Université

La cellule Développement durable se déploie

Désormais opérationnelle et composée de trois personnes, la cellule Développement durable s’est dotée d’une feuille de route et affiche d’ambitieux objectifs, pour accompagner l’université dans la dynamique du développement durable .

« Passer d’une mission portée par une personne à une cellule de trois : c’est une grande avancée ! » se félicite Alexia Martin, conductrice d’opérations et responsable de cette nouvelle entité. A ses côtés, Clarisse Pham et Emilia Vogtenberger, respectivement chargée de projets1 et volontaire en service civique, qui s’investissent à temps plein dans les activités de la cellule. Basée à la Direction du patrimoine immobilier (DPI) pour des raisons historiques, cette dernière s’est recentrée sur le développement durable, la dimension responsabilité sociétale restant finalement du ressort de la vice-présidente déléguée Egalité-Parité, Isabelle Kraus.

Première étape : se doter d’une feuille de route fixant les jalons à atteindre. C’est chose faite depuis juin. « La constitution d’un réseau de référents (comme cela existe déjà pour l’informatique ou la communication) est en bonne voie, explique Alexia Martin. Pour faciliter la circulation d’informations et d’initiatives dans les deux sens, rien ne vaut la proximité et le volontariat. » Déjà, en trois semaines, 58 personnes issues de 51 entités se sont signalées. « On sent un vrai engouement. »

Pour partager des articles, des liens, des événements, des bons plans, lancer un débat, ces référents, mais aussi tous les étudiants et les personnels peuvent passer par Ernest. L’espace collaboratif dédié, le premier ouvert à toute la communauté universitaire, compte plus de 80 inscrits. « Nous comptons aussi développer notre volet communication », complète Clarisse Pham. Série d’articles dans L’Actu valorisant les initiatives et les formations, relais des documents de référence comme le Guide métiers de la Conférence des présidents d'université ou les supports conçus en interne2, lancement d’une newsletter, complèteront bientôt l’espace Ernest.

Bulbes et Noël zéro déchet

Opérationnelle, bardée de motivation et d’idées, la cellule n’en reste pas moins « limitée en temps et en moyens, avertit Alexia Martin. On ne pourra pas tout faire, il va falloir prioriser et capitaliser sur l’existant : c’est par exemple ce que nous avons répondu à une proposition de créer un système interne de covoiturage. » Evénements et conférences se mettent donc doucement en marche, « au rythme idéal d’un par mois », imagine Emilia Vogtenberger. En octobre, personnels et étudiants seront invités à planter ensemble des bulbes sur le campus, avant une conférence et un atelier autour d’un Noël sans déchet, en novembre, dans le cadre de la Semaine européenne de réduction des déchets.

La cellule peut compter sur un réseau de partenaires pour soutenir, relayer et nourrir ses projets : l’association étudiante Campus vert, le Jardin des sciences, le Service pour la promotion de l’action sociale (Spacs) ou encore Zéro déchet Strasbourg pour son action de novembre. « Beaucoup de choses restent à imaginer, ajoute Alexia Martin. Un recensement des actions déjà existantes est en cours, une vue d’ensemble permettant de mieux coordonner les nôtres. »

S’appuyer sur les ressources et compétences internes

Une articulation avec le Schéma directeur développement durable et responsabilité sociétale, élaboré à l’échelle du site3, est aussi à trouver. « Nous suivons de près sa conception, toujours en cours, et ajustons nos actions en conséquence : ainsi, le partenariat qu’ils proposent de nouer avec Vélhop et Citiz (vélos et voitures partagés), a été retiré de notre propre feuille de route, pour éviter tout doublon contre-productif. »

D’autres axes de la cellule seront à décliner sur un temps plus long ou de manière échelonnée : l’intégration de clauses spécifiques pour les contrats achats/marchés ; la mise en place de potagers et de ruches ; un jumelage avec une université exemplaire ; la délivrance de certificats d’économie d’énergie pour certains bâtiments. « Le tout en s’appuyant au maximum sur les ressources et compétences internes. » A l'horizon : l'espoir de faire « que l'Unistra devienne un jour un établissement de référence dans le domaine du développement durable en France » !

Elsa Collobert

1 Poste financé par l’Initiative d’excellence, dans le cadre des Investissements d’avenir
2 Les cinq éco-guides (« Réduire et trier ses déchets », « Organiser un colloque ou une réunion écoresponsable », « Être écoresponsable », « Utiliser les appareils numériques », « Guide déchets ») sont disponibles sur le site portail
3 A l’échelle du contrat de site : Bibliothèque nationale et universitaire (BNU), École nationale du génie de l'eau et de l'environnement de Strasbourg (Engees), École nationale supérieure d'architecture de Strasbourg (Ensas), Haute école des arts du Rhin (Hear), Institut national des sciences appliquées de Strasbourg (Insa), Université de Haute-Alsace (UHA), Université de Strasbourg (Unistra)

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