Université en action

Yves Larmet : « Les premières réalisations de l'Opération campus seront visibles en 2011 »

Aménagements du parc paysager, des abords et du stationnement tout autour du campus de l'Esplanade, ainsi que des travaux à la cité universitaire Paul Appell seront les toutes premières réalisations du Plan campus à Strasbourg. Cette année 2011 marque donc l'entrée en action des pelleteuses sur le campus de l'Esplanade.

« Cette fois, il va y avoir du gros chantier, il faudrait éviter les courriels incendiaires ! », explique Yves Larmet, vice-président patrimoine, dans un sourire. Une manière de souligner que si la concrétisation de l'Opération campus a pu paraître longue à certains, vivre au milieu des chantiers extérieurs pourrait peser à d'autres... Aujourd'hui, l'Université de Strasbourg s'apprête à investir 16,9 millions d'euros dans l'aménagement extérieur du campus de l'Esplanade (stationnements tout autour du campus) et dans le financement d'une opération à la cité universitaire Paul Appell. Pour continuer ces premiers travaux, un appel d'offre est lancé pour choisir le ou les prestataires qui réaliseront le parc urbain de ce même campus de l'Esplanade. Les projets les plus avancés à la suite, sont en phase d'étude : il s'agit de la création d'un insectarium pour l'IBMC, le projet d'ISIS, la construction du Planétarium. « En fait, des projets qui étaient déjà en réflexion avant l'Opération campus, ce qui a permis une réactivité plus importante dans la conception ». D'autres projets sont en phases d'études ou d'expression des besoins, nous aurons une meilleure visibilité à la fin du printemps 2011. Pour l'ensemble des projets, la Mission campus coordonne les groupes de travail et réunions de concertations avec les acteurs des projets.

La complexité c'est surtout la méthodologie du financement


Mais s'il a fallu accorder un soin approfondi à l'élaboration et au choix des projets, à leur prioritisation, la principale difficulté à surmonter dans l'Opération campus, c'est le montage financier et juridique, qui s'avère particulièrement complexe. L'Opération campus est principalement financée par les intérêts produits par un capital de 375 millions d'euros placé par l'État et « inconsomptible » (c'est-à-dire que le capital ne peut être consommé)*. Ce placement, géré par l'ANR, produit environ 15 millions d'euros d'intérêts garantis par an, somme qui doit à la fois financer la construction, mais aussi l'entretien et la maintenance des nouveaux équipements. « C'est une approche nouvelle, intéressante, mais aussi complexe. Car il est relativement facile de savoir combien coûtent les m2 de bureaux à construire dans tel ou tel type de bâtiment. C'est plus compliqué de quantifier et prendre en compte les frais de maintenance et d'utilisation sur 20 ou 30 ans, spécialement quand on n'a pas toutes les réponses : par exemple comment évaluer la dépense en électricité et chauffage d'une bibliothèque, l'usure des équipements, sans savoir quelles seront ses plages d'ouverture ? »

De même, à l'exception de quelques opérations comme l'hôtel des chercheurs, qui seront financées en partenariat public-privé, l'Université de Strasbourg et ses partenaires ont fait le choix de créer une « société de réalisation » en collaboration avec la Caisse des dépôts pour assumer la maîtrise d'ouvrage des projets. « Une bonne solution, mais très compliquée à monter, avec une démarche d'ingénierie financière à laquelle le monde universitaire n'est pas habitué, explique Yves Larmet, qui conclut : l'ensemble des universités qui font partie de la première vague de l'Opération campus, rencontre également des difficultés techniques, juridiques et financières. Au moins, à Strasbourg, la gestion politique est plus simple grâce à la création de l'UdS... »

Caroline Laplane


* Les collectivités locales participent également à ce financement par le versement de subventions : 25 millions d'euros pour la Région Alsace, autant pour la CUS, 14,5 millions pour le Département du Bas-Rhin.

Les cartes de vœux de l'université et le calendrier 2011 mettent cette année à l'honneur l'Opération campus. En savoir plus…

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Investissements d'avenir : informer les personnels

250 personnes environ ont assisté, le mercredi 1er décembre, à une réunion d'information autour de l'opération Investissements d'avenir (ex Grand emprunt). Le président Alain Beretz et Guy-René Perrin, délégué général de l'opération, ont présenté conjointement le dispositif imaginé par l'État et la manière dont l'université s'est positionnée par rapport à lui. Cette réunion était organisée à destination des personnels de l'Université de Strasbourg. Plusieurs questions ont été posées par la salle, notamment par les représentants syndicaux, qui ont exprimé leur inquiétude concernant l'impact humain, financier et organisationnel de cette opération complexe.

