Arts, science et culture
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David Diao : une résidence en trois dimensions

L’Université de Strasbourg accueille en résidence jusqu’au 29 mars l’artiste new-yorkais d’origine chinoise, David Diao. Une œuvre en rapport avec l’Aubette commandée pour l’occasion permettra de garder une trace de ce passage.

Stéphane Mroczkowski, maître de conférences en arts plastiques à l’Espé et chercheur au laboratoire Accra de la Faculté des arts, est le porteur de ce projet. Spécialisé dans la période de Diao, il a tenu à ce que cet artiste soit accueilli à l’Université de Strasbourg, ainsi avant-gardiste ! David Diao est en effet méconnu en France, même s'il a déjà été en résidence aux Beaux-arts de Paris par exemple. Mais il est reconnu internationalement, notamment aux États-Unis mais aussi en Chine ou en Allemagne.
Le projet a pris forme progressivement. Il débute par l’idée de Stéphane Mroczkowski de faire le premier livre collectif important sur David Diao. Et finalement, ce livre paraîtra en 2015, bien après la fin des événements.

Un projet complet

C’est un projet complet avec une dimension pédagogique, une dimension recherche et une dimension  artistique. En effet, David Diao a été également enseignant et a accepté de faire un workshop avec des étudiants en art. En parallèle, un colloque intitulé "Peinture et document : David Diao" est actuellement organisé avec la participation d’intervenants internationaux de grande qualité. Et il a créé une œuvre, en quatre exemplaires, commandée par l’Université de Strasbourg sur le thème de l’Aubette proposé par Stéphane Mroczkowski. Celui-ci cherchait quel serait l’intérêt pour l’artiste de venir à Strasbourg. « L’Aubette est un patrimoine strasbourgeois mais aussi international. Or, il travaille beaucoup sur l’histoire de l’art moderne. D’ailleurs David Diao avait déjà eu cette idée, mais il n’avait pas trouvé de photo d’époque satisfaisante. »

Référence aux trois artistes de l’Aubette

L’artiste en a tiré une œuvre, en hommage à Sophie Taeuber-Arp, Jean-Hans Arp et Theo Van Doesburg, les trois artistes qui ont travaillé pour l’Aubette : une plaque en émail avec des lettres et deux plaques en émail en couleurs ainsi qu’une plaque en relief en bois. En janvier, il est venu à Strasbourg rencontré deux entreprises alsaciennes qui ont participé activement à ces œuvres. Elles les ont produites selon les directives de l’artiste et l’émaillerie d’Ingwiller a offert une œuvre composée de trois plaques en émail, quant à la menuiserie Sifferlin, elle a offert les quatre exemplaires de plaques en bois.
Pourquoi ces matériaux ? « L’émail est une référence historique du début des années 1920, une constante chez David Diao qui avait repéré les plaques en émail dans les rues strasbourgeoises. La signalétique à l’Aubette est en plaque d’émail. En référence aussi à l’artiste László Moholy-Nagy, à l’alliance de l’art et de l’artisanat avec une commande par téléphone d’œuvres à une entreprise. La plaque en bois est quant à elle, une référence à Arp », précise le porteur de projet.

« Je suis juste un artiste un peu plus expérimenté »

Les 23 étudiants de l'Université de Strasbourg, de l'École nationale supérieure d'architecture de Strasbourg (Ensas) et de la Haute école des arts du Rhin (HEAR), qui participent au workshop, travaillent aussi sur le thème de "L'Aubette, histoire d'un projet utopique dans la ville". David Diao les oriente et explique très humblement : « Je suis juste un artiste un peu plus expérimenté. » À l’issue de la résidence, les étudiants exposeront leurs œuvres.
« Dès que j’ai eu l’idée de faire venir David Diao à Strasbourg, il fallait trouver une structure pour l’organiser et j’ai tout de suite pensé au Service universitaire de l'’action culturelle (Suac) », ajoute Stéphane Mroczkowski. Le Suac coordonne ainsi les différentes écoles partenaires - Ensas et HEAR - l’installation, la préparation, l’administration, l’accueil de l’artiste, la rédaction des communiqués et des conventions… Il gère également les fonds des œuvres artistiques de l’université et va proposer deux emplacements où seront exposés les deux exemplaires des quatre de l’œuvre commandée à David Diao par l’Université de Strasbourg. L’artiste en gardera deux.
Ce projet a également pu avoir lieu grâce à un financement Initiative d'excellence du programme Investissements d'avenir.

Fanny Del

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Le prix Jean-Arp remis à Marcel Cohen

L’écrivain français Marcel Cohen s’est vu remettre le prix Jean-Arp de littérature francophone lors d'une cérémonie jeudi 20 mars au Collège doctoral européen dans le cadre des neuvièmes Rencontres européennes de littérature de Strasbourg.

Parrainé par le ministère de la Culture et de la Communication (Drac Alsace) et l’Université de Strasbourg, ce prix a été remis cette année à Marcel Cohen, né en 1937 à Asnières-sur-Seine, pour l’ensemble d’une œuvre inclassable par sa forme, échappant à la narration, à l’essai comme à la poésie et éminemment classique par sa sobriété et son élégance. 
Lors de la cérémonie, Alain Beretz a tenu à signifier son « honneur de distinguer une grande voix de la littérature francophone qui nous fait voir et vivre le monde autrement à travers ses œuvres ». Marcel Cohen a plaisanté en se disant surpris que ce prix soit attribué « à un homme né aux portes de Paris dans une famille d’origine turque qui parle l’espagnol du 15e siècle » avant de remercier les différents acteurs pour cette récompense.

