureront cet événement, les  5 et 6 février prochains (voir brève ci-dessous Inauguration : J-6 !) viendront renforcer l'effet d'annonce et le travail de notoriété engagés par cette grande campagne d'affichage.
C.L.
 
 

Inauguration

Cérémonie officielle, spectacles, concerts, expositions, visites des musées universitaires, et de certaines collections, conférences, tables-rondes, visites-guidées, ateliers et démonstrations sportives, et pour finir le bal des personnels se sont succédés les 5 et 6 février. Consulter le programme détaillé. A noter : le président Alain Beretz a décidé de faire vaquer les cours et d'accorder des facilités aux personnels pendant la journée du 5 février pour que l'ensemble de la communauté universitaire puisse prendre part aux différentes activités, découvertes et conférences proposées  
 
 

Edito

En cette fin du mois de janvier, l'Université de Strasbourg continue de jeter les bases de son organisation et de son fonctionnement en même temps qu'elle est amenée à préciser sa stratégie pour l'avenir. Ainsi, l'équipe présidentielle a rencontré le lundi 26 janvier une importante délégation de la Direction générale de l'enseignement supérieur réunie autour de son Directeur général Patrick Hetzel. Cette rencontre a permis d'avoir un véritable dialogue portant sur la stratégie de l'Université dont l'un des enjeux est de développer la transdiciplinarité. L'originalité des collégiums et leur rôle dans ce cadre ont été soulignés. Avant d'aborder les questions liées à la recherche et à la formation sur lesquelles nous reviendrons, le débat a porté sur la politique de site, la stratégie de recherche l'ouverture aux différents échelles régionale, européenne et internationale. Pour Patrick Hetzel, l'Université aura également une réflexion à mener sur le renouveau générationnel afin de pouvoir être au rendez-vous des espoirs qu'elle suscite.

Nous sommes, et nous le savons, à un tournant de l'évolution de l'enseignement supérieur. La loi relative aux libertés et responsabilités des universités en est une étape clé. Aujourd'hui la communauté universitaire manifeste son inquiétude en réponse à des projets de réforme qui la surprennent. Le nouveau  positionnement des organismes de recherche, le projet de réforme du statut de l'enseignant-chercheur, les modifications apportées à la formation et au recrutement des enseignants du secondaire, sont autant de sujets qui créent des incertitudes et qui crispent nos collègues.

Ces sujets connaissent en ce moment même des perspectives d'évolution au niveau national dans lesquelles nous pouvons jouer un rôle. Au plan local, j'irai pour ma part, à la rencontre des équipes qui ont manifesté une inquiétude forte autour de ces préoccupations, afin que nous puissions, dans un dialogue constructif, sérier les problématiques majeures et réfléchir ensemble aux mécanismes de régulation et de garantie que nous devrons mettre en place. Sans frilosité, mais sans compromis, sachons construire ensemble une université conforme à nos ambitions et à nos valeurs.

 

par Alain Beretz, Président de l'Université de Strasbourg