Lancé au printemps dernier par le gouvernement, le programme Investissements d'avenir bénéficie d'une enveloppe de 35 milliards d'euros dont 22 milliards pour l'enseignement supérieur et la recherche. Ces fonds seront accordés, sous forme de dotation en capital, à des projets, désignés dans le cadre d'appels à projets sur différentes thématiques (initiatives d'excellence, équipement d'excellence, laboratoires d'excellence, instituts hospitalo-universitaires, etc.). Les établissements peuvent répondre à tout ou partie des appels à projets.

Aujourd'hui, l'Université de Strasbourg a d'ores et déjà déposé 14 dossiers Équipex (équipements d'excellence) avec ses partenaires du site de Strasbourg (CNRS, Inserm, BNU), 5 dossiers Infrastructures dans le cadre du volet santé-biotechnologies (avec le CNRS, l'Inserm et le CEA), un dossier Institut hospitalier universitaire avec l'IRCAD et les Hôpitaux universitaires de Strasbourg, 13 dossiers Labex (laboratoires d'excellence) avec le CNRS, l'Inserm, les autres établissements d'enseignement supérieur de Strasbourg, l'UHA et les Universités de Karlsruhe et Freiburg. « Nous attendons les premiers résultats de ces différentes candidatures d'ici à la fin décembre », a précisé Guy-René Perrin.

L'UdS se concentre sur Idex

L'Université de Strasbourg se concentre désormais sur l'un des volets de l'opération Investissements d'avenir : Initiatives d'excellence (Idex). Doté d'un budget de 7,7 milliard d'euros, ce programme doit permettre de faire émerger en France 5 à 10 pôles pluridisciplinaires d'excellence dans l'enseignement supérieur et la recherche. Des  pôles capables de rivaliser avec les plus grandes universités du monde comme Harvard, Princeton ou Cambridge. « Si nous sommes retenus dans ce dispositif, nous rentrerons dans le cercle très sélectif des « Universités européennes d'excellence », a précisé Alain Beretz, comme nos voisines Freiburg et Karlsruhe, qui renouvellent actuellement leur distinction dans un concours similaire, lancé en Allemagne il y a quatre ans ».

L'appel à projets « Idex » sera clos le 4 janvier prochain. Les dossiers seront examinés par un jury international qui établira une préselection des projets. Les établissements sélectionnés déposeront un dossier complet en mai. La sélection définitive est prévue en juillet.

Pour en savoir plus sur Investissements d'avenir

Sur l'avancement du projet à l'Université de Strasbourg

Caroline Laplane

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Un nouveau système d'information pour mieux suivre les étudiants

Le projet Formation et suivi des étudiants a été lancé officiellement le 8 novembre dernier au sein de l'Université de Strasbourg devant un amphithéâtre plein. Il est l'un des projets phares du programme 5 du Schéma directeur numérique (service de gestion de la vie universitaire). Son objectif est de refondre le système d'information autour de la formation et du suivi des étudiants. Entretien avec Catherine Mongenet, vice-présidente Politique du numérique de l'UdS.

À quoi va servir cette refonte du système d'information autour de la formation et du suivi des étudiants ? S'agit-il de remplacer Apogée ?
C.M. : Il est clair qu'il faut remplacer Apogée, mais le projet va bien au-delà de cela. Il s'agit de développer beaucoup d'autres fonctionnalités qui servent à la fois les étudiants, les enseignants et les personnels administratifs, dans un système centré autour de l'étudiant, avant, pendant, et après son passage à l'université. Très concrètement, cela peut signifier de permettre à un étudiant de télécharger un certificat de scolarité en PDF et de l'imprimer chez lui au lieu de venir le chercher à la scolarité. Mais aussi, de donner des outils simples à un enseignant qui veut suivre en direct la progression de ses étudiants, voir leurs notes, repérer les « décrocheurs » rapidement. Ce nouveau système d'information servira également de support pour le développement de la politique des diplômés de l'université ou alumni. Le champ est vaste. Il y a plusieurs fils directeurs : la dématérialisation en est un, par exemple, ainsi que l'unité des processus d'inscriptions administratives et pédagogiques, qui doit s'appliquer à toutes les composantes en s'adaptant à chacune d'entre elles.

