La première rentrée de l’ère Parcoursup a eu lieu. Nous avons pu accueillir les étudiants dans les meilleures conditions compte tenu du contexte, parfois anxiogène pour les lycéens et leurs familles. Beaucoup se sont mobilisés pour que cette rentrée se fasse dans les meilleures conditions. Si le nombre d’étudiants augmente, les capacités d’accueil ne sont pas mises à mal. Toutefois, il faut rappeler que nous avons augmenté cette capacité d’accueil de près de 10 %. Rappelons aussi que pour certaines composantes, des postes ont été ouverts pour accueillir davantage d’étudiants, notamment en sciences du sport et en psychologie. Une des grandes inconnues était la réaction par rapport aux propositions « oui, si » qui étaient faites aux lycéens. Vivraient-ils cette réponse comme négative ? En fait, les premiers échos qui remontent des amphis semblent indiquer qu’au contraire, ils savent saisir cette entrée en université comme une chance.
Nous aurons, au niveau local, comme au niveau national, à tirer les premières conclusions et opérer les premiers correctifs pour que Parcoursup An II soit encore plus performant. En attendant, cette étape périlleuse a été franchie. Il faut dire un grand merci et adresser un grand bravo à toutes les équipes pédagogiques et administratives qui se sont mobilisées dans les composantes pour la mise en œuvre de cette réforme. L’équipe de la vice-présidence Formation, les élus de la Commission de la formation et de la vie universitaire (CFVU) et la Direction des études et de la scolarité (DES) ont été remarquables d’engagement et d’efficacité : ils méritent les félicitations et la gratitude de toute la communauté universitaire. Ce défi a été relevé malgré des réticences, non sans fondements parfois. Et ce au bénéfice de la réussite de nos étudiants !
Michel Deneken,
président de l'Université de Strasbourg