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Des projections-rencontres sur le devenir de la ville

Vidéo Les Beaux Jours organise, en partenariat avec le laboratoire Sociétés, acteurs, gouvernement en Europe (Sage) et le Laboratoire ville, image, environnement (Live), unités de recherche du CNRS et de l'Université de Strasbourg, la dixième édition de Filmer la ville du 1er au 17 avril 2014.

Filmer la ville propose un rendez-vous autour d’une question qui concerne tous les citoyens : le devenir de la ville en tant que territoire partagé, lieu de culture, nœud de passages, enjeu de pouvoir. Autour d’œuvres documentaires à thématique urbaine, ses projections-rencontres mobilisent chercheurs, architectes, urbanistes et réalisateurs des films. Il s’agit de susciter, de séance en séance, une réflexion nourrie à la fois par les images, les interventions et les débats avec le public.
La dixième édition de Filmer la ville est centrée sur la métropole, ville tentaculaire, en réseau avec d’autres villes de même statut et de même dimension, explorée dans ses évolutions de surface et son envers souterrain.
Cet événement est organisé avec le soutien et la participation du Service universitaire de l’action culturelle (Suac), de l’Agence de développement et d’urbanisme de l’agglomération strasbourgeoise (Adeus), de la Maison européenne de l’architecture, de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) Alsace et du Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE) du Bas-Rhin.

  • Du 1er au 17 avril 2014 sur trois lieux à Strasbourg : la Maison de l'image, la Maison interuniversitaire des sciences de l'homme - Alsace (Misha) et le Musée d'art moderne et contemporain de Strasbourg. Entrée libre.
  • Voir le programme

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Les jeunes chercheurs à l'honneur en avril

Au mois d'avril, les conférences du Jardin des sciences mettront les jeunes chercheurs à l'honneur avec la participation des doctorants du concours "Ma thèse en 180 secondes".

Quatre doctorants de l'Université de Strasbourg animeront les conférences du Jardin des sciences au mois d'avril. Celles-ci porteront sur les bactéries (3 avril), l'hydrogène (10 avril), les cancers des voies aéro-digestives supérieures (17 avril) et l'eczéma de l'enfant (24 avril).
Ces rencontres-débats sont organisées pour le grand public et libres d'accès, les jeudis à 18 h à l'amphithéâtre Fresnel de l'Institut de physique (3 rue de l'Université à Strasbourg).

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Des œuvres d'art contemporain à la bibliothèque des arts

Les artistes s'invitent à la Bibliothèque des arts du printemps à l'été 2014.

La bibliothèque des arts propose une exposition de dix œuvres contemporaines prêtées par l'Artothèque de la Ville de Strasbourg. Découvrez cette exposition dès le 20 mars et votez pour vos trois œuvres préférées afin de gagner un cadeau ! Pour cela, rendez-vous sur la page Facebook de la bibliothèque

  • Exposition ouverte à tous du 20 mars et 20 juin 2014 à la Bibliothèque des arts au Palais universitaire
  • Renseignements au 03.68.85.68.64

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Soutenez l'Orchestre universitaire de Strasbourg pour sa tournée aux Pays-Bas

L'Orchestre universitaire de Strasbourg (OUS) fait appel au financement participatif pour couvrir les frais de déplacements de ses musiciens et de sa chef d'orchestre pour sa tournée aux Pays-Bas en juin prochain.

Chaque année, l'Orchestre universitaire de Strasbourg participe à un échange avec un autre orchestre universitaire européen. Après Brême ou Bologne, cette année c'est au tour de l'Orchestre universitaire de Maastricht. Les musiciens hollandais sont venus à Strasbourg en décembre. En retour, l'OUS a décidé de partir en tournée aux Pays-Bas du 21 au 29 juin 2014. Il jouera dans les villes de Maastricht, Rotterdam, et Amsterdam avec l'orchestre universitaire d'Utrecht avant de revenir. 
Si les musiciens participeront financièrement à la tournée, l'orchestre strasbourgeois fait appel à la générosité de tout un chacun pour couvrir les frais de déplacement en bus des musiciens ainsi que de la chef d'orchestre, estimé à 3 000 euros. 

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Publication - « Architecture thérapeutique. Histoire des sanatoriums en France (1900-1945) »

L'ouvrage Architecture thérapeutique. Histoire des sanatoriums en France (1900-1945) de Philippe Grandvoinnet, chercheur associé de l'équipe d'accueil Arts, civilisation et histoire de l’Europe, vient de paraître aux éditions Métis Presse. 

Issu d’une fouille systématique des archives départementales et complété par les dessins comparatifs de 40 projets, l’ouvrage de Philippe Grandvoinnet dresse un panorama complet des sanatoriums en France et de leur histoire, en donnant la mesure de leur présence dans le territoire et dans le paysage. Reconvertis et transformés à différentes reprises, parfois banalisés à l’extrême au détriment de leur caractère originel, la plupart des anciens sanatoriums de cure existent toujours. En plus de constituer une étude exhaustive des édifices à vocation thérapeutique, de leurs espaces de vie et de soins, de leurs audaces architecturales et de leurs destinées singulières au sein d’un horizon historique élargi, ce livre invite à une réflexion renouvelée sur la mémoire et la sauvegarde patrimoniales qui engage autant les historiens, les conservateurs, les architectes que la collectivité dans son ensemble.
Philippe Grandvoinnet, membre associé de l’unité de recherche Arts, civilisation et histoire de l’Europe (Arche - EA 3400) de l’Université de Strasbourg, est architecte et urbaniste de l'État au ministère de la Culture et de la Communication. La préface a été rédigée par Anne-Marie Châtelet, professeure d’histoire et de cultures architecturales à l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Strasbourg (Ensas).
Cet ouvrage a bénéficié du soutien du conseil de publication de l’Université de Strasbourg. 

Editions Métis Presses, Genève - ISBN : 978-2-940406-77-7 - 352 pages - 35 euros