À quelle échéance ce projet doit-il voir le jour ?
C.M. : Concernant en premier lieu la formation, ce projet est très lié dans son calendrier au projet de construction de l'offre de formation 2013. Les inscriptions dans cette nouvelle offre de formation auront lieu en juillet 2013, mais la présentation de l'offre de formation doit être disponible, dans son format électronique, dès le début de l'année 2013 pour permettre aux futurs étudiants de faire leurs choix d'admissions post-bac. Donc, notre calendrier est plutôt contraint...

Selon quelle méthode progressez-vous ?
C.M. : Outre un atelier de cadrage stratégique, nous avons créé 15 ateliers fonctionnels et 3 ateliers techniques, d'une quinzaine de personnes chacun, qui doivent travailler sur des thèmes aussi variés que la gestion des stages, les inscriptions administratives, ou les échanges internationaux. Ces ateliers regroupent à la fois des enseignants, et personnels administratifs, choisis pour leurs compétences croisées. Des étudiants ont également été invités à participer à certains ateliers. L'objectif des ateliers est de réaliser la cartographie de l'existant, l'expression des besoins, la modélisation des processus. Ils devront rendre leur copie en janvier, et le cahier des charges sera rédigé à partir de leurs conclusions. À ce propos, je voudrais dire que nous avons reçu de nombreuses demandes de personnes qui souhaitaient participer au travail de ces ateliers. Pour des raisons d'efficacité, on ne peut augmenter le nombre de participants aux ateliers, mais toutes ces personnes seront associées à la démarche. Fin février, la consultation des entreprises sera lancée. Nous devons choisir un progiciel de gestion intégrée (PGI) et retenir un intégrateur pour nous accompagner au cours des deux prochaines années dans le déploiement de ce nouveau système d'informations.

Propos recueillis par Caroline Laplane

Cliquez ici pour plus de détails

Une équipe dédiée
Nathalie Vincent, directrice du programme
Simon Piquard, chef de projet fonctionnel
Nathalie Weiblé, chef de projet informatique

Par ailleurs, le projet bénéficie du soutien opérationnel de Michèle Debay et Florent Baulieu du Service prospective et développement et de l'appui d'Anne-Fabienne Malet du Service d'aide au pilotage pour la modélisation des processus. L'équipe projet sera renforcée à partir d'octobre pour la phase de déploiement.

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Prochain séminaire Prospective et développement

Le prochain séminaire aura lieu le jeudi 6 janvier de 9h à 12h dans l'amphithéâtre du Collège doctoral européen, 46 bd de la Victoire à Strasbourg.

Il aura pour thème « Le métier d'enseignant-chercheur »  et fera intervenir Christine Musselin, directrice du Centre de sociologie des organisations à SciencesPo. Christine Musselin, directrice de recherche au CNRS, a axé sa recherche sur le thème de l'enseignement supérieur et de ses évolutions dans le cadre d'une perspective comparative des divers systèmes. Une de ces dernières publications porte sur l'impact des nouvelles procédures de recrutement sur le profil des enseignants-chercheurs.

Dans la deuxième partie du séminaire le vice-président chargé des ressources humaines, Hugues Dreyssé, fera le point sur l'avancée de la mise en œuvre à l'Université de Strasbourg du référentiel national d'équivalence horaire entre les différentes tâches des enseignants-chercheurs.

Pour nous permettre de mieux vous accueillir,
inscrivez-vous en adressant un courriel

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Trois bibliothèques de l'Université de Strasbourg deviennent noctambules

Crédit photo : Klaus Stöber

À partir du 1er décembre 2010, les bibliothèques Blaise Pascal, du Pôle européen de gestion et d'économie (PEGE), et de médecine et d'odontologie ouvriront en nocturne du lundi au vendredi et en journée le samedi. Ces aménagements vont dans le sens d'une préoccupation naturelle de l'Université de Strasbourg : contribuer à la réussite de ses étudiants.
Ce sont ainsi 1 941 places qui seront accessibles 80 heures par semaine. Ces horaires élargis permettront aux usagers :

  • de s'inscrire à la bibliothèque ;
  • d'emprunter et rendre des documents ;
  • d'accéder aux ressources documentaires en ligne et à Internet en Wi-Fi ;
  • d'obtenir des renseignements de base.

Seuls les inscriptions payantes, et le prêt entre bibliothèques ne seront pas disponibles.

Deux initiatives nationales sont à l'origine de ces extensions d'horaires :

  • Le plan Bibliothèques universitaires - 5 engagements phare au service de la vie étudiante annoncé le 1er février 2010 par la ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche, Valérie Pécresse. Ce plan a doté l'Université de Strasbourg du label NoctamBU, octroyé aux bibliothèques universitaires ayant une moyenne d'ouverture de 65 heures et plus. Par ailleurs, une dotation spécifique pour les années 2010 et 2011 lui a été dévolue.
  • Les résultats de l'enquête « J'aime ma bibliothèque », lancée auprès des usagers qui faisaient état d'une demande forte d'extension des horaires d'ouverture.

Au niveau local, sous la houlette d'un groupe de travail constitué de 17 personnes du Service commun de la documentation de l'Université de Strasbourg, un dispositif équilibré a été élaboré, basé sur le volontariat des personnels des bibliothèques et sur l'emploi de vacataires étudiants. Des agents spécialisés en matière de sécurité incendie et d'assistance à la personne complètent ce dispositif, présenté et adopté en Comité technique paritaire (CTP) le 18 novembre dernier.
Fin 2011, une évaluation quantitative (fréquentation, taux d'occupation des salles, etc.) et qualitative (enquête via un questionnaire de satisfaction auprès des usagers) sera effectuée afin d'établir un bilan de l'année 2010/2011.

La question du renouvellement du dispositif, voire de son extension à d'autres bibliothèques universitaires sera alors posée.

Nouveaux horaires

 

Bibliothèque
Blaise Pascal

Bibliothèque
du PEGE

Bibliothèque
de médecine et d'odontologie

Du lundi au vendredi

8h-22h

9h-23h

9h-22h

Le samedi

9h-19h

9h-19h

9h-12h

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Le tour des composantes - L'IUFM, une structure particulière de l'université

L'Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) d'Alsace célèbre, cette année, ses 20 ans. Depuis sa création, il assure la formation initiale et continue des personnels d'enseignement et d'éducation en collaboration avec ses partenaires académiques et universitaires. Mais la formation des maîtres a connu de nombreux changements et l'IUFM d'Alsace n'y a pas échappé. Au 1er janvier 2009, cette structure universitaire auparavant autonome, a intégré l'Université de Strasbourg (UdS) et est devenue une école interne de l'université, un statut bien particulier.

François Werckmeister, vous êtes le directeur de l'IUFM d'Alsace depuis janvier 2010. Quels changements l'intégration à l'UdS a-t-elle induit ?

Le statut particulier d'école interne, qui correspond à celui des IUT ou des écoles d'ingénieurs, implique toujours une certaine autonomie, notamment financière, mais plus de notion d'indépendance. L'IUFM d'Alsace a été le dernier IUFM de France à intégrer une université, au moment même de la création de l'UdS, en janvier 2009. Ce qui a été une bonne chose puisque l'IUFM aurait dû vivre, sinon, deux intégrations de suite. L'avantage de cette situation, c'est que maintenant tous les interlocuteurs universitaires de l'IUFM sont regroupés au sein d'une même entité, ce qui facilite le travail en collaboration avec les autres composantes. Finalement, l'intégration s'est faite dans d'assez bonnes conditions. Et il est essentiel de souligner que malgré le rattachement à l'UdS, le partenariat entre l'IUFM et l'Université de Haute-Alsace continue.

Parallèlement au changement de statut, l'IUFM a dû s'adapter à la « mastérisation » de la formation des maîtres ?

Avec la réforme de la formation et du recrutement des enseignants de 2008, le recrutement des étudiants se fait dorénavant au niveau master soit à bac +5 et non plus à bac +3. Il a donc fallu retravailler avec toutes les composantes, dans toutes les disciplines, pour mettre en place cette réforme. Mais encore une fois dans ce cas-là, être intégré à une université unique a été un avantage.
En revanche, la « mastérisation » semble, pour le moment, être un obstacle à la formation de professeurs des écoles bilingues dans le premier degré que l'IUFM propose depuis une dizaine d'années. Aujourd'hui, le titulaire d'un master d'allemand ne va plus forcément se tourner vers l'enseignement mais aura d'autres ambitions. Nous  manquons donc de candidats : cette année, il n'y a eu que 15 candidats au concours pour 23 postes. Nous sommes en train d'étudier différentes solutions pour rendre cette formation plus attractive.

Outre sa mission de formation, l'IUFM a une mission de recherche. Qu'en est-il actuellement ?

Notre structure compte plus de 40 enseignants-chercheurs ainsi qu'une vingtaine d'autres enseignants impliqués dans les groupes de recherche. Mais, l'IUFM ne disposant pas de structure propre de recherche, ces personnes sont dispersées dans les différents laboratoires de l'université. La recherche en didactique n'est pas organisée. Nous avons déjà fait des essais mais ils ont échoué. En France, ce type de recherche manque de reconnaissance mais on espère que ça évoluera. D'ailleurs, nous souhaitons développer les bonnes relations que nous entretenons actuellement avec le laboratoire des Sciences de l'éducation pour organiser la recherche en didactique.

Des projets pour l'IUFM ?

Aujourd'hui, notre « créneau » de formation est le master. Dans le cadre des licences existantes, l'IUFM d'Alsace propose déjà des modules optionnels aux étudiants qui souhaiteraient se tourner vers des carrières de l'enseignement mais nous aimerions créer une licence pluridisciplinaire pilotée par l'IUFM lui-même. Ensuite, si nous réussissons à avoir une équipe de recherche, peut-être pourrons-nous espérer avoir des doctorants. Et si l'existence des IUFM perdure dans un futur plus lointain, notre structure pourra devenir une composante licence-master-doctorat comme les autres.
Enfin, concernant la formation professionnelle et continue des enseignants, nous continuons d'être un des principaux partenaires du Rectorat, avec qui nous souhaitons stabiliser et développer nos relations.

Propos recueillis par Floriane Andrey

Note : La conférence des 32 directeurs d'IUFM de France (la CDIUFM) se tient actuellement à Strasbourg. Lieu de concertation sur les questions concernant la formation des enseignants, elle apporte ses contributions aux directions données par le ministère et au développement des formations universitaires.

Les effectifs de l'IUFM à la rentrée 2010-2011

  • 798 étudiants inscrits à l'IUFM en formation initiale
  • 15 étudiants inscrits à l'IUFM au titre de la formation continue
  • 4 étudiants ERASMUS
  • 66 stagiaires de l'enseignement adpaté aux situations de handicap
  • 88 étudiants inscrits à l'Université de Haute-Alsace dans les formations conventionnées IUFM/UHA
  • 177 formateurs associés 1er et 2nd degré
  • 127 personnels BIATOS (titulaires et contractuels)

Actuellement, une exposition retrace quelques unes des principales étapes de deux cent ans de formation des maîtres en Alsace à l'IUFM Alsace, 141 avenue de Colmar à Strasbourg-Meinau. Cliquez ici pour plus d'information

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Signature d'une nouvelle convention avec la DGFiP

L'Université de Strasbourg a signé, le 6 décembre dernier, une nouvelle convention avec la Direction générale des finances publiques (DGFiP). Ce nouveau protocole poursuit 3 objectifs :

  • améliorer la qualité comptable :

    • aide au renforcement du dispositif de contrôle interne comptable,
    • compétence sur la fiabilisation du patrimoine,
    • formation métiers aux agents de l'UdS

  • optimiser la gestion de l'établissement :

    • expertise sur le service facturier,
    • soutien règlementaire sur la dématérialisation de la paie et du compte financier,
    • mise en place de la carte affaires et de la carte achat,
    • mise en œuvre du contrôle hiérarchisé de la dépense

  • rénover les instruments de pilotage :

    • appui à la mise en place de la comptabilité analytique,
    • expertise économique et financière sur projets d'investissement.

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L'Afges remporte les élections étudiantes

L'Association fédérative générale des étudiants de Strasbourg (Afges) arrive en tête des élections étudiantes qui se sont tenues les mardi 30 novembre et mercredi 1er décembre à l'Université de Strasbourg, devant le syndicat étudiant, l'Unef. Le taux de participation des électeurs est en baisse.

Avec 52,9% des voix, l'Afges remporte les élections permettant d'élire la représentation des étudiants dans les conseils de l'université. Au Conseil d'administration (CA), l'organisation conserve ainsi 3 sièges sur les 5 réservés aux étudiants. « Ce résultat montre que les étudiants sont assez satisfaits du mandat précédent pour nous confier le suivant », se félicite Thibaut Klein, président de l'Afges. Au Conseil des études et de la vie universitaire (CEVU), l'Afges obtient 9 des 16 sièges à pourvoir avec 20 points d'avance sur l'Unef, qui n'en a que 4. Au Conseil scientifique, la liste portée par les Jeunes chercheurs, soutenue par l'Afges, obtient les 4 sièges à pourvoir. L'association a tout de même perdu 1 614 voix soit près de 30% par rapport à 2008. Ce qui, selon Thibaut Klein, s'expliquerait par le nombre beaucoup plus élevé de listes en présence au CA comme au CEVU.

Du côté de l'Unef, au vu des résultats, « nous ne pouvons dresser qu'un bilan positif, affirme Romaric Devidal-Storck, le secrétaire général du syndicat étudiants, élu au CA. En plus des endroits où nous avons su rester majoritaires, nous avons obtenu la confiance d'autres sites comme le Patio. Et, contrairement à l'Afges, nous avons quasiment conservé le même nombre de voix ». Avec 1 726 voix, soit 22,7% des suffrages au CA, l'Unef n'a en effet perdu que 291 voix par rapport à 2008.

À noter également, l'entrée au CA et au CEVU de la liste MET, « pour défendre la liberté d'étudier et une insertion professionnelle réussie », qui obtient un siège dans chacun de ces deux conseils.

Faible taux de participation

Seul bémol de ces élections, le faible taux de participation. S'il ne s'élevait déjà qu'à 23,22% en 2008, cette année, il plafonne à 19,15%. Si cette baisse est jugée très inquiétante par de nombreuses personnes, les avis divergent pourtant pour l'expliquer. « Les délais d'ouverture des bureaux de vote étaient très courts » pour le président de l'Afges. À l'Unef, outre les mauvaises conditions climatiques, on pointe un manque d'informations. « Beaucoup d'étudiants ont été avertis qu'allaient se dérouler des élections auxquelles ils pourraient participer, mais ignoraient en revanche jusqu'à la dernière minute l'utilité de ce vote ».

Les nouveaux élus prendront leurs fonctions dès les prochains conseils soit déjà le lundi 13 décembre pour les élus CEVU. Et qu'ils soient issus de l'Afges ou de l'Unef, tous auront à cœur de défendre les intérêts des étudiants.

Floriane Andrey

Téléchargez les pdf suivants concernant :

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Résultat des élections au CA et au CS

Suite aux élections partielles qui se sont déroulées récemment au CA et CS,

- Jean-Pierre Münch est élu au Conseil d'administration de l'université, dans le collège des professeurs et personnels assimilés.

- Olga Stella Garzon Arevalo est élue au Conseil scientifique, dans le collège des autres enseignants-chercheurs, enseignants, chercheurs et personnels assimilés.

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Compte-rendu du Conseil d'administration du 23 novembre

Outre les informations données par le président et les administrateurs, 45 délibérations ont été approuvées lors de la réunion du Conseil d'administration qui s'est tenue le 23 novembre.
Sans faire de hiérarchisation d'importance, la majorité d'entre elles peut être regroupée en cinq axes : l'organisation interne à l'Université avec la création d'une commission des emplois, la mise en place d'un dispositif concernant les primes d'excellence scientifique et le règlement intérieur du Jardin Botanique ; le fonctionnement de l'Université avec l'évolution des statuts de l'IIEF et de la Faculté de Philosophie, le bilan d'activité du Bureau d'aide à l'insertion professionnelle et le bilan du Service de la valorisation; l'offre de formation ; les relations internationales et les conventions partenariales et adhésions à des organismes divers.


Le président a d'abord salué les élus étudiants dont le mandat vient à son terme. Il les a remerciés pour le travail accompli et pour leur engagement, souvent difficilement conciliable avec la poursuite de leurs études. Les élections « des usagers » ont eu lieu le 30 novembre et le 1er décembre.

Les enseignants vacataires

Un point a été ajouté à l'ordre du jour : la situation des enseignants vacataires. Après un débat de trois quart d'heure, les Administrateurs ont été appelés à se prononcer sur une motion présentée par Agir ensemble pour une université démocratique qui a recueilli 9 voix pour, 13 contre, 2 abstentions et 1 refus de prendre part au vote, puis sur une résolution de la Présidence qui a été adoptée par 13 voix pour, 4 contre et 7 abstentions et 1 refus de prendre part au vote.

Organisation interne

Les administrateurs ont approuvé à l'unanimité la constitution d'une Commission des Emplois. Cette nouvelle instance a pour objectif de disposer d'un espace d'échanges plus large à propos de la politique annuelle d'affectation des emplois enseignants et BIATOSS de l'Université et de permettre une concertation élargie sur ces questions.

Pour respecter les compétences du CTP, duquel relève réglementairement la compétence d'émettre un avis sur la politique des emplois, cette Commission sera constituée des membres du CTP auxquels s'adjoindront un représentant élu par les collèges A, B, BIATOSS et étudiant, respectivement, de chacun des trois conseils centraux. Par ailleurs, pour tenir compte de la compétence dévolue en propre au CTP, les suffrages émis par la Commission au titre de chacun des avis qu'elle aura à émettre, feront l'objet de deux décomptes distincts : les votes de l'ensemble de la Commission et ceux des seuls membres du CTP.

À également été approuvé le dispositif 2011 pour l'attribution des primes d'excellence scientifique.
Dans la limite des crédits disponibles en 2011, les critères 2010 seront reconduits, à savoir dans l'ordre de priorité :

  • retenir tous les dossiers classés « A » des professeurs et maîtres de conférences,
  • réexaminer les dossiers classés « B » pour dégager les dossiers de qualité,
  • parmi les seuls dossiers de maîtres de conférences classés en « C », réexaminer les dossiers ayant obtenu une note A sur le critère « publications et production scientifique » et ayant obtenu au moins un B sur l'un des autres critères.

Seront également utilisés à nouveau les taux définis par arrêté ministériel pour la prime d'encadrement doctoral et de recherche.

Offre de formation

Sur le point concernant la limitation de la capacité d'accueil de l'établissement dans certaines formations pour l'année universitaire 2010-2011, les Administrateurs ont regretté d'avoir à se prononcer en particulier pour la Première Année des Études de Santé (PAES), avant que l'une des Facultés concernées n'ait voté une proposition.
Après un long débat, comme le report de ce point à une prochaine séance du C.A. était incompatible avec la nécessité d'afficher, avant le 30 novembre, sur le site la capacité d'accueil décidée, les Administrateurs ont pris la décision de se prononcer par un vote électronique à l'issue de la tenue du conseil de la Faculté de Médecine, prévue le mercredi 24 novembre.
Les autres limitations de capacité d'accueil ont été approuvées avec 5 voix contre et 3 abstentions.

Fonctionnement de l'université

Le bilan du Service de la Valorisation a d'abord permis de définir la notion de valorisation : « ensemble des actions permettant de mettre à la disposition du monde économique les inventions, techniques, technologies et savoir-faire scientifiques issus de la recherche publique ». La valorisation est l'une des 4 missions de l'Université avec la recherche, la formation et l'insertion professionnelle. Le SAIC (Service d'Activités Industrielles et Commerciales) qui a été créé permet une comptabilité distincte (SACD, UB 450) en interne à l'université. Il est par ailleurs conçu comme le Service d'Aide à l'Innovation et au Chercheur. Les principales missions du Service de Valorisation sont au nombre de quatre : promouvoir la valorisation de la recherche, promouvoir l'innovation sociale, dynamiser le transfert de technologie et satisfaire les requêtes des entreprises.
En 2009, l'équipe du Service de Valorisation a mis en oeuvre 443 ententes contractuelles pour un volume financier global de 14,4 M€. 18,8% de ce chiffre d'affaires (soit 2,71 M€) résultent de partenariats engagés en direct avec des entreprises. 50,9% étaient obtenus avec des entreprises étrangères, 35,7% avec des entreprises françaises hors Alsace ; mais uniquement 13,4% avec les entreprises en région Alsace.
En 2010, la tendance s'inverse puisque 26,3% du volume des contrats privés ont été établis avec des entreprises alsaciennes et 65% avec des entreprises des autres régions de France. Les éléments financiers actuels indiquent que l'Université a pu résister à une érosion liée à la crise économique qui semble actuellement s'estomper.

Les administrateurs ont également pris connaissance du bilan du Bureau d'Aide à l'Insertion Professionnelle. Ce service est intégré au sein de l'Espace Avenir qui se positionne comme tête de réseau de cette mission, cellule d'impulsion et de coordination des actions d'information et d'insertion pour l'ensemble des composantes de l'Université. Les actions et activités réalisées en 2009-2010 illustrent les grandes orientations stratégiques de l'établissement et initient une mise en réseau de toutes les compétences, des informations et des outils pour réaliser un suivi plus efficace des étudiants dans leur orientation et insertion
professionnelle.
Le premier axe du bilan présenté a porté sur la coordination des acteurs de l'Université, la mutualisation des pratiques et des actions dans un réseau dynamique. La structuration du réseau des référents de l'insertion professionnelle s'est, quant à elle, poursuivie. Sur les 38 composantes que compte l'Université, 25 ont désigné un correspondant « orientationinsertion ». Chaque conseiller d'Espace Avenir est lui-même référent auprès de deux ou trois composantes ou écoles doctorales.
L'enquête élaborée par l'Espace Avenir en juillet 2010 et distribuée à l'ensemble des composantes pour un retour fin septembre a donné lieu à un taux de réponse satisfaisant : 31 réponses sur 38 composantes. Cette enquête a permis de constater une réelle visibilité de la diversité des actions proposées à tous les niveaux de formation. La structuration des données recueillies a également permis de constater la volonté de mutualisation des pratiques et des actions. Un travail sera initié en 2011 pour améliorer cette enquête avec le Service d'aide au pilotage (SAP) et pour la reconduire tous les ans dans le cadre du BAIP.
Dans cet esprit, parmi les projets, il faut citer la construction d'une plateforme dématérialisée d'échanges. Dans le schéma directeur numérique de l'université, est prévue en effet, la création d'une plateforme gérant l'ensemble des stages et permettant de nombreuses fonctionnalités. Des groupes de travail seront constitués pour établir un cahier des charges de cette plateforme avec la Direction informatique. Afin de faciliter le suivi et la gestion des stages, le module PSTAGES a été installé en attendant la construction de cette plateforme.
Les autres axes du bilan ont été consacrés au suivi et au devenir des étudiants et doctorants par l'évaluation des dispositifs d'aide à l'insertion professionnelle ainsi qu'à la reconnaissance de cette nouvelle mission au sein de la communauté des enseignants.
Quant aux axes de développement proposés, ils ont été de trois ordres : intégrer progressivement l'étudiant dans le monde professionnel au travers de la formation, accompagner les étudiants et les jeunes chercheurs dans la valorisation de leur parcours de formation et de leurs expériences et dynamiser une politique interactive entre l'Université et le monde socio-économique.
Un comité de pilotage va être installé ; il sera l'occasion de rendre compte du bilan du BAIP et s'appuyant sur ce bilan, il déterminera les orientations pour l'année 2010-2011 et définira les actions prioritaires en faveur de l'insertion professionnelle.

Sur chacun des points abordés lors de ce CA, toutes les précisions et toutes les délibérations sont mises en lignes sur l'ENT  dans la rubrique Institutionnel > La vie de l'Université > PV et délibérations des conseils et des commissions.
La prochaine réunion du Conseil aura lieu le 14 décembre. Elle permettra notamment d'accueillir les nouveaux élus étudiants ainsi que le nouveau représentant des enseignants (Collège A) qui occupera le siège laissé vacant après le décès de Marie-Madeleine Rohmer ; il s'agit de Jean-Pierre Münch, directeur de l'UFR de physique et ingénierie, professeur à l'Institut de physique et chimie des matériaux de Strasbourg.

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L'UFR PLISE devient la Faculté de philosophie

Depuis l'approbation par le Conseil d'administration du 23 novembre dernier d'une modification de ses statuts, l'UFR de philosophie, linguistique et sciences de l'éducation (PLISE) est devenue la Faculté de philosophie.
Consultez la page de la composante sur le site internet de l'université.

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Un COS Communication pour l'université

L'Université de Strasbourg se dote d'un Comité d'orientation stratégique Communication qui se réunit pour la première fois ce lundi 13 décembre. Ce COS a pour rôle de réfléchir à sa politique de communication et aux stratégies qu'elle met en œuvre.

Ce comité se compose de vice-président(e)s de l'Université de Strasbourg, de membres du cabinet de la présidence, de directrices/directeurs de composantes, de personnalités extérieures qualifiées et du directeur nommé à la tête du Service de la communication à la rentrée, Pascal Wintz.

Téléchargez la composition du COS Communication.

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SFC : un audit qualité réussi

Après deux jours d'audit qualité, le Service de la formation continue de l'Université de Strasbourg a obtenu le renouvellement de son agrément et cela, sans réserve.
L'auditeur à également levé les 5 points sensibles et la non conformité mineure notifiées lors de l'audit de décembre 2009. Il a aussi souligné le bon taux de satisfaction stagiaires.

http://sfc.unistra.fr

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décembre